[Waylander] Mes critiques en 2011

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mer 07 Sep 2011, 17:04

Milkshake a écrit: j'avais pas du tout aimé quand je l'ai découvert,


ah bein j'en étais sur ça, je l'ai dit à Way justement :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 07 Sep 2011, 17:12

la version bruce willis aussi elle est bien classe 8)

Miller's c est du grand coen ouai , la d accord , clair et net , top 3 pour moi avec lebowsky , no country ( fargo en 4 )
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Messagepar Milkshake » Mer 07 Sep 2011, 17:14

Scalp a écrit:
Milkshake a écrit: j'avais pas du tout aimé quand je l'ai découvert,


ah bein j'en étais sur ça, je l'ai dit à Way justement :mrgreen:


Comment ça ? tu devine mes gouts maintenant ? ça te suffit pas de piquer mon jour d'anniversaire :nono:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mer 07 Sep 2011, 17:15

Vu les années c'est toi qui m'a piqué ma date :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 07 Sep 2011, 17:16

facile de deviner tes gout Milk . 8)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Mer 07 Sep 2011, 17:20

Ouai donc en gros même avec une revision je vais trouver Millers Crossing trop over the top.

Je tente quand même le coup.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 07 Sep 2011, 17:36

Milkshake a écrit:Tiens j'ai prévu de le revoir prochainement en blu-ray j'avais pas du tout aimé quand je l'ai découvert, bien que j'adore l'époque et ce type d'histoire dans ma mémoire ça virait trop au grand guignol pour y accrocher.

Et Kick Ass ça vaut essentiellement pour ses scènes de fight inspiré après le reste c'est un peu du spiderman bis.



Il n'y a qu'une scène "grand-guignol".
Sinpn pour Kick-Ass je crois que t'as pas du saisir l'ambition du film pour dire que c'est du Spiderman-bis. c'est l'ipposé de Spideman sur le fo net le traitement mais la toile de fond est la même c'est carrément fait exprès. C'est voulut. Et en terme de réalisation ça enterre n’importe quel film de super-héros ou presque. Le film a une putain de paire de couilles tu peux pas le nier.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 07 Sep 2011, 19:13

jean-michel a écrit::eheh: Par contre n'oubliez pas dans un an quand toutes les url des captures ne seront plus valides il faudra refaire les liens de toutes vos captures car vos textes seront inscrits dans votre post n'importe comment.... :eheh:



:?: :?: :?: T'es sérieux ? :shock: Pourtant j’en ai qui date de plus d'un an et elles sont toujours là.
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Messagepar Scalp » Mer 07 Sep 2011, 19:22

Oue ça dure largement plus d'un an.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 07 Sep 2011, 19:33

Sur le site où j'upload ça dure indéfiniment si tu t'inscris (et tu peux charger 40 images d'un coup).
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Messagepar jean-michel » Mer 07 Sep 2011, 23:23

ah:!! :super: :mrgreen:
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Black Robe - 5,5/10

Messagepar Waylander » Jeu 08 Sep 2011, 21:36





Un film dépassé par les évènements: un an avant sortait sur nos écrans le magnétique "Dance with Wolves", un an plus tard Mann débarquait avec "The last of the Mohicans", 14 ans après arrivait "The New World" de Terrence Malick... Sans oubleir les précurseurs comme la flèche Brisée , la flopée de westerns pro-indiens, Un homme nommé cheval, Little Big Man et enfin, celui dont se rapproche le plus BlackRobe : Mission de Roland Joffé 5 ans auparavant en salles. On remarquera que l'ouverture du fil met son générique ont du fortement inspirés 1492 de Ridley Scott et le Nouveau Monde de Malick.
Forcément, Blackrobe et son casting d'inconnus, son réalisateur sortit de nulle part, la réalisation sans budget, les cadrages serrées, le format et le dvd bien pourri et un fond ambigu.

Je ne vais pas m'étaler mais j'y vois clairement de la complaisance vis à vis des Jésuites et des missions. Le film se penche vraiment beaucoup sur les doutes du personnage principal et sa vision d'un monde qu'il ne comprend pas mais qu'il accepte , aime et veut protéger par-dessus tout. Obsédé par son devoir (convertir les peuples indigènes au christianisme) il en oublie leur croyance ( mais l'animisme est peu mis en avant et que les scènes sur les us et coutumes font un peu clichés et j'ai eu plus l'impression n d'avoir . Malgré tout, les Indiens sont traités assez crûment et on est bien loin d'une vision fantasmée de ce peuple. Le film est loin d'être léché, c'est dépouillé et loin de servir des plans cartes postales (encore une fois quelques paysages rappellent des peintures de l'Amérique e la conquête de l'Ouest et de la course à l'or du Klondike), le cinéaste est très sobre, avec des couleurs assez monotones et dépressives (c'est logique vu les saisons que les personnages traversent).


