Ah ça fait un moment que tu as pris l'avatar du film je me demandais si tu l'avais vu... Je l'ai récupéré en albanie mais toujours pas maté, comme tu dis une sortie française est pas à l'ordre du jour Tiens AnnaSophia a bien grandi, elle fait ses 18 ans cette année, on va voir si elle passe le cap et devient une nouvelle Portman ou Johansson...
TUCKER & DALE FIGHTENT LE MAL Eli Craig - 2010 7,5/10
Pour son premier film, le réalisateur américain Eli Craig réussit l’exploit de rivaliser avec la référence du genre : Shaun of the dead. Il y a eu pourtant de multiples tentatives plus ou moins infructueuses ces dernières années et voilà que débarque ce petit film qui fait le tour des festivals en attendant une probable sortie en DTV …
Le film nous raconte donc l’histoire de 2 potes à l’allure un peu "négligée" qui partent en week-end à la campagne et accessoirement retaper une vieille maison que l’un d’eux vient d’acheter. Mais sur leur chemin, ils vont faire la rencontre d’une bande d’étudiants venus faire la fête. Ceux-ci ont des idées bien arrêtées sur les habitants du coin et la paranoïa les guette …
A travers les aventures de ces 2 héros à l’apparence de rednecks, le réalisateur arrive à digérer toutes les figures du film d’horreur afin de les inverser pour notre plus grand plaisir. Les méchants ne sont pas ceux qu’on croit et Eli Craig s’amuse avec les codes du genre pour retourner l’intrigue et nous amener sur un terrain original bien que parfaitement connu.
En effet, on a affaire ici à une bande de teenagers qui, d’habitude, sont les victimes dans ce genre de film. Suite à un quiproquo lié aux aprioris transmis par ces dit-films, les "rednecks" deviennent les chassés alors que les adolescents deviennent les chasseurs un peu malgré eux. De cette situation découle une série de malentendus provoquant un "body count" ne cessant de s’alourdir.
A la manière du duo Simon Pegg/Nick Frost, le duo Tyler Labine/Alan Tudyk fonctionne parfaitement et devient vraiment attachant. Leur côté simple d’esprit participe à nous faire rire car ce qui parait être une évidence ne l’est pas du tout pour eux et ils élaborent des hypothèses improbables. A leur côté, Katrina Bowden joue avec brio la belle blonde dont le héros est amoureux. Là aussi, les clichés sont détournés puisque sous son apparente superficialité se cache une ouverture d’esprit qu’on ne soupçonnait pas. Le reste du casting s’en sort bien également même s’il est forcément moins attachant.
Côté référence, il y a de quoi faire. Le réalisateur connait ses classiques sur le bout des doigts et ne se gène pas pour le faire savoir. Mais ses clins d’œil au genre ne se font pas de manière balourde mais par petites touches. La vieille cabane dans les bois qui renvoie à Evil dead, Tucker qui brandit une tronçonneuse à la Texas chainsaw massacre, Dale qui sort de la brume à la Vendredi 13, … Et puis on a le droit à une scène avec une broyeuse à bois qui rappelle forcément Fargo ! Les effets gore sont d’ailleurs fort sympathiques sans non plus en faire trop.
Katrina Bowden : le fantasme de tous les geeks
Au final, Eli Craig réussit là où pas mal de réalisateurs se sont cassés les dents. Alliant humour, gore et référence au genre, Tucker & Dale devrait satisfaire tous les fans de films d’horreur. Espérons que ça ne soit pas un essai unique et que le réalisateur confirmera comme l’a fait Edgar Wright de l’autre côté de l’Atlantique. La comédie d’horreur US a-t-elle enfin un digne représentant ? L’avenir nous le dira.
Celui ci il a l'air grave sympa, je vais me le faire sous peu je pense, y avais une nuit grindhouse la semaine derniere avec aussi Hobo mais j'avais pas le courage jusqu'à 6h00 du mat.
Logan a écrit:Celui ci il a l'air grave sympa, je vais me le faire sous peu je pense, y avais une nuit grindhouse la semaine derniere avec aussi Hobo mais j'avais pas le courage jusqu'à 6h00 du mat.
Complètement d'accord sur ce Tucker and Dale même si j'ai senti une petite baisse de régime vers le milieu/fin du film, voir les jeunes se faire tuer involontairement ça passe un peu mais ça commençait à être redondant sur la fin. Niveau acteurs, Labine est un peu en mode automatique, ça change pas vraiment des rôles qu'il a joué jusqu'ici mais comme toujours j'ai adoré Alan Tudyk qu'on voit vraiment trop peu souvent à mon goût.