[Bonk] Mes critiques en 2011

[Kakemono]

D'ailleurs c'est pas un p'ti nouveau dans ta douche derrière toi là?

[ViCo]

Nan c'était une joggeuse. RIP

[zack_]

C'est bon Bonk (dur à dire ça!)
Copie colle tes critique une par une via le bouton critique
Bonne critique à toi

Eh nan les gars, pour les nouveaux, pas de bouton critique, et quand on voit cela on comprend aisément pourquoi. Tiens ça me fait penser que j'ai oublié d'enlever une permission aux nouveaux inscrits sur cette partie.

Pourquoi tyty? c'est dommage!
Je fais du bouche à oreille pour cette section pour voir de la critique
Si tu bloques ça va pas le faire Je préfère qui tente et que je reprenne une bourde ou virer un message que de les voir galérer à chercher le bouton et à expliquer à chaque fois qu'il faut qu'ils attendent 10 messages. A mon avis c'est une restriction inutile qui va perturber les newbee (comme c'est le cas ici d'ailleurs!)

J'ai pas envie d'être patient avec lui.

Vous etes pas vraiment tolérants
Le mec a jamais floodé et vous le massacré alors qu'il vient partager sa passion
Putain prenez des pilules rouges pour vous détendre les gars!

[Tyseah]

Attends la limite est de dix messages, et en dix messages ils ont LARGEMENT le temps de se faire aux règles, m'enfin scomme tu veux hein, si y a des bourdes tu corrigeras t'façons.

[Bonk]

HURLEMENTS (1980)

Un vrai film d'épouvante "à l'ancienne", un hommage misant sur l'ambiance et un scénario catastrophe, mais avec aussi, Dante oblige, une bonne dose d'humour noir qui trouve son apothéose dans un final des plus surprenants.
La speakerine fatiguée Dee Walace Stone est à croquer, quant au médecin protecteur Patrick MacNee, alias John Steed dans Chapeau Melon et Bottes de Cuir, il offrait à nouveau son flegme inimitable dans une oeuvre qui restera un classique du genre.
Joe Dante sait merveilleusement filmer la forêt au coeur de la nuit, pendant que la musique de Pino Donaggio souligne parfaitement la montée crescendo en tension.
Impossible évidemment de na pas parler du loup-garou majestueux créé par Rob Bottin: il mesure deux mètres cinquante et se tient debout (Rick Baker et John Landis feront un choix différent pour le Loup Garou de Londres). Et c'est bien entendu Robert Picardo, ami et -au même titre que l'inévitable Dick Miller- grand abonné des oeuvres de Joe Dante, qui se transforme sous l'oeil de la caméra, dans une impressionnante séquence devenue culte. Pas d'ordinateur ni d'image de synthèse à l'époque, mais des prothèses mécaniques... S'il est vrai que certains plans accusent le poids des années, force est de constater que ces effets spéciaux là, faits de matière(s), avaient quand même une sacrée gueule !
Une scène d'anthologie: Terry recherche le dossier médical d'Eddie Quist sans savoir qu'elle est observée par le monstre, tandis que passe à la télé le dessin animé des Trois Petits Cochons, tremblant devant le méchant loup de plus en plus menaçant.

Petite anecdote au sujet de Hurlements: c'est dans ce film que pour la première fois de ma vie je découvrais le smiley, aujourd'hui monnaie courante sur le web ! Allez savoir pourquoi, Joe Dante et son scénariste John Sayles eurent l'idée originale d'en faire la marque du loup-garou ! Apparait donc furtivement dans quelques scènes l'autocollant du fameux smiley collé sur différentes parties du décor, indiquant que le monstre est passé par là, ou n'est pas loin ! Bref, autant dire qu'après avoir vu ce film, la vue d'un smiley m'inspirait la méfiance pendant quelque temps...