Tout en décor naturel , le film possède son petit cachet d'authenticité mais jamais la mise en scène ne se permet d'être plus ambitieuse. Très peu de mouvements de caméras et niveau langage cinématographique on a connu plus inspiré...Le spectateur ne s’immerge pas vraiment. Le film flatte assez peu le regard mais dans l’ensemble dégage une ambiance unique dans le genre. Le ton est assez tragique même si 2-3 ruptures de tons surviennent suite à des scènes légéres et drôles (l'indien qui pète par exemple moi ça me nique un film ce genre de trucs bidons et beaufs surtout si on me montre des Blancs choqués par ça et par les coïts tribaux dans la tente alors qu'il y a du monde etc... Que ce soit vrai ou on on s'en fout mais le fait est que le traitement pose les Bancs comme plus propres et moins "sauvages" que les Indiens. Le recul critique sur les Jésuites il est purement psychologique...)

C'est souvent violent et sans concessions (une gamine égorgée, une femme dont la gorge se fait transpercée par une flèche, quelques tortures et une scène lapidation + un "viol" consentant qui permet l'évasion). on est donc loin du grand film d'aventures aux belles couleurs. Les Indiens sont aussi "aveugles" et obtus que les Blancs ; ils se battent aussi entre eux et se montrent assez sadiques envers les leurs (les Iroquois sont des gros barbares :mrgreen: )...Bref, c’est clairement un film atypique qui aura du mal à s'inscrire au panthéon du genre. Les acteurs sont pas forcément mauvais mais pas excellents non plus. Le Jésuite est mono-expressif, il n'offre pas d'intensité ou de profondeur alors que physiquement il a une vrai présence. On retrouve quelques acteurs abonnés aux rôles de Natives et pour l'info il y a le chef des Mayas d'Apocalypto Raoul Trujillo. Même la musique de Delerue ne fait pas décoller le film. Sinon il ya paroi trop de surlignage comme cette séquence (Malick s'en est inspiré ou pas mais ça ressemble à son cinéma sur ce moment) :

Le Jésuite est perdu dans la forêt et ne trouve pas on chemin mais avant d’appeler à l'aide il observe les arbres. Survient un plan de l’intérieur d'une cathédrale dont le mouvement de caméra quais circulaire épouse le même mouvement dans les bois. L'analogie est évidente et je ne pense vraiment pas qu'il y avait besoin de ça pour souligner ce que pense le personnage. Par la suite, celui-ci est effrayé par ce qui l'entoure et ne se repère absolument pas. plus tard, il appellera cette forêt qu'aime tant les Indiens, Le Diable. Les indiens nomment le Jésuite "Démon". Le film insiste pas mal sur cette opposition : culturelle, spirituelle et humaine alors que comme le montre la scène de préparations des deux chefs (l'un Huron et l'autre un Blanc) en montage parallèle, les deux peuples on les mêmes pratiques mais les costumes sont différents et la façon de mettre en scène leurs danses autour du feu, les chants etc...mais il y a une symétrie évidente.








Il y a l'histoire d'amour à peine survolée, transparente, les personnages sont mal écrits, le final est vite expédié (on revoit même pas le blanc et l’indienne qui partent ensemble vivre dans la Nature mais par contre le réalisateur insiste bien (et conclut) sur son Jésuite qui déclare sa flamme aux Indiens (là encore quand un des indigène demande s'il les aime, le réalisateur le cadre entrain de réfléchir, puis insert des plans "flash black" des tronches des personnages du film et même les bourreaux et le mec répond "Oui"...Genre je suis à fond dans ma religion, j'ai la Foi je pardonne à tout le monde et je prend les malades et les pêcheurs en pitiés etc....c’est trop gros, trop surligné, c'est pompeux , à Dieu et le texte final accuse indirectement les "méchants Iroquois d'avoir corrompus et empêchés la conversion au christianisme des Hurons (le problème est donc inter-ethnique et on le voit pendant tout le film où jamais ce ne sont les Blancs qui violentent les Natives. Ce sont les tribus entre elles qui se battent. :roll: ).... comme si c'était salutaire pour eux au départ et qu'on les avait empêché de suivre un chemin plus éclairé :roll: Enfin pour une fois on a pas la vision habituel du Blanc charmé par les Indiens et leur mode de vie). Le dernier plan pourrait rappeler la fin de "Mission" . Les Indiens abandonnent finalement la croix mais vu le texte qui accompagne ce plan ça sonne pas vraiment comme une analyse critique mais bien une tragédie en faveur des missions. Au-delà du fond un peu ambigu et douteux on reste sur sa faim tant le film parait brouillon par moment. Je en sais pas vraiment quoi ne penser en fait.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 08 Sep 2011, 22:24

en tout cas pour un film dont tu ne sais pas quoi en penser , tu ecrit quand meme bcp et te donne du mal sur les screen et le presentation :shock:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Ven 09 Sep 2011, 14:51

