[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

C'est bon les pâtes.

[Criminale]

La vie est donc parfaite.

[Alegas]

Papillon Franklin J. Schaffner - 1973

No one is innocent

Un grand film d'aventure qui n'a pas pris une ride, car oui plus qu'un film de prison ( dont il respecte les codes ) c'est avant tout un grand film d'aventure ( et même un survival par moment ).

C'est donc l'histoire de Papillon ( tiré d'un roman autobiographique pas si biographique ), un détenu innocent ( enfin c'est lui qui le dit ) qui au lieu de se battre contre l'injustice fera tout pour s'évader et petit à petit le film se transforme en ode à la liberté ( le très beau passage chez les indiens notamment ) avec un Papillon qui survivra à tout dans des conditions extrêmes ( le bagne c'est clairement pas un club de vacances mais ça en rajoute jamais dans la violence ). La mort est omniprésente et personne y fait attention, y des prisonniers morts de partout, voir ce passage où c'est la pause repas et où il se partage la part du mort en mangeant à coté de sa dépouille, c'est leur quotidien et personne s'offusque.

Le film ne souffre d'aucun problème de rythme alors que ça dure 2h30, y a un toujours un rebondissement, on reste captivé par cet homme motivé qui ne baissera jamais les bras, la fin est vraiment puissante avec la dernière ligne de dialogue entre Dega et Papillon.

La réal classique et pleine de savoir faire de Schaffner s'avère très efficace et il se révèle très bon lors des nombreuses séquences muettes, le film est assez peu bavard au final avec notamment de longue séquence de 15 minutes sans aucun dialogue notamment le passage dans la prison du silence séquence vraiment marquante où l'on souffre avec Papillon et celui chez les indiens où il retrouve un peu de quiétude et un bonheur éphémère. Y a des passages très visuelles qui fonctionnent à merveille comme le rêve de Papillon qui se revoit condamné au milieu du nul part.
Et puis les décors sont merveilleusement retranscrit on voit bien que ça a pas été filmé en studio.

Hey you bastards, I'm still here.

Steve McQueen livre ici une des ses prestations les plus mémorable, il joue vraiment, il est pas juste McQueen le tough guy le plus cool de l'histoire du ciné, non il livre une performance touchante ( qui préfigure un peu Tom Horn ), la déchéance physique de son personnage est une entière réussite ( au début on se dit McQueen nous refait la Grande Evasion mais très vite on se rend compte que ce sera pas aussi cool, c'est d'ailleurs très intéressant d'avoir choisit McQueen car on est tellement habitué à le voir s'en sortir le sourire en coin que le voir souffrir comme ça surprend vraiment ), Dustin Hoffman est plus en retrait, bon c'est le perso qui veut ça aussi et il livre une prestation dans sa lignée de l'époque ( actors studio quoi ), sa relation avec Papillon jamais surlignée est une vrai réussite ( on croit à leur amitié alors qu'au final ils ont pas tant de scène en commun ), le reste du casting est fait d'acteur peu ou pas connu mais tout le monde s'en sort très bien.

Jerry Goldsmith livre un score une nouvelle fois parfait, une BO envoutante du début à la fin.

Mon Schaffner préféré derrière le méconnu Seigneur de Guerre, un grand film.
A noter que malgré le réal et le casting le film est considéré comme un film français. Le genre de film dont on oserait pas faire un remake, personne ne peut remplacer McQueen, faudrait être sacrément débile pour le croire.

8,25/10

[jean-michel]

excellente critique!!! celui là il faut que je le revois ce soir!!

[Scalp]

The Crossing Guard Sean Penn - 1995

Belle déception, alors si Nicholson et Morse sont géniaux, la forme m'a paru bien pauvre et l'histoire m'a bien emmerder, une énième histoire de vengeance/rédemption qui tourne un peu en rond ( ça s'étend sur 3 jours et il se passe rien ) et qui ne propose rien de bien intéressant à suivre ( les personnages sont traité sommairement je trouve ) et j'ai trouvé le métrage très stéréotypé avec notamment plein de séquence en montage parallèle loin du meilleur effet ( surtout quand on se tape 50 scènes avec Nicholson au pute ).