[Alegas]

Le LOUP-GAROU DE LONDRES (1981)

Un an après Joe Dante, c'est John Landis qui y va de son "werewolf movie".
Fidèle à son goût pour la comédie (on lui doit les célèbres Blues Brothers), Landis tente un ambitieux mélange, entre film d'épouvante-horreur et comédie sentimentale, le tout ponctué de musique rock'n roll très sixties. Le cocktail ne tient pas toujours ses promesses et le film peine parfois à trouver ses marques. Mais les personnages sont attachants: l'amitié entre David et Jack qui se poursuit après la mort de ce dernier, réserve son lot de surprises et de scènes mémorables.

La grande originalité du film est de ne pas se limiter à décrire le loup-garou comme un méchant monstre mettant tout le monde en danger. La créature est cela certes, mais elle est aussi un homme qui voudrait vivre normalement, une victime dépossédée de sa conscience quand la malédiction, comparée ici à une maladie incurable, se met en marche. Et Landis arrive même à nous émouvoir lorsque Alex fond en larmes en voyant son fiancé, libéré par la mort.
La façon d'aborder le thème est donc différente de celle, plus classique, d'Hurlements.

Les différences par rapport à l'oeuvre de Joe Dante ne s'arrêtent pas là, et s'illustrent notamment dans la scène de transformation.
Cette dernière est l'oeuvre de Rick Baker, immense maquilleur spécialisé dans les créatures à poils, et professeur de Rob Bottin, le responsable des maquillages d'Hurlements, un an plus tôt. Contrairement à celle d'Hurlements, la scène de transformation se déroule en pleine lumière, avec un bon vieux rock en fond sonore, la rendant peut-être légèrement moins impressionnante que celle du film précité, ce qui n'enlève rien à la qualité remarquable du travail de Baker.
Encore un film à ne pas rater pour qui veut découvrir le genre.

[Bonk]

LA FELINE (1982)

A la lecture du titre, il est facile de deviner que contrairement aux trois autres films présentés dans cet exposé, il n'est pas question de loup-garou dans La Féline, mais d'une femme se transformant...en panthère ! Alors, pourquoi en parler ici ?
D'abord parce que le film est remarquable; ensuite pour la simple et bonne raison qu'il est quand même représentatif de ce courant de films de loup-garou très à la mode dans les années 80: le sujet est en effet voisin de la lycanthropie puisque une fois de plus un être humain se transforme en bête dangereuse et carnassière.

Pour résumer l'histoire, les panthères étaient autrefois des dieux. Paul (Malcolm McDowell) apprend à sa soeur Irena (Natassja Kinski) qu'ils sont les descendants de cette famille divine. La jeune femme amoureuse d'un zoologue est alors victime d'un terrible dilemme: si elle perd sa virginité, elle redeviendra une panthère...

La Féline est assurément l'oeuvre la plus émouvante, la plus troublante et sensuelle de cette sélection. Paul Schrader qui réalise ici un remake du film de Jacques Tourneur, en y ajoutant quelques éléments, surpasse l'original de 1942.
Ce qui intéresse Schrader, c'est moins la dimension fantastique de l'histoire, que la puissance d'un amour impossible, la force du désir physique auquel les amants sont voués à succomber. L'amour nait dans l'esprit puis se propage dans le corps tout en niant le danger, et par une jolie métaphore le film évoque les liens que cette drôle de "maladie" entretient avec la mort: Irena doit tuer pour redevenir une femme, mais elle s'y refusera, et restera à jamais une panthère, signant irrémédiablement la fin de l'histoire de deux êtres. Tel un amour qui se consume par lui même.

Plus qu'un film fantastique, La Féline est un poème étrange, triste et profondément romantique, parcouru d'images superbes. Et Schrader qui connait la sensualité, le charme "félin" des femmes, leur rend aussi un hommage à travers le personnage fragile d'Irena... Plus belle que jamais, Natassja Kinski incarne avec beaucoup de sensibilité une envoûtante féline.