Justement: parfois on mate des films ça nous parle pas plus que ça et on ne sait pas trop quoi dire, surtout si on a pas aimé, mais quand c'est pile dans nos coords et que ça déçoit ya moyen d’argumenter son avis. Faut pas croire que seuls nos films préférés et ce qu'on aime mérite de longs textes et longues analyses. c'est trop facile si on reste dans une vision unilatérale.
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Horde sauvage (La) - 9/10

Messagepar Waylander » Dim 11 Sep 2011, 12:44




Si dès l'ouverture du film, Peckinpah choisit de postériser quelques plans ce n'est pas anodin. il est honnête avec son spectateur et laisse planer comme une atmosphère guerrière et historique qui , en filigrane, admet l'issu crépusculaire de l’œuvre.


Avec La Horde Sauvage, Peckinpah signe l'entrée en scène officielle du renouveau d'un genre. Le western classique quasiment enterré , le crépusculaire se faisait attendre après moult films du genre atypiques et iconoclastes qui jouaient avec les codes mais sans jamais vraiment se démarquer totalement des précurseurs. Peckinpah débarque avec ce qui sera clairement le vrai premier western crépusculaire, en tout cas le plus marquant et le plus important. La violence est omniprésente, graphique et malsaine. Même les enfants sont toujours présent à l'écran lors de fusillades et de meurtres. dès l'ouverture, Peckinpah donne le ton tragique et met en avant la fatalité qui entoure l’œuvre : la violence et le meurtre viennent du plus profond de l'être humain. Les enfants jouent avec un scorpion qui succombe sous les fourmis multiples. Des cavaliers passent près d'eux. La tension et le suspens son, à leurs combles ; les enfants terminent leu jeu en brulant ce qui les hypnotisaient et les faisaient sourire. La scène est presque choquante: dès le plus jeune âge, le désir de meurtre est patent. Le ton est donné. Il n'y aura plus jamais de concessions dans le western américain. L'influence du western spaghetti n'aura pas été inutile.


La violence n'est pas sacralisée: elle est assumée. Et à partir de là, Peckinpah peut inverser les rôle : les "méchants" deviennent les personnages principaux d'un western alors que la "loi" est traitée sur un ton moqueur où les militaires américains , en l'espace d'une scène, passent vraiment pour des bouffons. Le shérif qui marchande avec des malfrats sortis de prison pour l'aider à capturer ceux qui restent en liberté trahit directement l'intégrité à laquelle il devrait se ranger et viole l'image de cette icône dans les westerns classiques. La Horde sauvage est tout l'inverse d'un classique et se forge , en 2h15 de temps, celle d'une renaissance par le sang, la mort et le crépuscule. débarassé de tout manichéisme, le film commence donc bel et bien par une des fusillades les plus impressionnantes du western : fusil à pompes, montage très vif, jets de sang et ralentis quasi-subliminaux qui empêche le spectateur d'ignorer une sauvagerie à laquelle personne n'échappe, même les enfants devenus témoins et public d'actes ataviques auxquels ils finiront par céder en les imitant à la fin du film (Blessé, Pike se fait même achever par un enfant.


L'intrigue nous permet de suivre pleinement "la horde sauvage" dans sa fuite et ses frasques et de s'attacher à des hommes aussi faillibles et humains que les autres. On les voit rire, s'amuser, danser, discuter avec profondeur de leur condition et de leurs anciens coups, de leurs anciennes amitiés, des valeurs auxquels ils croient ainsi que leurs amours passés et perdus. on en vient à les comprendre, les excuser et jalouser leur liberté. Eux-aussi subissent l'humeur changeante des femmes, eux-aussi aiment la chaire, le boisson et les fêtes. L'amour de vivre se fait d'ailleurs bien plus ressentir à travers eux que les autres. Chaun d'eux possède sa propre personnalité et les trois plus jeunes de la bande représente vraiment des facettes leur âge: le jeune mexicain est impétueux et idéaliste: il veut aider son peuple et se battre contre l'armée Mexicaine pendant que les deux autres ne pensent qu'à s'amuser, boire et baiser. La bande de Pike n'est pourtant pas celle que l'on pourrait penser : ils ont une morale et ne tuent pas gratuitement ni ne viole les femmes qu'ils désirent. Les deux plus vieux sont emprunts d'un nostalgie papable et d'un charisme débordant qui ne fait pas d'eux des hommes invincibles bien au contraire. La capture et la lapidation d'Angel leur rappelle qui ils sont, ce pour quoi ils se battent et leur redonne de la force pour la descente au quartier du général. 6 hommes marchant vers un destin funèbre dont ils savent qu'ils n'échapperont pas mais pour rien au monde ils ne voudraient changer de vie et trahir leurs idéaux.







