[Waylander] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Predator 2 j'aime vraiment,

[Heatmann]

Ah bah la , tout comme way , bonne review j'aime bien Predator 2 sympa , mais juste sympa quoi

[Pathfinder]

J'adore cette suite! Et le Blu-ray lui rend justice avec une image à tomber.

[Alegas]

3ème opus hommage au western classique , la saga ne se conclut pas par le meileur épisode hélas. Pourtant, formellement il y a de l'idée (surtout du pompage de plans inhérent au western) mais sans scope ni une bonne exploitation des paysages, on oublierait presque qu'il s'agit d'un western. Niveau mise en scène ça se rapproche plus des vieux films qui ne bénéficiait pas du scope d'ailleurs. Pas dérangeant mais, cet opus qui aura du terminer la saga en beauté ne se permet pas grand-chose au final hormis des scèens basiques vues et revues dans des westerns et bien mieux mis en boite.

Les personnages font du sur-place sur-place et le background de Doc est assez minable et malgré tous les codes du western repris ici, on est en droit d'affirmer que le cinéaste ne s'est pas foulé. Hommage pour les Nuls à un genre qui a permis au cinéma de s'étoffer et de produire en masse, Back to the Futur 3 lorgne essentiellement du côté Américain et classique du genre (même le clin d’œil au spaghetti est en fait une esbroufe pour surtout jeter des fleurs à Clint). Dans l'ensemble c'est agréable, attachant mais ça reste l'épisode le moins bien écrit, le plus à vocation épique et qui ne l'est malheureusement pas (on a quelques bonnes cavalcades mais ça va pas plus loin), et c'est vraiment celui où les personnages secondaire sont vraiment au second plan, sans aucun relief. On se satisfaire de l'humour toujours bien présent (la danse de Michael Jackson par Marty )


Le 1er et le second se permettait des story line multiples avec des personnages au temps de présence bien équilibrés. Les répliques étaient cultes, les apparitions aussi mais dans ce 3ème film faut vraiment les chercher. Biff est aussi absent du film, Strickland idem, Marty n'évolue pas, Doc prend un peu d'épaisseur et tout le reste (le double de Marty, l'ancêtre de sa mère etc...) ne bénéficie en aucun cas d'un minimum d'écriture. C'est donc vraiment un final décevant, mal rythmé, déséquilibré et même pas si divertissant que ça auquel nous avons affaire. Bon et puis c'est quand même vachement répétitif les Retour vers le Futur. tout est cohérent, tout se recoupe bien et c'est bien plus intelligent qu'il n'y parait mais c'est loin d'être une grande trilogie. Le statut de culte est mérité parce que ça reste divertissant, fun, quelques bonnes idées mais au final c'est 3 films très similaires dont un 3 légérement insipide qui met trop de côté tout ce qui faisait le charme des 2 autres et même sa mis en scène plus léchée et plus jolie ne rehausse pas le niveau.

[Logan]

Autant j'adore les deux premiers autant celui la il me gonfle avec son côté walt disney et sa love story enervante, en plus la conclusion est pas des meilleurs, dommage.

[Waylander]

Ouais la love story elle est super chiante et bien appuyée. trop sérieuse et en même temps trop légère dans le ton. Mais bon dans les westerns classiques c'est exactement comme ça. Le problème c'est que le film colle trop bien à ce qu'il rend hommage au lieu de juste triper avec les codes Zemeckis balance tout sans le personnaliser.

[Scalp]

De loin le mieux réalisé des 3 ( qui ne sont pas des films transcendant niveau réal )

[Dunandan]

SPOILERS

L'ouverture du film est sublime avec des photos d'archives d'une humanité qui commence joliment avec la nature, les paysans, le petit garçon qui pêche puis la suite des photos présentées deviennent de plus en plus négatives avec l'industrie, les poteaux électriques, la surpopulation, et le montage s'accélère sur fond musical nostalgique rythmé exprimant nécessairement la douce et folle ironie de notre évolution.

