[Waylander] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Ah bein ça fait plaisir de lire ça, certains devraient en prendre de la graine.

[Heatmann]

putain ouai comment tu a changer d avis sur le film , T'est bon pour kiffer croiz de fer milk est cause perdue , mais toi , tu evolue et te nourri bien
a toi maintenant les plaisir de decouvrir ride the high country , pat garret ect ...

[Milkshake]

ça y est le comité du bon gout a doré la pilule à l'un de leur fanatique

Attention j'ai Straw Dogs en stock que je vais voir d'ici peu ça, on verra si je suis irrécupérable sur Peckinpah.

[Scalp]

Regarde le pas, Peckinpah c'est pas pour toi, faut avoir bon gout pour apprécier.

[Heatmann]

ah bah c est clair , straw dogs t'aimera pas , sur et certain .... pat garret non plus essaye meme pas , croix de fer encore moins car c est encore plus "peckinpien "

par contre tu l avait deja vue Young victoria ou pas ?

[Waylander]

ça y est le comité du bon gout a doré la pilule à l'un de leur fanatique

Straw dogs je le reverrais pas à la hausse je pense ou de peu.
Je suis pas fanatique mais faut avouer que parfois on voit pas les bons films aux bons moments et ça peut gâcher leur intérêt. J'ai du voir 30 westerns depuis ma première vision de Wild Bunch (et je l'avais pas vu en entier , ce qui aide pas à bien juger un film) et j'ai pris une claque.

[jean-michel]

et bien! impressionné par tes dernières critiques!!! ont vas bientôt pondre des romans vu l'inflation des lignes de nos textes!! il y en a à l'extérieur qui vont commencer à venir pomper des textes!! c'est déjà arrivé!!

[Waylander]

[jean-michel]

Eh oui! niko06 je crois.... qui avait retrouvé un de ses textes dans un blog!

[Waylander]

3ème film explorant l'univers de Conan le Barbare, Red Sonja est une honte cinématographique absolue. Le réalisateur de Conan le destructeur fait encore pire et enfonce littéralement le mythe d'Howard dans les caves les plus profondes de la honte et de la bêtise. Aucune ambition, jamais épique, un Ennio Morricone qui fait pâle figure après un Poledouris "berserk", des scènes toutes plus ridicules les unes que les autres et des dialogues à mourir de rire. La dramaturgie doit être celle qu'on apprend en maternelle des écoles de cinéma avec des raccourcis et des facilités grosses comme la Lune (Conan qui sort toujours de nulle part, un monde soit disant vaste mais les personnages en 100m ils tombent toujours sur les bons endroits , et puis on voit que dalle de ce monde. Un des plans les plus marquants du film c'est quand même Red Sonja (toute propre, toute fraiche avec un background aussi remplit que mes bourses après avoir maté les Bricol's girls) qui regarde au loin, on voit un orage mais ya que dalle à part des montagne et là elle demande à Conan c'est quoi la cité au loin. ).

Les combats sont d'une nullité affligeante avec un Conan qui sautille on sait pas trop pourquoi, des sauts périlleux bidons, des chorégraphies à chier, le réalsiateur aurait peut-être du découpé un pue plus et nourrir ses combats par plusieurs plans différent pour donner du punch parce que les carences des acteurs se font ressentir: ils sont lents, c'est trop calculé et c'est jamais crédible et même le gamin du film parait bien plus rapide et plus précis et technique que les pseudo grands guerriers du film. 4 personnages pourris et pas attachants tellement c'est con, 3 décors, une méchante qui sait pas trop ce qu'elle fout là et à aucune moment on comprend ses ambitions. Elle trouve l'objet de sa quête dès le début du film, les armures ont certainement été dessinées par un gamin de 3 mois, on se fait chier, l'aventure est torchée en 1h20 (et puis de toute façon ya pas d'aventure). Le film est involontairement drôle, c'est encore plus parodique que le second Conan et faut voir le niveau quoi :

Dans l'antre de la méchante ya un sorcier qui peut voir ses ennemis avec un miroir magique et genre quand il le déclenche c'est resté sur une ancienne vision d'une meuf a poil qui danse et là il se dépêche de changer et de mettre Conan et Red Sonja..

Ou encore le dialogue entre le petit et la guerrière quand il veut qu'elle l'entraine :

Elle:" Il y a dans ta main trop de raideur, sois plus doux tu vois ? "
Le gamin: " Tout doux tu dis, c'est doux ça? " en souriant


Bon allez je vais être clément parce qu'un gamin se fait écarteler et que ce même môme se bat contre un adulte. Sinon la méchante possède une grosse araignée qui fait du sur place en bougeant ses pattes et elle est super naze , elle fait rien, on la voit une fois, et elle est plus là par la suite Le seul monstre du film c'est comme un manège sur lequel on monte et c'est tout. C'est amusant, ya rien de dangereux, même le gamin y arrive. c'est une machine mais quand t’enlèves ses yeux elle crie comme si elle était vivante et bouge dans les sens (ah non en fait elle bouge toujours de la même façon vu qu'elle est sur des rails). Pourquoi la blonde de Conan le Barbare (Sandahl Bergman) a décidée de jouer dans cette merde ? Pas relief, aucune ampleur, c'est vide et creux et pas du tout attachant.

Écoutons maintenant le fabuleux main theme de Morricone (qui compose pas un score totalement pourri mais c'est tout plat, tout calme, rien d'épique) qui surpasse celui de Poledouris (je déconne ) :

Bon bref c'est naze, c'est kitch, c'est du toc mais il y a quelques plans sympas.