Le monde change, la loi et les règles s'imposent, les frontières s'érigent mais eux courent toujours et ne s'arrêtent qu le temps de jouir de la présence d'une femme, d'un séjour en camp mexicain où les adieux soulèvent déchirent le cœur pendant que Pike -chef désabusé et vieillissant de la horde- tente de cacher ses sentiments , une vieille blessure et son arthrite qui le trahissent d’ailleurs une fois devant ses hommes de mains face auxquels il tint tête mais repars seul sur son cheval, l'allure cabossée , le dos courbé comme sous un fardeau qu'il soutient avec difficulté. De bien des manières nous pourrions rapprocher les Sept Mercenaires du film de Peckinpah tant l'écho est évident. La mise en scène et la réalisation sont opposés mais le fond possède de grandes similitudes. On pourrait presque dire que le film de John Sturges "annonçait" le changement radical proposé par The Wild Bunch.




Robert Ryan est parfait en poursuivant qui a toujours un cran de retard- et qui voudrait être avec ceux qu'il traque- puisque des incapables le secondent (d’ailleurs à encore nous avons cette opposition entre l'ancienne et la nouvelle génération de malfrats sans valeurs ni respect qui finiront malheureusement par remplacer leurs pères et d'alimenter l'anarchie et la violence gratuite, sans recul, sans intelligence, sans respecter la parole qui a pu être donné et c'est ce qui cause finalement la fin d'un genre d'homme). Le visage et le regard éteint mais lourd d'expériences et sa relation avec William Holden (dont l'interprétation est excellente : là encore on peut presque affirmer que le choix des acteurs des films italiens ont permis à l'Amérique de poser des bases plus solides en terme de casting notamment et surtout grâce au physique ,au visage charismatique et au naturel de certains comédiens dont l'aura et la présence se suffisent à elles-mêmes) est subtile, sans verser dans le sentimental exacerbée même si les flash back en rajoute un peu trop et ne servent pas vraiment l'histoire. Leur présence n'a pas vraiment d'intensité ni de retour mais ça permet de comprendre quelques trucs. Pike avait déjà eu l'envie de tout plaquer de de se marier mais le meurtre de sa femme l'en a clairement empêché.














Le cinéaste s'autorise quelques grandes scènes comme la poursuite avec le train (si ce n'est pas un hommage à Once upon a time in the West je veux bien me pendre), l'explosion du pont, la bataille entre l'armée Mexicaine et les révolutionnaire et la putain de gunfight final qui s'impose clairement comme une des meilleures séquences du genre. D'une furie et d'une violence assez dingue pour l'époque et dont le montage très fluide, assez cut et d'une lisibilité imparable peut se targuer d'avoir influencer le cinéma d'action comme jamais : McTiernan, John Woo...pour ne citer que les plus évidents. Les personnages centraux du film deviennent malgré eux de vrais révolutionnaires se battant pour l'honneur, l’amitié et les Mexicains perdus dans la pampa martyrisés par le général. Ils y trouvent tous une mort salutaire toutefois entourée par la poussière, la sable, l'aridité et le sang. Leur passé et leur mémoire restera au Mexique (puisque la nouvelle Amérique ne tolère plus ces hommes ni leur liberté : Pike qui abat froidement le général Américain c'est lourd de sens) et s'oubliera au fil du temps, tout comme les valeurs qui les aveuglaient mais les différenciaient des tueurs sans foi ni loi. on se souviendra d'eux comme d’icônes à la fois fragiles , humaines mais violentes. Les traitres et les crétins du film sont souvent ceux auxquels on pense le moins: enfant, femmes, hommes de loi.

Au final, The Wild Bunch peut se décrire comme un chant funèbre à la fureur nerveuse ultra violente qui permet au genre de se renouveler avec panache , cruauté et , par opposition, humanisme. A classer au panthéon du genre tant par son importance dans l'histoire du western que par sa fulgurance.







Je regrette vraiment que le film ne s’arrête sur ce plan de désolation à connotation apocalyptique. la suite et les flash-back des adieux fait par Pike et sa bande aux villageois ça surligne bien trop ce que l'on savait déjà.



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