[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Zeek]

je suis tout a fait d'accord avec toi Alegas, et je vais remettre ce que j'ai dis sur le topic du classement annuel:
j'ai eu l'impression qu'il s'est imposé un cahier des charges où il devait mettre tout ce qui caractérise ses films, du coup c'est bien mais ça aurait pu être mieux à cause de ce coté trop cadrer dans sa filmo.

[Alegas]

Captain America de Joe Johnston

(2011)

Les studios Marvel continuent l'approche du mythe Avengers en traitant cette fois de ce qui est certainement la figure la plus iconique du futur casting, à savoir Captain America, super-héros emblématique mais aussi surement le plus difficilement traitable à l'écran pour la simple raison qu'il est devenu au fil du temps un véritable stéréotype, provoquant plus le sourire involontaire que la passion iconique. Ainsi, l'annonce du film traitant des origines du personnage avait de quoi faire peur, d'autant que Marvel Studios a fait appel à Joe Johnston pour réaliser ce qui se devaît d'être le morceau ultime avant la déferlante Avengers. Malgré ses intentions louables et une technique plus ou moins correcte, Joe Johnston est en effet un yes man pur et dur, le genre de réalisateur que l'on engage à la dernière minute pour faire face à un désistement (en témoigne Jurassic Park 3 mais surtout Wolfman, l'un des pires films de 2009 que devait à l'origine réaliser Mark Romanek). Pourtant, malgré le fait que Captain America soit plus un film pour justifier The Avengers qu'autre chose, on se retrouve en face d'un divertissement d'une facture correcte. Alors oui, l'action est clairement absente et mal filmée, le personnage aurait mérité encore un peu plus d'approfondissement, notamment dans la relation avec les autres personnages (son meilleur ami en particulier) mais Captain America arrive à une chose essentielle : ne jamais ennuyer son spectateur.

Sur ce point là, malgré son classicisme évident, son manque d'ambition et quelques facilités scénaristiques un peu grosses (le final), il reste un produit de facture correcte et comportant quelques petites surprises, notamment ce passage comédie musicale sympathique, une jolie référence à Indiana Jones, un traitement premier degré non négligeable et surtout une absence de ridicule, chose assez extraordinaire et inattendue, le personnage de Captain America arrivant à dégager un véritable charisme dans les séquences finales. Même la psychologie du personnage se veut un peu plus travaillée que ses confrères Avengers, non seulement avec le final mais aussi avec un patriotisme parfois remis en question, le personnage se sentant parfois utilisé comme une bête de foire, ce qu'il est finalement plus qu'autre chose lorsqu'il ne suit pas son instinct. Enfin, le personnage de Red Skull, fièrement campé par un Hugo Weaving qui se fait réellement plaisir à rejouer bad guy over the top comme il sait si bien le faire, est hélas un peu trop mis de côté alors qu'il y avait un réel potentiel avec sa relation avec Captain America, étant en quelque sorte son double maléfique, mais aussi avec l'évocation du fait que la cause du héros sera révolue quoi qu'il arrive, une approche thématique qui disparaît hélas aussi vite qu'elle est arrivée. Reste un film sympathique qui sera vite oublié certes, mais qui fera néanmoins passer un bon moment, c'est au final tout ce qu'on lui demande.

NOTE : 6/10

[Milkshake]

Faut croire que Fellini c'est sa spécialité les films à sketche fadasse

Almodovar bien que ça soit c'est pas ma tasse de thé je verrais certainement son dernier mais sa tendance au roman de gare et sa réal kitcho-faignasse à tendance à me gonfler heureusement qu'il y a Penelopé dans ces dernier films sinon ça serait irregardable.

[Alegas]

Melancholia de Lars Von Trier

(2011)

Après un Antichrist qui est certainement le film le plus immature de son auteur (quoique le résultat égale à peu près la médiocrité des Idiots), une promo cannoise ravageuse et des critiques dithyrambiques au possible, j'attendais de Melancholia, dernier film en date de Lars Von Trier, une œuvre de la maturité. Un film où le talent visuel du cinéaste (car il en a, c'est certain) serait enfin au service d'une histoire intelligente, un film qui ne serait pas l’œuvre du petit malin infantile que peut être Von Trier mais bien celui du cinéaste tant vanté à tort depuis des années. Les premières minutes de Melancholia sont encourageantes, une introduction qui n'est pas sans rappeler celle d'Antichrist dans le sens où l'on a véritablement l'impression de visionner quelque chose d'exagéré certes mais de visuellement superbe. Ici, les ralentis slow-motion sont semblables à des tableaux mouvants, que ce soit celui montrant un cheval à l'agonie ou encore celui où le personnage de Charlotte Gainsbourg titube à travers un terrain de golf, s'enfonçant dans celui-ci. Enfin, clou du spectacle, le plan où la Terre est véritablement dévoré par Melancholia, une image de fin du monde visuellement irréprochable, et ce, malgré la musique classique qui est ici totalement inutile (comme celle de l'introduction d'Antichrist). Une introduction de petit malin donc mais que l'on aurait pardonné aisément si la suite du film avait de quoi intéresser, ce n'est ici pas le cas hélas.