Le film fait un peu penser à du Cassavetes et Cassavetes c'est du cinéma chiant et moche ( bon ici c'est moins moche que chez Cassavetes quand même ), l'angle choisit par Penn est donc un pur drame se concentrant sur les 2 personnages : le père vengeur ( excellent Nicholson malheureusement on se fout un peu de ce qui arrive à son personnage, je voyais Nicholson au strip club au lieu de voir un père détruit par la perte de sa fille ) et le détenu plein de remords ( excellent David Morse, peut être son meilleur rôle ) mais voilà ça reste vraiment stéréotypé et la fin m'a achevé, alors certains la trouveront surement trop belle et humaniste moi je l'ai trouvé trop niaise et carrément trop facile, le film étant d'ailleurs un peu facile ( genre Morse il est bien gratiné son perso et on lui rajoute une love story bidon qui sert vraiment à rien avec Robin Wright ( aussi mauvaise que d'habitude ) ).
Bon alors je demandais pas une approche coréenne de la vengeance mais un truc avec un peu plus de couille j'aurais préféré
Heureusement y a des séquences qui sortent du lot et la première rencontre entre Nicholson et Morse est une vraie réussite, de loin la meilleure scène du film, la seule avec une vrai intensité dramatique et un tant soit peu de suspens ( la mieux dialogué aussi, car le reste du film j'ai trouvé ça très mal dialogué pour un film de cet acabit ).
La réal dans l'ensemble je la trouve plutôt fonctionnelle, mais le générique avec Bruce Springsteen et Nicholson au ralenti c'est une grosse tuerie.
Sinon y a Anjelica Huston et elle est un peu moins mauvaise que d'habitude, ce qui ne veut pas dire qu'elle joue bien pour autant.

Du drame sans saveur et sans subtilité, en attendant de revoir Indian Runner, The Pledge reste mon film préféré de Penn.

5/10

[Val]

Le film fait un peu penser à du Cassavetes et Cassavetes c'est du cinéma chiant et moche ( bon ici c'est moins moche que chez Cassavetes quand même )

Genre !
T'as vu que Gloria qui était une commande, donc bon...

[Scalp]

J'ai vu d'autre Cassavetes en fait, mais jamais en entier

[Heatmann]

Du drame sans saveur et sans subtilité The Pledge reste mon film préféré de Penn.

pareil , pour ces 2 declaration , bien chiant ce crossing guard et surtout trop "lourd" , c est bon on a compris le trip de nicholson , si on aurai pue passer a un truc plus travailler, parcque 2 h la dessus

[Dunandan]

Libre Comme le Vent Robert Parrish - 1958

SPOIL !!

Bon petit western que voilà, presque atypique j'ai envie de dire, alors la fin d'un époque et la frontière entre le bien et le mal très mince on a déjà vu mais le film se paye le luxe de se terminer avec 2 trucs qu'on trouve très rarement dans un western : Cassavetes ( le personnage qui ressemble le plus à un bad guy ) se suicide ( un suicide comme ça c'est du jamais vu pour ma part, d'ailleurs cette scène avait valu au film d'être interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie ciné en France ) et le personnage principal ne tire pas un seul coup de feu du film, le climax final est un anti climax total avec une résolution vraiment dramatique.
La confrontation fraternel c'est un classique du genre et ici c'est plutôt traité correctement avec la fascination de Cassavetes pour son frère ( et pour les armes ) qu'il voudrait surpasser dans l'art du colt ( j'aime beaucoup comment c'est traité avec Taylor qui sait que c'est de sa faute si son frère est devenu comme ça et il ne peut rien faire pour le changer et c'est son passé de tueur qui va faire basculer le petit frère dans la violence, d'ailleurs la transformation du personnage de Cassavates est très réussit je trouve ) et bien entendu l'affrontement entre les 2 est inévitable.
Malheureusement le personnage du vieux propriétaire terrien est raté, beaucoup trop moralisateur.

Le script est pas signé par n'importe qui puisque c'est Rod Serling et il livre notamment des dialogues vraiment très bon.

I don't think that Tony ever did get born. I think that somebody just found him wedged into a gun cylinder and shot him out into the world by pressing the trigger.

L'intro est vraiment excellente avec Charles McGraw en tueur ce qui de suite renvoi au film de Siodmak Les Tueurs, ça pose une vrai ambiance réussit, bon le film après s'éloigne de cette ambiance sauf pour la scène du duel vraiment excellente ( d'ailleurs ce que je préfère c'est l'après duel où on se paye des verres avec le cadavre encore chaud en arrière plan ), le reste du film étant plus tranquille niveau ambiance.
La réal est plutôt bonne dans l'ensemble avec un beau cinemascope malheureusement le studio a refait tourner des plans de studio par Sturges et ça fait un peu tâche avec le reste du film ( tout ça pour faire paraitre Taylor moins vieux ), sur un plan on est en extérieur puis paf gros plan et on est en studio, c'est vraiment pas top, le climax final commence super bien avec un travelling suivant les pas de Taylor puis l'aspect bucolique du paysage donne un drôle de coté à la séquence :
Quelques plans sont très inspiré, j'aime beaucoup celui avec les balles sur la table et celui où Cassavetes tire dans son reflet dans l'eau ( un plan annonciateur de la fin ).