[Bonk]

LA COMPAGNIE DES LOUPS (1984)

Adaptation d'une nouvelle d'Angela Carter, ce film se démarque des autres par une approche totalement onirique et psychanalytique du mythe, faisant de ce film le plus ambitieux et original du genre.
Les choses sont mises au clair dès le début: tout ce que l'on voit à l'écran est le rêve d'une jeune fille, en proie aux remous de cette étape charnière dans une vie qu'est l'adolescence. Pour fuir les brimades de ses parents et de sa grande soeur, Rosaleen s'enferme dans sa chambre et s'évade par la lecture de contes de fée. Cette fois elle s'est endormie profondément et rêve qu'elle habite un petit village encerclé par la dangereuse forêt... Le loup en a fait son royaume, et Rosaleen est mise en garde par sa grand-mère qui lui conte souvent des histoires terrifiantes à ce sujet: même de jour, si la jeune fille s'y aventure pour cueillir des baies ou des fraises sauvages, elle ne doit jamais quitter le sentier, et fuir comme la peste toute personne dont les sourcils se rejoignent ! (Emmanuel Chain, si tu me lis, je n'y suis pour rien). Dans le cas contraire, elle court le risque de disparaitre comme sa pauvre soeur...

Sans flirter avec la confusion, l'oeuvre respecte ainsi les caractéristiques du rêve, notamment son absence de structure linéaire et temporelle: il n'y a pas une histoire, mais plusieurs petites histoires qui se rejoignent, articulées autour du thème de la malédiction lycanthropique; quant au cadre temporel, il évoque un passé plutôt lointain de notre époque, sans pour autant offrir la possibilité de le déterminer (Moyen Age ? XVIIIè siècle ? Mélange des deux, comme dans beaucoup de rêves ?).
Et le film, sorte d'hommage à l'univers de Perrault ou de Grim, fascine d'abord par sa photographie et ses décors somptueux, sa forêt à la fois féérique et effrayante, avec un aspect volontairement "théâtral" qui récrée la poésie visuelle du cinéma à ses balbutiements (on songe parfois à Méliès). Difficile devant ces images de ne pas se rappeler de son enfance, de ses fascinations et peurs de gosse...

Surtout, et c'est là toute l'originalité de cette oeuvre entre merveilleux et épouvante, Neil Jordan s'intéresse à la dimension fantasmatique, érotique, du rêve de la jeune Rosaleen...et même de ces histoires célèbres telles que Le Petit Chaperon Rouge, pourquoi pas ?
Le film met en effet l'accent sur le fait que "le grand méchant loup" sommeille un peu en chacun(e) de nous, et qu'il est sans doute au coeur de notre pouvoir de séduction, de notre sensualité... Ne personnifie t-il pas notre "animalité" dans la sexualité, notre désir de "croquer" l'autre dont le plaisir est aussi d'être la proie ?... Autant de questions passionnantes que soulève d'une façon brillante La Compagnie des Loups en s'aidant du mythe qui nous intéresse ici.
Dans une interview, Neil Jordan résumait très bien le postulat de son film :
"Ce film s'aventure dans des régions inconnues; il remonte aux origines de l'existence humaine, traite de l'essence de notre être. (...) J'ai cherché à rendre l'érotisme de l'environnement, la sensualité telle que peut la ressentir une adolescente." disait-il.

Vivement que ce film soit enfin distribué en Bluray sur notre territoire...

[Bonk]

Non mais façon le Hurlement démarche ou pas de Dante, il est chiant, le film de Landis ( pourtant bien moins bon réalisateur que Dante ) est bien meilleur.