Car oui, Melancholia est bien un film dans la droite lignée d'Antichrist, à savoir un film écrit par un réalisateur en pleine dépression et qui utilise ce prétexte pour livrer un film sans queue ni tête, un film qui n'a absolument rien à dire et qui se révèle insupportable par moment à cause d'un premier degré qui ne colle pas du tout à l'ensemble général de l’œuvre mais surtout à cause d'une prétention sans égale qui imprègne la moindre image et le moindre dialogue du film. Avec comme sujet la fin du monde, Lars Von Trier avait toutes les cartes en main pour livrer un grand film malade, un film où ses sentiments auraient été au service de l'histoire pour la rendre encore plus traumatisante, mais Melancholia n'arrive finalement à faire qu'une seule chose de bien : donner véritablement envie au spectateur que Melancholia s'écrase sur lui le plus vite possible pour que tout cela s'arrête enfin. Entre une première partie qui introduit énormément de personnages dont les deux tiers sont totalement lâchés en cours de route (John Hurt, Charlotte Rampling, le mari, le prêtre, etc...) et une seconde où le jeu ultra-poussif de Charlotte Gainsbourg donne envie de la baffer toutes les deux minutes, Melancholia n'arrive jamais à convaincre et ennuie véritablement, la faute à une durée trop longue (2H20!) mais aussi et surtout à un scénario qui multiplie les thématique pour ne finalement jamais les aborder et se voulant plus intelligent qu'il ne l'est. Ici, point de niveaux de lecture multiples, Lars Von Trier ne cherchant rien à raconter, se contenant de filmer Kirsten Dunst urinant sur un terrain de golf (entre ça et le coupage de clitoris made in Gainsbourg, il faut croire que le prix d'interprétation cannois s'obtient par le degré de ridicule), Charlotte Gainsbourg pleurer et se plaindre ou encore les seins en gros plans, confirmant en quelques secondes que la violence et le sexe à outrance sont bien les seules choses qui intéressent le réalisateur dans un film.

Heureusement, et malgré les nombreux points négatifs que j'ai pu citer, il faut bien dire Melancholia vaut quand même mieux qu'Antichrist (ici pas de renard parlant ou de volatile immortel, c'est déjà ça) même s'il faut bien avouer que la différence de qualité entre les deux films n'est pas vraiment énorme. Il ne reste plus qu'a espérer que Von Trier ne trouvera plus jamais de gros financements pour ses films, qu'il puisse enfin rester seul avec ses lubies et son dogme au lieu de livrer des films sur lesquels des spectateurs crédules se paluchent en criant au chef-d’œuvre artistique. Il nous avait prévenu en disant que son film était une merde, je confirme.

NOTE : 1,5/10

[nicofromtheblock]

Je ne vois vraiment pas en quoi Antichrist est un film "immature" ...

[Alegas]

Bah moi je vois très bien et je suis pas le seul.

[Milkshake]

Ouai Antichrist une purge infâme quand je lis Alegas ça confirme que LVT résume maintenant son cinéma à 2/3 scènes choc collé bout à bout sur 2h de film avec une grosse couche de papier glacé au ralenti alors oui ça flatte la rétine mais sans histoire, sans thématiques, sans personnages à quoi bon faire de la belle image .... surtout si c'est pour filmer de la torture et du soft porn gratuit.

Il faut croire que ces débuts Les idiots & co c'est tout aussi consternant.

Et Gainsbourg, la plus grosse arnaque du cinéma français, tu lui enlève son nom de famille,elle aurait même pas été embauché pour jouer un punchingball dans une série AB.

[Zeek]

j'ai presque l'impression que tu parle plus d'Antichrist que de Melancholia dans ta critique tellement tu y fais référence

Franchement dire que ce film ne raconte rien et n'a aucun fond c'est vraiment n'importe quoi, tu ne l'as pas compris voilà tout. Jette un oeil sur ma critique et tu trouvera peut être des subtilités dans le scénario et la réalisation parce que là tu t'es vraiment arrêter au 1er degré du film: c'est un film de dépressif pour dépressif avec des dépressifs. Melancholia ce n'est pas du tout ça, il y a beaucoup de relation entre le scénario et la réalisation, comme par exemple l'intro qu'il ne faut pas juste voir comme une jolie intro avec de belle images, il faut la voir comme le résumer du film et que même si on connait déjà la fin on regarde le film en entier ce qui est une comparaison avec la vie, on sait qu'on va mourir mais on vit quand même notre vie.

