[Milkshake] Mes critiques en 2011

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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Lun 15 Aoû 2011, 11:32

Nan Huit et Demi ça chante pas, encore heureux.
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Val » Lun 15 Aoû 2011, 11:37

Fellini c'est très bien et la Dolce Vita aussi.
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Lun 15 Aoû 2011, 11:42

Alegas a écrit:Nan Huit et Demi ça chante pas, encore heureux.


Ha bon tiens je le verrai peut être un jour du coup.

Val a écrit:Fellini c'est très bien et la Dolce Vita aussi.


Ouai bon je te demanderai pas de conseil sur sa filmo alors :mrgreen:
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Lun 15 Aoû 2011, 14:03

Fellini?

Surcoté... :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Val » Lun 15 Aoû 2011, 14:48

Vous êtes quand même super fermé.
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 15 Aoû 2011, 15:58

Ou c'est toi qui est trop ouvert :mrgreen:
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Lun 15 Aoû 2011, 16:29

Ouais mais bon il a raison Val... Que La dolce vita corresponde pas aux goûts d'un jeune (ou moins jeune) d'aujourd'hui, ça peut se comprendre, mais lire que Fellinni sait pas écrire ni réaliser, c'est du grand n'importe quoi.
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Captain America - 5/10

Messagepar Milkshake » Ven 26 Aoû 2011, 18:59

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Trop d'action tue l'action !

Captain America de Joe Johnston

Captain America est l'exemple même du produit formaté inoffensif sans âme, sans idées, vite emballé par l'équipe marvel qui n'attend qu'une chose The Avengers.
Pourtant les mauvaises idées de la bande-annonce fonctionne durant une première moitié le rétrécissement en CGI, le personnage niais, la romance poussive, la propagande du drapeau à étoile plutôt bien détourné en dérision tout cela passe plutôt bien recouvert d'une bonne couche 40's qui a son charme. Joe Johnston fait comme il a toujours fait en bon yes-man, un boulot carré sans jamais donner son avis ou tenter de s’éloigner du cahier des charges, or Johnston est plutôt un homme d'ambiance, il suffit d'avoir vu son wolfman pour remarquer qu'il réussit bien mieux les scènes d'exposition aux scènes d'actions.

Pourtant on y croit au début de la première poursuite qui démarre plutôt bien avec un clin d’œil au bouclier bien trouvé mais qui finit vite en queue de poison. La faute à un scénario inepte qui dans toute sa seconde moitié enchaine les morceaux de bravoure comme on mangue du pop corn la première bouché est croquante et puis bien ça devient vite bourratif. Johnston sort tout les gadgets possible avion, sous marin, moto, char, gun laser mais n'utilise pas un centième de leur potentiel, le réalisateur se débarasse au plus vite d'un exercice qu'il redoute, on se retrouve avec 5/6 scènes de début d'action de suite, de quoi frustrer le spectateur au maximum. Tout cela empêche de développer le moindre second rôle, tous réduit 2 minutes d'écran avec un bad guy leader véritable caricature du méchant nazi qui mène sa petite troupe à la baguette.

Le seul vrai gachis du film reste de voir Chris Evans qui fait son boulot se perdre encore dans une saga plus qu'anecdotique alors qu'on a peut entrevoir un vrai potentiel comique dans Scott Pilgrim ou The Losers, deux films qui eux délivrent de l'action satisfaisante. Il serait peut être tant que Marvel se ramasse un gros four au box-office (vivement les Avengers et son gros budget :mrgreen: ) pour les empêcher de décliner à toutes les sauces une série de film fainéant et bâclé.

5/10
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Wall Street - 7,5/10

Messagepar Milkshake » Dim 28 Aoû 2011, 11:34

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Wall Street de Oliver Stone

It's not a question of enough, pal. It's a zero sum game, somebody wins, somebody loses. Money itself isn't lost or made, it's simply transferred from one perception to another.

Voilà une bonne surprise venant d’Oliver Stone, dès les premiers plans de new york avec en fond du frank sinatra, on sent que le réalisateur va calmer ses ardeurs pour traiter pleinement son sujet. Wall Street peut passer pour un cour de finance pour débutant, il rend surtout son sujet accessible pour tous en résumant à merveille, les rouages éphémère de la bourse ainsi que l’état d’esprit qui règne dans les salles de marchés. Le monde d’un bulle spéculative, un Monopoly planétaire qui repose sur du vent qui impose sa loi tous les pays et les entreprises du globe.

