L'Homme des hautes plaines 9/10
Dans les westerns made by Clint Eastwood, L'Homme des Hautes Plaines est le second dans mes visions, mais ce film constitue le début d'une tétralogie de haute qualité. Impitoyable avait placé la barre très haute, L'Homme des hautes plaines est dans un registre plus sombre aussi brillant et surprenant.
En effet, on découvre pour la première fois un Clint mauvais. Son arrivée dans la petite ville du sud ouest américain ne passe pas inaperçu. Trois cowboys le provoquent et ça finis en bain de sang. Entre temps Clint a eu le temps de violer une femme. Le ton est donné.
Malgré des débuts badass, cet étranger est vu comme un sauveur par le reste de la population. Il vient d'éliminer les rebelles de la ville. C'est alors que le shériff and co souhaite le garder en ville pour faire face à l'arrivée d'anciens habitants tout juste sorti de prison souhaitant faire un retour sanglant.
Commence alors le récital de Master Eastwood. Cette partie est tout simplement jouissive. Il prend les commandes de la ville et par ses multiples décisions rend fous les uns et heureux les autres et vice versa.
Enfin, la préparation et le final parsemé de flash back prend une ampleur folle. On est scotché parce que l'on est en train de voir. La violence est au rendez vous, les gunsfights sont d'une très grande qualité.
Niveau réalisation, jamais brouillon, on arrive à suivre chaque personnage. A noter la magistrale idée de peindre la ville en rouge qui donne un ton d'enfer à couper le souffle.
Pour finir, Clint Eastwood est toujours autant mystérieux et impose le respect.
Rien à redire, L'Homme des Hautes Plaines annonce un cycle western fabuleux. Josey Wales sera là pour le confirmer.