Classique et précurseur d'un genre (le post apo et dans une moindre mesure la fiction spéculative) au même titre que Thx1138 ou 1984, Soleil Vert (titre trompeur puisqu’on réalité le titre anglais veut dire "Soja vert") peut se targuer d'avoir été très avance sur son temps sur le fond: la terre est surpeuplée, l'océan se meurt, le plancton disparait, la pollution a détruit la couche d'ozone ce qui provoque une forte hausse de la température et le temps est à la disette. Les foules font la queue pour un bout de nourriture chimique verte et la vraie boustifaille est devenue très rare sauf pour les puissants (les riches). Écologie, inégalité sociale, cité totalitaire coupée du monde (la campagne est interdite), complot des lobby , flics corrompus, émeutes et désordre (là c'est assez gentillet par contre et je trouve que le film exploite très mal ses atouts) etc...La toile de fond est excellente et pour l'époque, indétrônable. Malgré tout, le film parait aujourd'hui un peu plan-plan et fainéant dans son montage , ses péripéties et son écriture. Jamais profond, un peu trop en retrait quant à la dite toile de fond et les acteurs du film sous-exploité ne permettent pas au film de vraiment gagner en épaisseur. L'émotion est très avare mais parfois présente (simple mais efficace et très honnête) comme la scène du diner entre les deux colocataires qui (re)découvrent la saveur des aliments naturels avec un sourire et un enthousiasme attachant :

Le personnage interprété par Edward G. Robinson est paradoxalement celui auquel on s'identifie le plus: il est le témoin rescapé d'un passé multicolore où les éléments de la Nature se déchaine parfois avec violence mais surtout avec grâce, volupté et fraicheur. Source de notre propre existence, elle ne résiste pas à l'Homme. Tout est devenu suffoquant, invivable, irrespirable, le ciel lui-même semble s'être enfuit sous les fumées jaunâtres et verdâtres. Les rares souvenirs proviennent d'un clan de vieillards occupés à raviver la cutlure et l'enseignement afin que l’Humanité et le monde qui se met puisse posséder une "mémoire" vu le désordre qui l'anime en 2022. Les gens dorment dehors,sur des escaliers et s’entassent dans les rues ou dans le dernier refuge d'espérance: l’Église (qui n'échappe pas à la violence: headshot pour un prêtre , coup de couteau dans le bide d'un poursuivant et c'est là que se fait arrêter le héros du film, détenteur d'une vérité secrète qui mourra certainement avec lui)

La mise en scène est très honnête, de bonne facture avec un super scope assez statique pour épouser encore une fois l'ambiance quasi dépressive de l’œuvre. Le gros problème vient de l'intrigue : pas passionnante pour un sous avec cette pseudo enquête par un mec habillé comme un plombier et 90% du cast est bien trop au second plan. On ne peut pas dire que ce soit bien ficelé, ni haletant ni prenant. Le rythme est assez lent, l’atmosphère très silencieuse (pas muette) devient parfois soporifique ce qui engendre un certain ennui pendant le film. Le scénario tente de nous intéresser par les multiples protagonistes qui ne servent quasiment à rien malgré une tentative évidente de taper dans une histoire à tiroirs/complot/cliffhanger. Dommage que trop d'aspects intéressants du film sous trop au second plan. Reste le personnage de Charlton Heston assez sympa, nonchalant, qui se permet tout et se sert sans demander. Il est comme un enfant qui découvre pour la première fois certains plaisirs naturels (la douche chaude, le savon...).

Le final est assez intense et on retrouve même la force de l'ouverture du film avec le vieux qui se décide à mourir euthanasié (là aussi le film avait de l'avance ) sur du Tchaikovsky et du Beethoven en contemplant virtuellement les fragments d'un monde désormais en perdition dont seule la mort peut nous délivrer :

La fin très pessimiste montre l'Humain comme détenteur d'une conscience qu'il pourrait écouter mais dont il refuse les conseils : la cupidité nous rend aveugle. Les puissants enterrent petit à petit le monde (les ressources s'épuisent et , afin de survire et de gagner de l'argent tout en en dépensant quasiment pas, ils fabriquent de la nourriture avec des cadavres humains) tout en étant lucide sur le destin qui nous est réservé (cf: le meurtre du William Simonson qui accepte sans broncher sa mort car elle est "nécessaire") tandis que les plus faibles ne lèvent pas ou peu le petit doigt et, même quand la vérité leur pète aux yeux.

