[Jean-Michel] Mes critiques en 2011

[jean-michel]

j'en ai d'autres!!

[jean-michel]

Guerre des boutons (la) (1961)

Réalisé par Yves Robert Avec Andre Treton, Michel Isella, Martin Lartigue Long-métrage français . Genre : Comédie Durée : 01h30min Année de production : 1961

8/10

Un film devenu un classique du cinéma français, mais qui à l'époque ne trouvait aucun producteur qui voulait miser un kopeck sur cette œuvre.
Yves Robert et sa femme Danièle Delorme ont dut financer eux même leur film et ont dut se tourner vers l’Amérique pour le distribuer!
L'histoire ce déroule sur une base de guerre des clochers entre deux villages de la France profonde, les enfants retranscrivent ce conflit adulte dans leur monde d'enfant.
Un métrage vrai, gaulois dans son âme et qui parle de l'enfance plus que des enfants. Cette vie campagnarde est excellemment scénarisé par Francois Boyer qui ironise le comportement des adultes et qui utilise parfaitement les mots d'enfants dans les dialogues divertissant de ce programme.
Le réalisateur a eut raison de croire en son film vu le succès public (10 millions d'entrées) retentissant dans l’hexagone. Sa mise en scène n'a rien de spéciale mais elle est efficace et densifie ses séquences de beaucoup de détails pour accentuer la véracité de son action. Robert s'est influencé de l'expression de Pagnol pour sa mise en image dans ses films....il eut un parcours atypique de responsable d'auberge de jeunesse pour ensuite passer comédien et finir par la réalisation ou il sut gérer parfaitement le divertissent léger comique par des personnages, des moments de vies, et des dialogues d'excellentes factures.
Les enfants sont d'un naturels confondants et les acteurs adultes inconnus à l'époque (Dufilho, Galabru, Jean Richard, Tchernia) ne tarderons pas à sortir de l'ombre. Le roman de Louis Pergaud servit d'outil pour l’expression filmique , cette épopée burlesque de l'auteur eut un succès durable sur les populations campagnardes de notre pays qui s'acheva avec sa mort au combat en 1915.

[Alegas]

Cousin (le)

Réalisé par Alain Corneau Avec Alain Chabat, Patrick Timsit, Samuel Le Bihan Marie Trintignant, Mehdi, Agnès Jaoui Long-métrage français . Genre : Policier Durée : 01h52min Année de production : 1996

8/10

La mise en scène de ce film est inspiré, Corneau était vraiment l'artiste pour filmer les polars. Des moments d'émotions, des moments de tensions, un suspense bien équilibré et surtout une 'histoire qui conte le lien fort qui ce crée entre un indicateur et un flic . Des acteurs performants dans des personnages difficiles a cerner et une belle occasion de revoir Nadine Trintignant dans un rôle de juge et Mehdi l'intemporel Sébastien de Cécile Aubry... cela donne vraiment une impression de réalité, de quotidien désenchanté. Une narration sobre et sérieuse avec une chronologie facile a suivre. Une partition a la musicalité puissante avec des chansons d'Axelle Red performantes. Un film que j'aime et qui ma touché et un Alain Chabat impressionnant , usé, fatigué qui survol l'ensemble par un jeu de grande qualité.

[alinoe]

La Guerre des boutons d'Yves Robert, un film drôle et émouvant. Une très juste évocation de l'enfance d'une époque aujourd'hui révolue
Ptit Gibus et la magie d'une réplique : "Si j'aurai su j'aurai po v'nu".
Même si le réalisateur a pris beaucoup de liberté avec le roman de Louis Pergaud, il a su merveilleusement en capter l'esprit.

[jean-michel]

oui j'adore ce cinéma de l'époque....gaumont a la demande va dans ce sens avec leur collection.

[Alegas]

Retour du Jedi (Le)

Réalisé par Richard Marquand Avec Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher Titre original : Star Wars : Episode VI - Return of the Jedi Long-métrage américain . Genre : Science fiction , Aventure , Fantastique Durée : 02h13min Année de production : 1983

7/10

Un troisième volet qui reprend l'histoire peu de temps après "l'empire contre-attaque". L'intrigue est du même tonneau que les volumes précédents et rien de nouveau frappe les spectateurs. Ce volet reçoit les dividendes de la saga sans que des gros efforts soient fait sur la texture du scénario et sur l'imaginaire de cet univers. Agréable à voir, mais décevant par la qualité de cette production qui est plus financière que pour les cinéphiles!

