Madame Dalleray résiste de toutes ses forces au mécanisme de l'oubli, son beau visage traqué par les premières rides rajoute un composant à une séduction jadis naturelle.
La dame blanche offre fantasme et initiation à Phil adolescent en pleine construction, arrogant, commentant des baisers distribués furtivement à des jeunes filles en fleurs positionnées provisoirement sur la perception d'un poster plutôt que sur un attrait véritable.
Vinca essaie de responsabiliser cet esprit récupéré par l'attirance d'un apprentissage amoureux offert par une femme mure masquant dans ses dernières cartouches une espérance de longévité amoureuse, cela s'avère impossible à long terme, l'émotion des premiers ébats passés, le jeune initié devient dominant sur de lui.
Un machisme en sommeil déferle sur cette union atypique. La souffrance vécue d'une beauté en fin de course attise la domination d'un jeune coq difficilement comprimé par une jolie blonde acquise à l'amour d'enfance à perpétuité.
Les remous suscités suite à cet amour interdit sont retombés depuis bien longtemps. Les dérives de ces images vieillottes ne sont même plus à condamner, elles se regardent presque d'un air amusé dans nos vies privées de ce mélo fusionnel amoureux temporaire entre la fougue de la jeunesse et l'angoisse du déclin.
Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.