[jean-michel]

J'aime bien ton texte assez recherché, un bon film qui a assez bien vieilli je trouve.

[elpingos]

J'approuve

[Scalp]

Faut que je le revois celui là, mais de mémoire c'est loin d'être le meilleur film de Fleischer.

[elpingos]

Ouaip mais pour un film d'anticipation "old school" il vieillit vraiment très bien.. (surtout en terme d'ambiance car c'est vrai que l'intrigue en elle même est plutôt pauvrette)

[caducia]

Vu il y a longtemps mais excellent.

[Logan]

C'est un label au rabais ça dés 7/10

[Alegas]

:shock: Grosse déception.Entre un casting mauvais et sous exploité au possible, des personnages pas du tout écrit, une intrigue minable et un background transparent, Le loup garou de Londres n'est en réalité (pour l’époque) qu'une démo des maquillages et d'SFX à l'ancienne de Rick Baker parce qu'au final le film est très fade, très sobre, il se passe globalement que dalle et à part une transformation sympa et une scène assez sympa bah il reste pas grand-chose. On dirait d'ailleurs bien plus une comédie qu'un film fantastique sur fond de drame ou de tragédie. Très court, un final hommage à King Kong, le taux d'hémoglobine reste conséquent, les attaques du loup-garou sont nulle à chier (en gros Landis il filme juste ses victimes de face qui font mine de regarder face à elle et dire "qu'est ce que..?! Seigneur !" et là on a gros plan super rapide d'une peluche qui fait mine d'ouvrir la gueule et d'attaquer.

Le design final du loup-garou il est assez horrible (pataud, court sur patte , lourd) et à part un plan dans le métro qui n'est pas trop mal, la gestion du monstre et le suspens qui l'entoure c'est 0 quoi. L'humour est malvenue(pourtant on peut vraiment sa marrer lors de quelques plans mais le film n'est pas clairement établit sur son style et son traitement: ça passe du comique au sérieux le plus total , du coup sur certaines scènes, doit-on rire ou avoir peur ? ) tout va trop vite, on était en droit d’espérer une psyché mi-humaine mi-loup garou plus poussée avec une introspection, un combat acharné entre deux pôles, un mystère envoutant qui camoufle la bête pour la rendre effrayante et/ou attachante mais là c'est très basique. Landis avait écrit le scénario à ses 19 ans...
Même l'ambiance du film est loin d'être top. Les caméo du pote mort-vivant c'est plus ridicule qu'autre chose surtout la fin dans la cinéma avec un grand-guignolesque du plus mauvais effet.

On croirait un film brouillon qui n'a jamais aboutit à une version finale. D'ailleurs la fin est expédiée en 2 secondes et démontre bel et bien que le film n'a que peu d'intérêt pour le genre. Les codes les plus pourris sont respectés à la lettre (love story, les bouseux de la campagne pas aimables et qui cachent des choses etc...) mais ceux qui ont de l'importance comme la gestion d'une atmosphère fantastique, une intrigue mystérieuse à l’arrière gout occulte avec quelques rebondissements, une interprétation viscérale et une mise ne place efficace qui saurai prendre son temps...Le Loup Garou de Londres enchaine les péripéties avec insipidité (non parce que là la story line avec le médecin qui fait son enquête sur des bases pas crédibles du tout , la nana pour qui un type qui dit que c'est un loup-garou bah c'est pas grave je le kiffe quand même et puis bon le suspens absent ça fait mal : les personnages qui entourent le lycanthrope se doute direct d'un truc, admette directement ce qui 'il est etc...), inefficacité et , pour ma part, je n'ai jamais "cru" au film, au personnage et au fond du récit. 2 bonnes scènes