ImageImageImage
I create nothing. I own. We make the rules, pal. The news, war, peace, famine, upheaval, the price per paper clip. We pick that rabbit out of the hat while everybody sits out there wondering how the hell we did it. Now you're not naive enough to think we're living in a democracy, are you buddy? It's the free market.

Un exercice périlleux d’un long métrage remplit à 90% d’échange d’information globalisé par les premiers ordinateurs d’Apple. A priori cette succession de petites scène est anti-cinématographique au possible pourtant Oliver Stone dynamise un grand nombre de séquences avec sa caméra porté collant au plus près de ses personnages, le montage est également exemplaire on ne perd pas une seconde, chaque scène est essentielle.

Sheen et Douglas tellement proche de leurs personnages n’ont pas besoin d’un grand talent de comédien pour être crédible, les rôles de Bud et Gekko leur va comme un gant. Ils n’ont qu’à se concentrer sur leurs dialogues ciselés, le film contient un grand nombre de punchline marquante, véritable point fort d’un récit à la structure classique d’un rise & fall. Wall Street ou un jeune loup va chercher l’aide d’un éléphant pour devenir l’archétype du golden boy appâté par l’argent facile vivant dans une autre sphère à brasser des centaines de millions à longueur de journées.

ImageImageImageThe point is ladies and gentlemen that greed, for lack of a better word, is good.

Une telle réussite à la manière d’un milieu mafieux induit forcément quelques magouilles, en cela le scénario est assez malin voir même surprenant sur sa fin car il mêle à la fois la confiance trahit de ses proches et le gout d’un train de vie surdimensionné. Le film pêche néanmoins par son casting féminin Darryl Hannah est aussi mauvaise qu’elle ressemble plus à un homme dur de croire en une fausse bourgeoise vénale. Oliver Stone avec un film tellement ancré dans son époque 80’s ne peut éviter quelques décors et look kitsch au possible ainsi qu’une musique faite de boite à rythme ringarde.

Wall Street gagne en efficacité ce qu’il perd en ambiance avec une photo anecdotique pourtant Oliver stone parsème son film de quelques plans graphiques notamment le lever du soleil au bord d’une plage, une nuit nuptiale très mannienne dans l’esprit ou encore le duel final en plein central park. Oliver Stone trouve avant tout en Wall Street, un sujet en or, un écrin parfaitement adapté pour canaliser son cinéma over the top et étaler son sens du rythme.

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The main thing about money, Bud, is that it makes you do things you don't want to do.



7.5/10
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Dim 28 Aoû 2011, 11:38

Bein tu dis rien de méchant sur Stone :shock:
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Dim 28 Aoû 2011, 12:06

Bai non le film est bien écrit surtout les dialogues que j'ai trouvé géniaux, ça y va franco, la réal de stone est judicieuse pour une fois, il évite d'en faire des tonnes, j'aurais pu mettre 8/10 si il y avait une plus belle photo et moins truc kitsch 80's.

Là pour moi ça rentre dans le top 3 de Stone même si JFK et Alexandre reste loin devant. Le reste de sa filmo j'aime pas c'est trop lourd.

Même si il y a Shia, j'ai vraiment envie de voir la suite même si là il a fait le tour du sujet je vois mal ce qu'il peut raconter de plus, il a parfaitement résumé la bourse.
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Wall Street : L'argent ne dort jamais - 5/10

Messagepar Milkshake » Jeu 01 Sep 2011, 21:26

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Wall Street : L'argent ne dort jamais de Oliver Stone

Oliver Stone enchaîne son troisième WWW ou l’annonce du dernier coup de pelle d’un cinéaste qui vend son âme pour la troisième fois consécutive auprès des studios hollywoodien pour autant de projet opportuniste après le dégoulinant World Trade Center, W. le risible biopic sur Bush voici que Stone s’attaque à l‘un de ses meilleurs films Wall Street. Déterrer un film après plus de 20 ans, il y a de quoi avoir des doutes sur les intentions du projet.

Pourtant tout commence plutôt bien mais ceci n’est qu’une illusion les fastueux mouvements de caméra, la très belle image par le directeur photo attitré d’Ang Lee et Innaritu, un Shia laboeuf plus que correct qui développe un lien de paternité trouble avec un vieux traders charismatique incarné par Langella, tout s'annonce pour le mieux surtout que le scénario semble renouveler la recette du premier film en le plaçant dans le contexte actuel prouvant que rien n’a changé même pas Gekko après un séjour par la case prison.

