Alors notre travail se divise en deux catégories: le reréférencement des critiques se trouvant dans l'ancienne base et le référencement des nouvelles critiques. Voilà pourquoi l'ancienne base commence à être obsolète et pourquoi la nouvelle n'est pas encore à jour.
La lettre M n'a pas encore été reréférencée. Nous devons reréférencer 15 000 critiques, moins celles qui sont trop courtes (et y en a un paquet), ça prend donc pas mal de temps. Je l'explique car tu es la première personne à le demander.
C'est toujours intéressant ces explications. Je préfère poser les questions, pour vous éviter de perdre du temps par la suite, des fois que vous ayez des oublis (ce qui serait compréhensible vu le travail à faire). Dans ce cas là, j'avais pensé que le lien avec la critique de Groo ne s'était peut-être pas fait car elle avait été référencée sans le S de "Mystères".
Val a écrit:Ah mais attention, moi aussi je considère Lucas comme un tâcheron (si vous lisez la critique, c'est ce que je dit), c'est juste que pour celui-là, à ma grande surprise, l'effet nostalgie a marché. Par contre, je ne pense pas être aussi généreux avec l'épisode 2, digne de Barbra Cartland.
D'ailleurs :
Voilà un bon résumé.
ça m'a bien fait marré , j'ai appris des truc sur l'empire contre attaque, le seul film ou Lucas a tout sous traité et forcement c'est de loin le meilleur.
Par contre clairement l'épisode 1 c'est le plus mauvais de loin, au moins dans le 2 on a une dose d'action correcte et le 3 il y a que le plan séquence du début (mis en scène par Spielberg je savais pas) qui déchire la rétine.
COWBOYS ET ENVAHISSEURS Cowboys & Aliens – Jon Favreau – 2011
Parmi la liste de blockbusters estivaux comme il en fleuri chaque année, Cowboys et Envahisseurs était un des projets les plus intéressants, l’idée étant de mêler deux genres que tout oppose en apparence : le western, genre qui n’en finit plus de renaître et qui démontre une jolie forme cette année avec trois gros succès (True Grit, Rango et Cowboys & Aliens), et le film de science-fiction. Face à un mélange aussi surprenant, généralement ça passe ou ça casse : autant de chance de se retrouver face à un bon film que face à un ratage complet. Le film de Favreau fait parti de la première catégorie.
La scène d’introduction avec Daniel Craig qui se réveille en plein désert et se confronte à trois hommes est une réussite et permet de tout de suite être dans l’ambiance. Jon Favreau respecte les codes du western avec une mise en scène appliquée mais qui manque toutefois d’ampleur. L’histoire n’est pas révolutionnaire en soi mais le mélange western-SF permet de donner une certaine fraîcheur bienvenue à l’ensemble de sorte qu’on suit les personnages avec plaisir. Un bon point à noter est que malgré le nombre assez imposant de protagonistes, on arrive à s’intéresser à chacun (l’enfant, le doc, le prêtre,…) ce qui est assez rare dans les castings fournis. Il faut par contre admettre que le film manque d’un vrai climax, d’une scène vraiment marquante qui aurait apporté un petit plus à l’ensemble.
Au niveau du casting, on retrouve en tête le très bon Daniel Craig vraiment convaincant en cow-boys « sérieux », Harrison Ford est correct mais un peu en retrait tout comme Sam Rockwell. La magnifique Olivia Wilde (le regard le plus magnétique du cinéma actuel) est très bien dans son rôle et confirme tout le bien que l’on pense d’elle. Pour les seconds rôles, on a droit à un casting bien fourni en trogne : Keith Carradine, Clancy Brown, Walton Goggins entre autre.
Un film qui aurait pu être meilleur mais le résultat ne manque pas de charme et on a ce qu’on était venu chercher.
Premier film tourné en langue anglaise de l’un des cinéastes asiatiques les plus apprécié des occidentaux. Le film a été plutôt mal reçu à sa sortie, les critiques le trouvant généralement trop anecdotique par rapport aux autres œuvres de Wong. Pourtant, il ne faudrait pas passer à coter de My Blueberry Nights qui se révèle être un excellent film.