La race des Ewoks j'ai trouvé cela de trop, une invention pour attirer le tout jeune public avec les parents, plus marketing que filmique, mais un film qui reste inventif au niveau des E.T. Le rythme est inégal et certaines parties sont trop bavardes, une tentative pour densifier les personnages ? Peut-être....

L'univers crée reste cohérent et suit les montures précédentes, mais je trouve que l'ensemble a moins d'âme, les relations sentimentales c'est pas le truc de Lucas, il zappe rapidement toutes les effusions, moins de contenu, caché par les effets techniques (près de 900), j'ai plus été désenchanté qu'enchanté par ce film.

[Kareem Said]

J'ai du mal avec ce Star Wars malgré son final de légende.

[jean-michel]

oui, ont sent un essoufflement, Bertrand Tavernier l'exprimait très bien en disant:

Technique sans contenu, comme science sans conscience, n'est que ruine de l'âme - ou du moins source de désenchantement .

[osorojo]

Bah moi c'est mon préféré, certainement parce que je l'ai découvert gamin et que l'intro où enfin luke bute des gars avec la force m'avait bien fait triper ! Et puis les nounours, moi je les kiffe vraiment ! EWOK RULEZ !

[Tyseah]

Ah bah j'osais pas le dire avant car je pensais être le seul mais...Idem. (Même si les ewoks commencent un peu à me saoûler. Mais punaise Luke qui poutre des gardes et du Rancor là. )

[elpingos]

Mais oui, gamin à l'époque, gros plaisir ces petits ewoks...

[francesco34]

Moi aussi j'aime bien cet épisode final, même si je préfères quand même de loin ESB.
Mais bon, Luke est enfin un super Jedi, et le duel final avec Vador et l'Empereur est excellent.

[Alegas]

Retour vers le futur (1985)

Réalisé par Robert Zemeckis Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson Titre original : Back to the Future Long-métrage américain . Genre : Science fiction , Aventure , Comédie Durée : 01h56min Année de production : 1985

9/10

Retour vers le futur fait partie des films de fiction avec un gentil jeune homme qui ont été à la mode dans les années 80....bien sûr c'est la nouvelle idée pour accentuer l'identification avec son public potentiel! ne jamais oublier le côté financier du cinéma.

Ce film sera la vedette de cette mode avec ce fascinant voyage spatio temporelle qui ouvre toutes les portes du passé à un jeune homme parfaitement neutre et sans grande personnalité.... un ado ordinaire qui se retrouve dans une situation extraordinaire. Le père de Marty restera le centre de toutes les intrigues, l'acteur Crispin Glover est doté d'un physique surprenant et en joue très bien. Léa Thomson le seconde parfaitement et l'intrigue que met en place le futur fils pour les mettre en relations est divertissant à suivre!

Le fils aura une connaissance très poussé de ses futurs parents et le concept est fascinant à observer surtout avec l'échevelas de situations plus folles les une que les autres que le réalisateur nous propose!

Michael J. Fox est un fils ordinaire qui fera tout pour créer la situation de sa propre survivance, l'acteur est doué et son aspect physique «adolescent» plus sa petite taille (1M63) alors qu'il a déjà près de 24 ans lors du tournage aidera grandement à son intégration dans la troupe. Son jeu est naturel et son expression énergique!

Christopher Loyd est le déjanté de l'histoire, un scientifique fou qui trépigne et qui est paniqué, catastrophé par les paradoxes qui s'alignent en face de lui!! ses expressions de visages sont hilarantes et son jeu est indispensable à l'âme de la saga.

Un film exaltant et loufoque qui s'embête pas avec la vérité scientifique, c'est du cinéma comique dont la seule vérité est celle de distraire le chaland et en cela ce métrage excelle!!

Un film qui est un parfait mouvement d'horlogerie...la vie en 1955 est parfaitement retranscrite et le message du film d'annuler les erreurs du passé est parfait pour le cinéma....surtout que de changer le passé c'est risquer de se créer un destin différent mais avec des erreurs différentes mais tout aussi présente! ont n'en sort jamais de l'échafaud des paradoxes...

[Scalp]

Mais oui, gamin à l'époque, gros plaisir ces petits ewoks...

Euh non

[elpingos]

J'espérais que te ne relèves pas...