[Hannibal]

Je le verrai bientôt malgré la note .
En tout cas belle critique et belles captures comme toujours.

[Heatmann]

oh ben moi j aime bien red sonja enfin modererment certe ,mais bon c est loin d etre un truc qui me fout la gerbe ( ceci dit decouvrir le film de nos jour ca doit pas etre simple aussi )

[Waylander]

Je l’ai vu petit celui-ci et pas qu'une fois mais je l’ai jamais vraiment aimé.

[Dunandan]

La suite du film de McTiernan part au quart de tour avec une ouverture jouissive digne séquence typée actionner des 90's. Le réalisateur s'amuse a filmer un plan aérien d'une jungle puis en remontant sa caméra on découvre finalement une ville. Les bases sont posées en quelques secondes : on est directement à la place du predator en caméra subjective et vision infrarouge. Le 1er prenait son temps, le cinéaste gérait très bien le suspens et le mystère et le second film renvoie aux oubliettes la recette de son prédécesseur afin de s'en démarquer. L'intro nous plonge au cœur d'une fusillade urbaine futuriste (1997) entre gang et flics. C'est assez peu violent mais le montage et la mise en scène restent convenables, efficaces et la durée permet d'en prendre plein la gueule dès le départ : pas mieux pour scotcher le spectateur.

En contre partie, comme je l'ai dit, le predator est présent dès le départ (pas de plans inutiles d'un vaisseau se crashant sur terre mais celui-ci aura sa place à la fin), sa présence n'est pas aussi bien exploitée que dans le Tiernan et forcément on sait très bien de quoi il va en retourner.
Le film est assez étrange parce que c'est vraiment centré sur Danny Glover (sans pour autant lui trouver un vrai background), son caractère violent et impulsif etc...Ça prend même des allures de polar urbain mais ça reste très basique, voir même très cliché dans son propos: le maire n'est pas en ville, la violence envahit les rues, des meurtres de partout, et c’est soit des chicanos soit des black rastas . L'image est brut, ça colle parfaitement au genre et le réalisateur s'autorise des pétarades pas trop mal dans l’ensemble avec de bons mouvements de caméras par moment. on sent l'influence de Peckinpah via les fusillades et deux tout petits ralentis lors de la première rix du film , on retrouve une ambiance proche d'un Robocop (la toile de fond est assez similaire d'ailleurs).


La soundtrack est quasiment la même que celle du 1er (Alan Silvestri) , le predator est légèrement différent (les ornements) mais on retrouve des scènes-clin d’œils au 1er (quand il se soigne par exemple) mais le traitement n'est plus aussi intense. Tro visible et le temps de présence inégal, le predator impressionne beaucoup moins et l'effet visuel de son invisibilité rend moins bien en ville que dans la jungle où le vert omniprésent des p plantes camouflait l'âge du sfx. Le cinéaste réussit bien moins que Tiernan a jouer avec son environnement et son "prédateur". Toutefois, quelques apparitions sont vraiment pas mal comme quand il saute du toit et atterrit dans une flaque d'eau près du chef du gang des Jamaïcains. Dommage d'ailleurs que ce ne fut pas là sa première "vraie" entrée en scène tant dans l’appartement pendant la cérémonie vaudou son aura est sous exploitée à cause de la rapidité de la scène. Pas de ralentis, pas de plans inventifs pour mettre en valeur le monstre. Reste une scène dans un métro assez intense.


Hormis 2-3 plans sur les toits style Batman Predator 2 utilise bien plus son acteur principal (un Danny Glover surexcité comme d'habitude mais ici très crédible et efficace) que le monstre de Stan Winston. Le reste du casting est à chier (on retrouve quand même Bill Paxton et Gary Busey mais dans deux rôles bidons) mais le film à le mérite d’envoyer quasiment tout le monde à la morgue. Les films d’actions net de sf avaient encore des burnes à cette époque. Predator 2 aura eu du mal à faire le poids face à une autre suit sortie 1 an après environ : Terminator 2 , dont la mise en scène, les sf, le scénario, le casting et l’interprétation renvoyait sous-terre le film de Stephen Hopkins, sympa dans l'ensemble et qui prend surtout son ampleur et son relief (ainsi que son cachet "culte") dans sa dernière demi-heure super rythmée avec un flic (Glover)aventurier qui lutte sans merci avec l'extraterrestre guerrier et la découverte du vaisseau, des trophées (dont un crâne d'alien ) et l'arrivée de tous les Predator et le cadeau (fusil de 1715).


Le mythe prend vraiment son envergure sur cette aux allures d’apocalypse où l'homme fait face à l'inconnu, la supériorité technologique et physique qu annoncent le retour inéluctable et inexorable des chasseurs.Une bonne suite un peu fouillis, sans surprises (sauf la fin) mais qui se regarde facilement malgré des hauts et des bas dans le scénario et le traitement trop léger et en surface d'une course poursuite qui n'a rien d'un survival urbain mais qui aurait pu l'être (c'est par moment le cas mais c'est plus pour lancé des clin d'oeil au 1er qu'autre chose)si le réalisateur avait été plus loin dans son intrigue. Vu le terrain de chasse que propose une ville, on était en droit de s'attendre a plus ambitieux et plus fou-fou. On est loin d'avoir une suite comme Aliens.

[jean-michel]

le deux me branche ! je l'ai vu moins souvent que le 1!! beau travail d'écriture!