Comme beaucoup de cinéaste étrangers tournant aux Etats-Unis pour la première fois, Wong Kar-Wai s’intéresse à la mythologie américaine par le biai du road-movie, genre emblématique du cinéma américain. On suit donc le périple à travers les Etats-Unis d’une jeune femme trompée qui deviendra serveuse aux quatre coins du pays et rencontrera des gens détruits ou désabusés qui le feront relativisé sont malheur et prendre conscience de son amour pour ce serveur croisé une nuit, interprété par Jude Law.
Le personnage principal est terriblement attachant et c’est un réel plaisir de la suivre dans son périple, Norah Jones se révèle être une excellente actrice. Le casting de seconds rôles est parfait : David Strathairn (clairement le plus attachant en vieux flic alcoolique et déprimé), Rachel Weisz et Natalie Portman. Seul bémol : le film manque clairement de « rencontres marquantes » en dehors de Arnie et du personnage de Portman, ce qui donne une impression que le temps qui s’écoule (environ un an) est vraiment court.
Mise en scène inspirée et magnifique de Wong Kar-Wai au sommet de son art qui nous offre un film jazzy, aux éclairages néons fluos donnant un cachet unique à un très joli film. J’adore. (Et on a droit à l'un des plus beau baiser de l'histoire du cinéma).
106) The Evil Dead (Evil Dead) de Sam Raimi (1981) [DVD, VOST] 107) Evil Dead 2 de Sam Raimi (1986) [DVD, VOST] 108) Army of Darkness (L’Armée des Ténèbres) de Sam Raimi (1993) [DVD, VF] 109) Rango de Gore Verbinski (2011) [Autre, VOST] 110) Beetlejuice de Tim Burton (1988) [DVD, VOST] 111) Per un pugno di dollari (Pour une poignée de dollars) de Bob Robertson (Sergio Leone) (1964) [DivX HD, VF] 112) Ran de Akira Kurosawa (1985) [DVD, VOST] 113) Tron Legacy (Tron L’Héritage) de Joseph Kosinski (2010) [Autre, VOST] 114) Dirty Harry (L’Inspecteur Harry) de Don Siegel (1971) [Autre, VOST] 115) Un Condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson (1956) [DVD] 116) Magnum Force de Ted Post (1973) [Autre, VOST] 117) Super 8 de J.J. Abrams (2011) [Ciné numérique 2D, VF] 118) Street Kings (Au bout de la Nuit) de David Ayer (2008) [Enregistrement France 2, VF] 119) Star Wars Episode I : The Phantom Menace (La Menace Fantôme) de George Lucas (1999) [DVD, VOST] 120) Star Wars Episode II : Attack of the Clones (L’Attaque des Clones) de George Lucas (2002) [DVD, VOST] 121) Star Wars Episode III : Revenge of the Sith (La Revanche des Sith) de George Lucas (2005) [DVD, VOST] 122) Star Wars (La Guerre des Etoiles) de George Lucas (1977/1997/2004) [DVD, VF] 123) The Empire Strikes Back (L’Empire Contre-Attaque) de Irvin Kershner (1980/1997/2004) [DVD, VF] 124) Return of the Jedi (Le Retour du Jedi) de Richard Marquand (1983/1997/2004) [DVD, VF] 125) The Dark Crystal (Dark Crystal) de Frank Oz et Jim Henson (1981) [Enregistrement W9, VF] 126) Million Dollar Baby de Clint Eastwood (2004) [DVD, VOST] 127) Changeling (L’Echange) de Clint Eastwood (2008) [DVD, VOST] 128) Breezy de Clint Eastwood (1973) [DVD, VOST] 129) Play Misty for Me (Un Frisson dans la Nuit) de Clint Eastwood (1971) [Enregistrement Arte, VOST] 130) A Perfect World (Un Monde Parfait) de Clint Eastwood (1993) [Enregistrement Arte, VF] 131) A Bug’s Life (1001 pattes) de John Lasseter et Andrew Stanton (1998) [Blu-Ray, VF] 132) Invictus de Clint Eastwood (2009) [Autre, VOST] 133) Misterios de Lisboa (Mystères de Lisbonne) VERSION TV de Raùl Ruiz (2010) [Arte HD, VOST] 134) Cowboys & Aliens (Cowboys et envahisseurs) de Jon Favreau (2011) [Ciné numérique 2D, VF] 135) My Blueberry Nights de Wong Kar-Waï (2007) [Arte HD, VOST] 136) The Reckless Moment (Les Désemparés) de Max Ophüls (1949) [DVD, VOST]
Séries TV : South Park : 3x16 à 3x17 (VF) [Terminé] Dr House : 6x01 à 6x24 (VF) [Terminé]
LES DESEMPARES The Reckless Moment – Max Ophüls – 1949
