La Planète des singes (1968)de Franklin J. Schaffner
9.50/10
Synopsis : Egaré dans l'espace-temps, un engin spatial américain s'écrase en 3978 sur une planète inconnue. Les astronautes Taylor, Landon et Dodge découvrent que les hommes primitifs de cette planète mystérieuse sont placés sous le joug de singes très évolués...
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Je n'ai aucune objectivité sur ce film. Pour moi c'est un chef d’œuvre de la science fiction. Je suis fan. J'ai découvert le film et ses suites, ainsi que la série qui en a découlé, lors de mon enfance. J'ai même revu à la hausse le film, qui était déjà bien haut, quand je l'ai revu plus âgé et je viens de me faire offrir le coffret des 5 films+la série en DVD (même si mon rêve aurait été d'avoir la tête de singe collector
).
J'ai vu l'affreux film de Tim burton, et même l'efficace opus 2011 (même si en effet, il y a des défauts).
Revenons à celui de 1968.
Un petit cocorico car le livre, dont est adapté le film, a été écrit par un français : Pierre Boule.
Et il a notamment été adapté par Michael Wilson qui fut blacklisté au temps du McCarthysme, alors qu'a fait Wilson ? il a mis des petites références ici et là dans le film. N'oublions pas l'époque à laquelle fut fait le film : lors de la guerre froide avec la peur de guerre du nucléaire.
Énorme mention pour le score de Jerry Goldsmith qui est juste mythique et qui colle parfaitement à l’excellente réalisation de Shaffner : c'est simple dès que j'entends les cornes à l'apparition du gorille sur le cheval devant un Taylor éberlué, j'en ai des frissons.
Comment parler de la planète des singes sans parler de la révolution du maquillage ?
Même aujourd'hui, je ne le trouve ni kitch, ni has been mais je sais que je ne suis pas objective dessus car je préfère de loin ce maquillage aux images de synthèse.
Roddy McDowall sera apparu dans 4 des 5 films en entre 1968 et 1973 (son personnage est dans le 2 mais il ne l'interprète pas) et dans la série. Il est le personnage (même si il en interprète 3 différents) qu'on associe à la planète des singes. Son personnage de César est plus intéressant et lui donne de l'étoffe, reste que Cornelius est très sympathique et apporte des touches d'humour.
La également sympathique Zira est pourtant plus mis en avant que lui dans ce 1er film. Beaucoup aimé sa relation avec Taylor.
J'aimais l'acteur Charlton Heston avant de savoir ce que l'homme était/est devenu donc je ne change pas d'opinion sur le grand acteur qu'il fut dans les quelques films que j'ai vu avec lui et où il est magistral (les dix commandements, la planète..., sous le plus grand chapiteau du monde, 55 jours de pékin). Blasé, aigri, son personnage sans attache accepte la mission car il veut découvrir mieux que les êtres humains. Il découvrira ...."
sa destinée"
Spoilers !!
Vu que je faisais une référence à sa fameuse phrase à la fin du film, je voulais dire que j'aime également beaucoup le personnage du Dr Zaïus, personnage ambigüe. Il apparait comme froid, dur mais est en fait terrifié. Il ne se rend pas compte que les différences de classe et le racisme primaire sont parmi les pires choses que l'être humain puisse faire et qui est une des raisons qui ont l'amené a faire ce qu'il a fait dans le film (voir le légendaire final).
Un film qui prendrait donc écho même de nos jours, n'est-ce pas ?
par aurélie » Mer 07 Sep 2011, 22:45 
