Predator
10/10:
Et voici LA chasse à l'homme la plus jouissive, la plus intense et la plus marquante de tout le cinéma. Une perfection absolue dans la réalisation, les dieux du cinéma se sont posés sur ce film tant elle suinte à chaque image! Un casting de gueule inoubliable qui résume à lui tout seul les années 80. L'affrontement mythique entre la plus star du film d'action et une bete passée à la postérité. Je m'emballe peut etre pour certains mais je ne peux garder mon calme devant le second film le plus parfait à mes yeux après Jaws.
Ce Prédator est donc, vous l'aurez compris, un vrai chef d'oeuvre! La jungle, la vraie (pas celle recrée en studio) est magnifiée par les cadres somptueux de McT. Tout est lisible, Prédator est une vraie bible du film d'action, une refonte totale de la grammaire du cinéma de genre (tout comme Die Hard et Die Hard with a vengeance l'ont été à leur époque!). L'histoire est simple, on ne s'embarrasse pas de fioritures et l'on va à l'essentiel avec l'orchestration de la chasse la plus éprouvante du cinéma. Le cheminement du film est limpide avec une alternance très marquée entre le pur film de barbouzes et le fantastique.
L'alchimie ne serait pas parfaite si à la réalisation sans faille ne s'était pas ajouté ce casting royal de gueules dominé par un Schwarzy au sommet de sa classe. Hormis les perso de Poncho, Shane black et la nana (trop effacés), c'est du 5 étoiles. Bill Duke, Jesse Ventura, Carl Weathers, des gueules des vraies qui suintent la testostérone et le machisme de partout (il n'y a qu'a voir la premiere scene entre Dillon & Dutch, énorme bras de fer!). Tout l'essence des 80'S est là.
La première partie "Action" est simple mais d'une efficacité redoutable. On présente vite l'équipe au travers des seuls traits d'humour du film puis le feu de l'action arrive. Débarquement, recherche et contact avec les habitants du coin. L'attaque du camp est un modèle du genre. Ca flingue et ca explose à tout va dans un chaos ordonné et filmé avec maestria. Chaque placement de caméra a un sens et rien n'est laissé au hasard. Les explosions sont enormes et les cascadeurs balancés un peu partout comme c'etait la mode à cette époque. Pas de CGI juste de la vraie et bonne pyrotechnie à l'ancienne.
La seconde partie est encore un cran au dessus avec l'apparition de la "menace". Voici LE modèle de chasse à l'homme avec une caméra toujours aussi dynamique. Toutes les attaques sont renversantes avec une gestion de l'espace optimale. On sent que tous les choix sont pensé et réfléchis.
Le film se clot par un affrontement titanesque d'un gros quart d'heure sans paroles bluffant de tension, de suspense, d'action. le point d'orgue restera le face à face ou le prédator décide de tomber le masque. Mais quelle séquence de toute beauté ou en quelques secondes on découvre le bébé de Stan Winston!!! Ce dernier a juste crée le monstre parfait, iconique au meme titre qu'Alien ou la Chose. Ce chasseur rasta rentre direct au panthéon des tueurs du cinéma.
Prédator reste encore 25ans après un modèle de réalisation à montrer dans toutes les écoles. Un mélange parfait d'action et de fantastique qui n'a d'ailleurs toujours pas été égalé à ce jour.
Assurément dans mon top 10 de tous les temps. Tiens le voici d'ailleurs!
1- Jaws
2- Predator
3- Le bon, la brute et le truand
4- Blow out
5- Pulsions
6- Halloween de Carpenter
7- Apocalypse Now
8- Il était une fois la révolution
9- Fight Club
10- Body Double
- T’as vu le corps de la technique ?
- Je supposais que je l’avais tué.
- Supposer c’est le plus court chemin pour se faire baiser.Image 8/10: Ben c'est pas si mal finalement. Hormis un grain très présent (le film a quand meme presque 25ans au compteur), l'image a une bonne tenue surtout sur les séquences de jour ou la définition s'avère très surprenante. Les noirs sont bons et pas trop noyés dans les fourmillements. On sent qu'il s'agit du master de notre bon vieux dvd mais le passage en HD est plus que salutaire. Meme les SFX datés du camouflage n'en souffrent pas trop.
Son 8/10: Vu en vf DTS (car le doublage français est phénoménal). Ca manque clairement de basses mais en poussant l'ampli, la dynamique est très correcte. Un passage rapide sur la VO lors de l'attaque du camp des guerrilleros et c'est le jour et la nuit. Amplitude, puissance, basses lourdes, la VO DTSHD est un vrai rouleau compresseur.