Bah moi je vois très bien et je suis pas le seul.

si tu t'explique c'est pas plus mal.

[Alegas]

Euh Melancholia un film sur la vie non mais quoi.
Et ouais je parle beaucoup d'Antichrist vu que c'est la même qualité et que ce sont deux films liés, Von Trier le dit lui-même.
Enfin bon tout ça pour dire qu'aucun de tes arguments ne tient pas non plus la route, je crois plutôt que tu te forces à y voir quelque chose, la preuve avec ta note qui a augmentée subitement quelques jours après la vision.
Et puis bon, je pense être plus en mesure que toi de juger le boulot de Von Trier dans son ensemble : moi je me suis pas arrêté à Melancholia et j'ai eu le courage (un poil suicidaire) de voir quelques autres films de sa filmo. Sérieux, regarde Antichrist et Les Idiots et après on en reparle.

[Milkshake]

Et Dogville, Manderlay t'en penses quoi Alegas pour le coup là il y a une très bonne histoire qui vient même en filigrane raconter l'histoire des Etats-unis.

Dommage qu'il ai abandonné le projet de faire un 3ème volet, c'est le seul truc qui pourrait sauver ce réal.

[Zeek]

Euh Melancholia un film sur la vie non mais quoi.
Et ouais je parle beaucoup d'Antichrist vu que c'est la même qualité et que ce sont deux films liés, Von Trier le dit lui-même.
Enfin bon tout ça pour dire qu'aucun de tes arguments ne tient pas non plus la route, je crois plutôt que tu te forces à y voir quelque chose, la preuve avec ta note qui a augmentée subitement quelques jours après la vision.
Et puis bon, je pense être plus en mesure que toi de juger le boulot de Von Trier dans son ensemble : moi je me suis pas arrêté à Melancholia et j'ai eu le courage (un poil suicidaire) de voir quelques autres films de sa filmo. Sérieux, regarde Antichrist et Les Idiots et après on en reparle.

peut être justement t'aurais pas du voir ses autres films pour apprécier celui ci. Je ne savais pas qu'il fallait voir toute la filmo d'un réalisateur pour comprendre un film... je ne pense pas que tu sois plus en mesure que moi de juger le film simplement parce que tu as vu antichrist et les idiots, je vais même te dire j'en ai rien a foutre de qui a fait le film parce que je regarde le film, et si ma note a augmenté quelque jours après ma vision du film c'est simplement parce que j'y ai réfléchis et étant une oeuvre qui fait un peu réfléchir (si si je t'assure y a pas qu'un seul degré pour les dépressif néo-nazi) j'ai découvert des choses quelques jours après la vision du film en y repensant.

Euh Melancholia un film sur la vie non mais quoi.

cette phrase prouve bien que tu n'as rien compris au film, mais je ne t'en veut pas tellement de monde crache dessus (et sur le réalisateur aussi) que c'est difficile de ce dire que le film a du sens.

[Alegas]

Et Dogville, Manderlay t'en penses quoi Alegas pour le coup là il y a une très bonne histoire qui vient même en filigrane raconter l'histoire des Etats-unis.

Dommage qu'il ai abandonné le projet de faire un 3ème volet, c'est le seul truc qui pourrait sauver ce réal.

Jamais tenté son diptyque américain, ça me paraît vachement casse gueule mais tu me donnes envie d'essayer.

Zeek, si t'as le temps de me faire une analyse personnelle du film je serais ravi de la lire parce que franchement je vois pas. A l'instar d'Antichrist, Melancholia me paraît vraiment comme un film qui ne va absolument nulle part. Après c'est pas impossible que le film t'ai parlé pour une raison particulière mais ouais quand même je serais curieux de connaître tes pensées (parce que bon ton spoil dans ta critique c'est un peu léger, en gros tu fais que décrire les pensées d'un perso du film dans la seconde partie).

[Zeek]

Ce que j'avais a dire je l'ai dit dans ma critique, désolé si tu n'y a rien trouvé d’intéressant dans ce cas je comprend que le film ne te parle pas. Et non désolé je n'ai pas le temps de faire une analyse personnelle du film et puis je n'en ai pas la prétention.

[Alegas]

Tu sais c'est pas prétentieux de juger et analyser un film à sa manière. C'est fait pour.

[Heatmann]

Bah moi je vois très bien et je suis pas le seul.

bein dit , +10