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Sauf que ces pistes alléchantes sont vite écartés comme tous les seconds rôles imposant tel Josh Brolin pour devenir un mélo formaté qui surfe sur la vague écolo. Oliver Stone anesthésié par son budget confortable délivre l’antithèse de son premier film, goodbye la satire dépouillé allant à l’essentiel d’un monde financier en délivrant des portraits croustillant de beaux salots, place à l’amourette bobo clichetonante qu’on essaye de caché par trois couches d’effet clippesque.

Une fabuleuse actrice comme Carey Mulligan devient une véritable tête à claque à pleurnicher à chacune de ces scènes, Shia Labeuf donne tout ce qu’il peut mais le talent ne sera jamais au rendez-vous, on nous offre plein des choses inutiles tel une course de moto inutile bling bling, un petit juif manipulateur qui crispe, plein de clins d’œil au premier film, un belle boursoufflure qui vient allègrement alourdir un film qui part sur des bases improbables d’un jeune trader qui à 20 pige développe déjà l’énergie du futur à coup de centaines de millions.

Reste tout juste une Susanne Sarandon étonnante en mère addict aux hypothèques immobilière et un Douglas qui s’amuse encore à délivrer deux, trois phrases piquantes mais cela ne fait pas oublier un final mièvre qui ose même tuer gekko en le rendant gentil.

Avec Wall Street, Oliver stone aurait-il tué ses propres ardeurs de cinéaste ?


5/10
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Blackthorn - 7,5/10

Messagepar Milkshake » Mar 06 Sep 2011, 22:20

Image
Blackthorn de Mateo Gil

Blackthorn ou un western crépusculaire à la mode bolivienne, encourageant pour un premier métrage mais manquant de fulgurances pour être marquant.

Mateo Gil part sur un postulat de départ original celui d’imaginer la fin mystérieusement inconnue d’une grande figure de l’ouest Butch Cassidy. Recherché aux quatre coins des USA, il aurait décidé de s’exiler en Bolivie, toute l’originalité du film se situe là, Matéo Gil nous fait voyager dans de nombreux décors cinégéniques peu exploité sur grand écran alors que Cassidy interprété par l’impérial Sam Shepard, se pose des questions sur l’essence d’une vie, l’amitié et ses désirs de cow-boy confronté à son passé de gangster.

Le film délaisse un peu vite ses interrogations crépusculaire sur la fin d’une ère pour laisser place à une course poursuite d’1h30 tout ce qu’il y a de plus classique en cela Matéo Gil n’apporte finalement rien de neuf au genre tout en étant filmé sans véritable éclat malgré quelques plans bien pensé, le réalisateur espagnol n’arrive jamais à l’inventivité d’un Rango ou l’inspiration plastique et au décalage de ton des coen dans True Grit : les deux western marquant de l’année.

ImageImage


Pourtant Matéo n’a pas à rougir face à la concurrence, Blackthorn rempli son contrat : un bon western qui fait voyagé porté par un Sam Shepard charismatique, il manque juste une petite prise de risque pour que le film décolle, on pense notamment à The Proposition de Hillcoat qui lui osait sans retenu l’exil du genre en Austalie. Ici le contexte bolivien a finalement peu d’impact sur l’histoire, l’élément perturbateur étant un ingénieur d’origine espagnole, plus que douteux qui ne surprend pas dans son attitude finale.

Dommage que le récit plutôt posé et lacinant soit parasité par des flashbacks pas forcement essentiel ou l’on retrouve Jamie Lannister en jeune Butch Cassidy qui viendra clore le film. Cette errance dans des décors désertiques et montagneux a tout de même son charme et trouve son point d’orgue dans une confrontation sur une sublime mer de sel amenant enfin une véritable tension : la séquence qui mérite à elle seule de voir le film.

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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Mer 07 Sep 2011, 08:56

Ah je savais que le connaissais celui qui joue le jeune Cassidy... Jaime Lannister :eheh:
Au début j'ai eu l'impression à Sawyer de Lost, puis après je me suis dit non c'est pas lui sans pouvoir situer le mec...
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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2011

Messagepar Criminale » Mer 07 Sep 2011, 11:18

Déjà qu'il me tentait bien, ta dernière phrase m'a convaincu d'aller le voir, car j'avais été ébloui par la beauté des paysages (et en particulier le Salar d'Uyuni) lors d'un voyage là bas.
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