Robert Taylor, loin d'être dans les meilleurs acteurs de l'époque, fait le job mais bon c'est assez limité comme jeu ( enfin il a quand même le charisme nécessaire pour son personnage à l'autorité naturel ), Cassavates est bien il a une vrai présence, un vrai charme mais il a tendance à un peu trop surjouer par moment c'est dommage car ça pénalise un peu le personnage, Julie London est juste là pour pousser la chansonnette ( enfin elle a une excellente scène, celle après le duel où elle s'éloigne de Cassavetes )

Un film qui m'a pas mal fait penser à du Anthony Mann ( en gros tout les westerns avec Stewart ), tant au niveau de son contenu que de sa forme ( sauf que chez Mann on a Stewart et Stewart c'est autre chose que Taylor ), en tout cas avec les films de Mann et Vera Cruz c'est le genre de western qui préfigure vraiment l'arrivé des films de Peckinpah ( pour le coté fin d'une époque et d'un mode de vie avec la fin des Open Range car bon on est encore loin de l'ultra violence et des personnages peu recommandable de chez Bloody Sam ), du bon petit western des 50's.

7/10

[Waylander]

Charles McGraw c'est clair que c'est dommage que ce ne soit pas un personnage plus exploité. Son intro est vraiment pas mal. Mias qu'i lse fasse tuer comme une merde c'est cool aussi.

[Eikichi Onizuka]

Arizona Junior Coen Bro - 1986

Décidément j'ai vraiment du mal avec les comédies des Coen, à part Big Lebowski et à un degré moindre O'Brother j'en aime aucune autre, alors Raising Junior c'est moins atroce que Intolérable Cruauté ou Burn After Reading mais j'ai vraiment pas trouvé ça génial alors oui comme toujours y a des grands moments de réal ( encore un passage à la Evil Dead avec la caméra ultra rapide ), oui la longue intro en voix off est génial, oui quand ça part en Slapstick c'est fun mais a coté j'ai trouvé le film poussif malgré la courte durée j'ai trouvé le temps long et ça manque clairement de rythme.

Comme dans tout les films, le casting est inattaquable, Cage trouve ici vraiment un de ses meilleurs rôles, il est génial de du début à la fin, Holly Hunter est pas trop mal ( mais bon ça reste Holly Hunter quoi ), Goodman et Forsythe sont géniaux.
Le score "autre" de Burwell est sympathique mais par moment je le trouve insupportable.
Très déçu dans l'ensemble, heureusement que le casting est content d'être là et que la réal fait très bien le boulot car pour une comédie me suis quand même bien fait chier.

5/10

[Pathfinder]

Jamais vu, va vite falloir que je decouvre ça!

[Milkshake]

The Crossing Guard, il est pénible ce film Seann Penn effectivement il ne s'y passe rien du tout.

Le coen je vais aussi tenté de le découvrir même si les Coen et la comédie pure c'est souvent assez lourd exception faite de The Big Lebowski.

[Scalp]

The Killing Kind Curtis Harrington - 1973

Accusé à tort de viol, Terry passe 2 ans en prison. A sa sortie, il reprend sa vie monotone au sein de la pension tenue par sa mère. De nature timide et fragile, il se met quand même en tête de se venger de ses accusateurs. Alors que les victimes s’enchaînent, il est régulièrement espionné par la voisine de la maison d’en face, une jeune femme frustrée, vivant avec son père.


Nouvelle collection de Artus de sois disant film d'horreur des 70's, d'horreur ici on a que le titre, m'attendais à un truc un peu glauque ou malsain et je me retrouve avec un truc au look de téléfilm tout gentillet ( j'exagère à peine ).
C'est assez chiant du début à la fin, prévisible pratiquement de bout en bout ( sauf la fin, y avait 2 possibilités ) et avec une réal bien pourrave ( bon je suis un peu méchant là, on peut sauver quelques petits trucs genre un arrêt sur image mais bon devant la nullité global du truc c'est pas 1 pauvre idée qui sauve la mise ne scène ).
On suit donc un tueur au pulsions refoulé ( John Savage guère convaincant ) qui entretient une relation incestueuse( ou presque ) avec sa mère envahissante, personnage aussi bien écrit que la mère dans Black Swan, c'est dire, quoique ici elle est quand même moins soulant et cliché notamment grâce à la fin du film, les 4 dernières minutes sont vraiment bien et font que je met pas 0 ) et qui va buter son entourage tranquillement ( c'est pas un tueur excentrique, non il y va calmement ) et se faire draguer par sa voisine chaude du cul qui passe son temps à l'épier ( personnage qui disparait un peu trop rapidement, c'était le seul perso intéressant du film ).
On s'emmerde ( l'enjeu du film n'étant pas de savoir qui va survivre ou mourir mais de voir comment va évoluer le tueur, genre couchera t'il avec sa mère, sodomisera t'il sa voisine, bouffera t'il le chat, donc intérêt zéro ), y a pas de rythme et à part la fin y a vraiment rien à sauver du film, ça rappel forcément Psychose et donc ça fait beaucoup de tort au film ( surtout qu'en plus prendre les personnages identique on se tape un meurtre sous la douche ( séquence bien nase ).
Film inconnu ( comme son réal ) des 70's qui gagne a le rester.

Je suis gentil je met donc le seul plan réussit du film :

2,5/10

[Logan]

438 : Mysterious Skin ( DVD VOST ) : 4/10