Un peu déçu par ce film à la réputation très flatteuse et considéré comme injustement oublié dans la filmographie de Max Ophüls (dont se sera par ailleurs ma première incursion). On suit donc Joan Bennett par ailleurs excellente dans son rôle de mère courage qui tente de protéger sa fille d’une potentiel accusation de meurtre et qui va devoir affronter un maître chanteur incarné par James Mason. Pour l’époque, il est vrai que le film est assez révolutionnaire car Max Ophüls prend le cadre d’un film noir pour y faire surgir une réflexion sur l’enfermement de la femme provoqué par l’American Way of Life (tout le monde passe son temps à lui demander des comptes sur ses faits et gestes). Malgré cela, le film ne semble pas à la hauteur de sa réputation bien qu’il soit loin d’être mauvais. L’interprétation de Joan Bennett et de James Mason est, comme toujours, excellente et suffirais à justifier de l’intérêt du film.
My Blueberry Nights tu enlèves Norah Jones un peu perdu par une vrai actrice, il y a avait de quoi faire un bon film car tous les second rôles de Jude Law, David Strathairn, Portmann et surtout Rachel Wesiz (à tomber quand elle entre dans le bar) la dévore en terme de jeu.
Deuxième incursion dans le cinéma réputé austère de Maurice Pialat après l’excellent Nous ne vieillirons pas ensemble où l’on suivait la désagrégation d’un couple. Pour ce nouveau film, réalisé avec un budget ridicule suite à l’échec retentissant de La Gueule Ouverte son précédent film, Pialat s’intéresse ici à un groupe de jeunes élèves de terminale avec comme particularité qu’on ne les verra jamais en cours si ce n’est le temps de deux scènes : celle d’ouverture et de fin avec le même cours d’introduction de philosophie a une année d’intervalle, comme si cette histoire était une boucle et qu’elle devait se répéter sans cesse.
Pialat préfère donc filmer la vie de ces jeunes gens, partagée entre virée au bar, dragues, jalousies, rivalités, conflits avec les parents, espoirs brisés,… Le film livre un portrait peu enthousiasmant de la société française des années 1970 avec des jeunes à l’avenir incertains et qui n’ont plus les rêves de leurs aînés, mais aussi des adultes paumés et seuls comme ce barman dragueur où le professeur de philosophie qui copie les habitudes de son ex-femme pour se sentir moins seul. Le plus frappant dans ce film est qu’on a l’impression qu’il pourrait être tourné aujourd’hui que le fond ne changerait pas tant que ça. Je trouve que Pialat a un côté Cassavetes français, même si ça ne veut pas dire grand-chose, je trouve que ces deux films que j’ai pu découvrir sont assez proches de l’univers du cinéaste américain.
J’adore un des dialogues finaux, entre une mère et sa fille, et qui résume tout le film : «- A quoi tu rêves ma fille ? – A rien. »
137) Apocalypse Now Redux de Francis Ford Coppola (1979/2001) [Blu-Ray, VOST] 138) The Man Who Would Be King (L’Homme qui voulut être Roi) de John Huston (1975) [DVD, VOST] 139) The Misfits (Les Désaxés) de John Huston (1961) [DVD, VOST] 140) Jaws 2 (Les Dents de la Mer 2ème partie) de Jeannot Szwarc (1977) [DVD, VOST] 141) Zwartboek (Black Book) de Paul Verhoeven (2006) [DVD, VOST] 142) Chugyeogja (The Chaser) de Na Hong-jin (2008) [DVD, VOST] 143) Unforgiven (Impitoyable) de Clint Eastwood (1992) [Blu-Ray, VOST] 144) Duellists (Les Duellistes) de Ridley Scott (1977) [DVD, VOST] 145) Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (Qui a peur de Virginia Woolf ?) de Mike Nichols (1966) [Enregistrement France 2, VOST] 146) Melancholia de Lars Von Trier (2011) [Ciné, VOST] 147) Passe ton Bac d’abord de Maurice Pialat (1979) [DVD] 148) The Towering Inferno (La Tour Infernale) de John Guillermin (1974) [Arte, VOST] 149) Spy Game (Spy Game, Jeu d’Espion) de Tony Scott (2001) [France 3, VF]
Séries TV : Deadwood saison 3 : Episodes 4 à 12/12 [VF] [Terminé] Dr House saison 7 : Episodes 1 à 13/23 [VF]
Il est parfois difficile de revoir certains des films cultes de son enfance, le temps faisant son œuvre, il n’est pas rare d’être déçu par une vision moins enchanteresse que dans nos souvenirs. Mais d’autres, malgré le temps qui passe se révèle suffisamment intelligent dans leur traitement pour continuer à satisfaire les exigences d’un spectateur adulte. Le Aladdin des studios Disney fait partie de ces derniers.