Disons que c'est complètement subjectif ce que tu dis là (tout comme ce que je dis à propos de ces films).
Mais là où je ne te suis pas du tout, c'est quand tu dis que le film manque d'effets gores à cause de son budget serré... A mon avis c'est pas ça du tout ! Déjà, le gore ça coutait vraiment pas grand chose (entre les prods de Corman ou Evil Dead et ses litres de semoule-ketchup)... Simplement ça crève les yeux que Dante n'a pas voulu un film versant dans la surenchère, préférant une approche plus subtile et suggestive. C'est un film d'ambianceS qu'il a voulu ! Et le film n'en manque pas pour mettre mal à l'aise: entre le quartier de sex-shops sordides où Karen va rencontrer un soir Eddie Quist; puis l'épaisse forêt brumeuse avec ses vieux chalets; et enfin les us et coutumes de plus en plus étranges des membres de la "Colonie", il y a de quoi. En ce sens le film est beaucoup plus impressionnant que Le Loup-Garou de Londres qui mise davantage sur le 'buddy-movie', ambiance comédie sixties et maquillage en pleine lumière -ce qui n'enlève rien à ses qualités malgré tout.
Sinon, perso le gore ne me divertit pas, il m'endort (à part dans quelques classiques ou les premiers films de Peter Jackson, à la rigueur). Je trouve regrettable de s'ennuyer devant un film parce qu'il manque d'effets gore ou de cul. Il y a tellement d'autres choses plus intéressantes que l'image graphique et pré-mâchée dans un film...

[Scalp]

Non mais le film je le juge QUE sur le gore hein, tu sors une phrase de ma critique en faisant abstraction des autres trucs à coté, surtout que je note pas le gore et le cul ça c'est c'est petits trucs en plus que j'apprécie mais jamais mon avis se focalise là dessus, là Hurlements à part l'intro et les 20 dernières minutes, je trouve ça très poussif et guère passionnant.

[zack_]

Honte à moi je crois que j'ai vu que le loup garou de Paris qui était assez fun! Faudra que je vois celui de londres même si la transformation hyper culte ne sera pas une surprise pour moi

Attends la limite est de dix messages, et en dix messages ils ont LARGEMENT le temps de se faire aux règles, m'enfin scomme tu veux hein, si y a des bourdes tu corrigeras t'façons.

Disons que c'est juste que j'ai pas envie de répéter à chaque fois au nouveau fait pas si fait pas ça na na ni na na na (petit bateau!!!!)
Plus il se débrouille mieux c'est donc si il trouve le bouton c'est quasi gagné merci tyseah

[Tyseah]

Ben sur une grande majorité de forums tu as un endroit intitulé "VENEZ ICI AVANT DE POSTER", on pourrait faire pareil et l'afficher dans l'Annonce. Comme ça le membre le verrait desuite. Ou alors faire une petite vidéo comme t'avais prévu là.
Enfin moi je m'en fiche, je suis opérateur technique par modérateur au final, donc tu gères l'affaire comme tu le souhaites.

[ViCo]

J'ai pas envie d'être patient avec lui.

Vous etes pas vraiment tolérants
Le mec a jamais floodé et vous le massacré alors qu'il vient partager sa passion
Putain prenez des pilules rouges pour vous détendre les gars!

Les pilules bleues servent, elles, à capter la dérision. Je t'en envoie ?

[zack_]

Va y envoie Incep Sean ca me fera pas de mal

Tyty l'op' tech : Je ferai la vidéo aussi ouai! avec le réf. c'est clair que j'ai oublié même l'idée de la continuer

[Bonk]

Non mais le film je le juge QUE sur le gore hein, tu sors une phrase de ma critique en faisant abstraction des autres trucs à coté, surtout que je note pas le gore et le cul ça c'est c'est petits trucs en plus que j'apprécie mais jamais mon avis se focalise là dessus, là Hurlements à part l'intro et les 20 dernières minutes, je trouve ça très poussif et guère passionnant.

j'ai peut-être mal compris tes critiques, et dans ce cas je m'en excuse, mais c'est parce que tu mets souvent en voisinage direct ton ennui et le manque d'images-choc, comme si le fond ne dépendait toujours que de la forme, ou pas loin (ps: remarque, c'est de cette façon que le cinéma "divertissant" actuel conçoit les choses, beaucoup plus aujourd'hui qu'avant en tout cas)

EDIT : ET un grand merci à Zack pour son accueil chaleureux depuis le tout début