Le film est généralement classé dans le Second Age d’Or du studio aux grandes oreilles, période constitué des sorties successives de La Petite Sirène, Le Roi Lion, La Belle et la Bête et donc, Aladdin. La période 1960-1970 est souvent mal considérée par les fans du studio alors que les films produits à cette époque sont souvent géniaux.
Comme tout bon film d’animation qui se respecte, la première étape est de créer un univers « crédible » et dans lequel le spectateur prendra plaisir à suivre les péripéties des personnages principaux. Ici, la ville d’Agrabah est une grande réussite visuelle, reprenant l’imagerie des palais d’Orient, les dessinateurs de chez Disney nous offre un spectacle grandiose avec une utilisation très judicieuse des images de synthèse (par Pixar) qui ont le mérite (hormis un passage dans la caverne aux Merveilles) de plutôt bien supporter le poids des années. Tout les différents univers (caverne, quartiers de Jafar, cachots,…) sont vraiment bien pensés.
Les personnages sont aussi un franc succès, avec certains des plus emblématiques de l’univers Disney. Aladdin, bien sûr, héros des Mille et une Nuits auquel on s’attache tout de suite, ainsi que Jasmine avec lequel il forme un couple pas trop niai, il faut le souligner (un peu quand même, on est chez Disney). Mais le film crée surtout deux personnages absolument énorme : Le Génie de la Lampe, être tout de bleu constitué, que l’on croirait sous l’influence de stupéfiants : il n’arrête pas une seule seconde et le film devient une succession de trouvailles visuelles absolument jouissive (voir les passages où il prend l’apparence de Jack Nicholson, Schwarzy, De Niro, Woody Allen, et j’en passe), et bien sûr Jafar, méchant des plus charismatiques, à l’accoutrement parfaitement dessiné et qui est une merveille de manipulation et méchanceté. Le passage où il se déguise en mendiant est génial et serait presque effrayant. Son fidèle perroquet Iago vient apporter la touche d’humour que tout méchant se doit d’avoir.
L’histoire évite constamment la niaiserie en évoquant des thèmes assez forts comme les inégalités sociales, ce qui permet de toucher tout les publics sans devenir barbant, juste de quoi permettre à chacun de s’attacher à Aladdin.
Un dernier mot, une fois n’est pas coutume, sur le génialissime doublage français : l’adaptation est une franche réussite, n’hésitant pas à rajouter des jeux de mots parfaitement dans l’esprit du film mais qui ne figurent pas dans le texte original, mais surtout, il faut saluer la performance de deux acteurs : Richard Darbois en génie de la lampe qui fournit un travail hallucinant tant le débit du génie est rapide et, aussi, de Féodor Atkine (acteur qui a tourné avec Allen, Stone, Frankenheimer, Rohmer, Almodovar, Altman, Zulawski, de la Iglesia… rien que ça – et qui est aussi la voix française du Dr House) géniallissime dans le rôle de Jafar, dont la voix grave fut un des éléments marquants de mon enfance.
9/10
Pour se rendre compte de la différence entre une adaptation fidèle à la lettre, et une autre fidèle à l'esprit mais qui se permet des écarts dans l'esprit du film, comparaison entre la VF canadienne (haut) et la VF française (bas) :