[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Val]

Ouais voilà.

[Tyseah]

C'est super sympa!









































Mais nan ça ne nous avancerait pas du tout.
Le champ "titre du film" avec des suggestions qui apparaissent ainsi que le champ note sont pas juste là pour faire joli et remplacer "Re: [Val] Mes Critiques en 2011" par "Titre du film - 10/10" mais servent avant tout à rentrer la critique dans la catégorie "Titre du film" et d'y assigner une note.

La note ainsi que la critique sont alors ajoutés automatiquement à une base de données spéciale. Je vous donnerai bientôt un lien qui vous permettra de mieux vous rendre compte de la finalité de la nouvelle façon de poster vos critiques.

Mais en tous cas merci beaucoup Val d'avoir proposé ton aide.

[Val]

Ok je m'en doutais un peu mais on sait jamais.
Re-référencé toutes les critiques, je vous souhaite du courage.

[Eikichi Onizuka]

C'est juste interminable
Déjà re référencer les films par lettre c'était du lourd mais on l'a fait assez vite fait. Par contre là, chaque note à rentrer, plus à voir celles qu'on garde et celles qu'on met de coté ... J'ai l'impression de ne pas avancer avec ma lettre C

[Alegas]

Ma critique de Reservoir Dogs a son petit carré rouge "référencé" mais il n'y a pas de lien dans la base.

EDIT : bon bah je suis pas le seul à qui ça arrive en fait, j'imagine donc que c'est normal.

[Eikichi Onizuka]

Les nouvelles critiques ne sont plus envoyées vers la base que vous connaissez mais vers une autre qui vous sera dévoilée plus tard, c'est donc normal

[zack_]

Tyty si ils rentraient leurs titres et notes - resterait juste à approuver ca irait plus vite non? Par contre ca nous fouterai le bordel à savoir qu'est-ce qu'on a fait ou pas dans notre liste... bon on va continuer comme ça

[Tyseah]

Les membres ne peuvent pas transformer les posts en critiques, je ne leur en donnerai jamais le droit. Déjà que c'est pas facile à gérer quand ce sont les modos qui le font alors si les membres s'y mettent...
Pis oui ca serait le bordel entre ce qui aura été fait et ce qu'il restera à faire.

[francesco34]

Les nouvelles critiques ne sont plus envoyées vers la base que vous connaissez mais vers une autre qui vous sera dévoilée plus tard, c'est donc normal

Okay cool, je soupçonnais un truc de ce genre vu que ma critique de Aliens semblait bien référencée mais sans apparaitre dans la base...
Beau travail Tyty et tous ceux qui bossent là-dessus

[Tyseah]

Merci

[Alegas]

Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 2 (Harry Potter et les Reliques de la Mort - 2ème Partie) de David Yates

(2011)

Un dernier opus dans la lignée du précédent, à savoir que l'on a un film fidèle au livre dont il est adapté, mais au final on se retrouve quand même devant une adaptation sympathique mais sans plus, la faute à l'absence de tout ce qui faisait la force des écrits de J.K. Rowling. Construit comme un gigantesque climax final, ce second épisode du diptyque souffre évidemment de sa volonté de trop en faire, quitte à sacrifier les petits détails qui faisaient toute la différence, et on se retrouve donc, à l'instar du film précédent, avec des situations qui apparaissent comme des facilités scénaristique (Luna qui revient à Poudlard sans aucun problème, la présence du frère de Dumbledore, etc...) alors que dans le livre il y avait à chaque fois une explication logique. Néanmoins, le film a quand même la qualité de livrer la marchandise en matière de spectaculaire, c'est visuellement magnifique (la scène d'introduction, la préparation du siège, la destruction du bouclier, etc...), plutôt inspiré en terme de mise en scène (c'est autre chose niveau chorégraphie et montage par contre...) et certains passages arrivent même à rattraper de justesse un énorme retard pris par rapport aux films précédents, notamment tout ce qui touche au personnage de Rogue qui devient le protagoniste le plus intéressant de la saga. Niveau CGI, rien à redire si ce n'est la séquence dans la Salle sur Demande pas très jolie, et même niveau musical Desplat livre par moment certains des plus beaux thèmes de la saga, notamment son Lily's Theme ou toute la séquence de bataille muette. C'est donc vraiment dommage de constater que, malgré la volonté de la Warner de diviser le livre en deux, on se retrouve avec un film précipité, non pas en terme de péripéties mais en terme de construction émotionnelle, et cela donne plusieurs séquences de mort qui ne font ni chaud ni froid au spectateur, alors que le livre faisait paraître ça comme une véritable descente aux enfers pour le personnage et le spectateur. Un film sympathique donc, mais raté si on le compare directement avec le livre et qui prouve une bonne fois pour toute que la saga n'a que rarement atteint son potentiel cinématographique. Pour le coup, je ne serais pas contre un reboot des livres, car il y a vraiment matière de faire beaucoup mieux.

NOTE : 6,5/10

[Alegas]

The Brave One (A Vif) de Neil Jordan

(2007)

Une surprise sympathique dans le sens où je n'en attendais absolument rien. Alors oui, c'est certainement pas un film qui est à ranger parmi les meilleurs vigilante mais The Brave One a clairement le mérite de tenter une approche différente vis à vis du genre, une approche nettement plus psychologiques. Là où la plupart des vigilante sont plus des films dont le scénario tente vainement de justifier une violence démonstrative, The Brave One ne cherche jamais à justifier totalement son personnage principal, joué sublimement par Jodie Foster qui trouve là un rôle vraiment marquant et qu'elle fait vivre de bout en bout. La bonne idée du film, c'est bien entendu le fait que le personnage de Jodie Foster soit une animatrice radiophonique célèbre, ce qui lui permet de justifier ses actes sans jamais se dénoncer. Entre ces scènes et les discussions entre Jodie Foster et Terrence Howard (policier qui sait, comme chacun de nous, que la limite humaine n'est pas la même que celle de la loi), le film se révèle extrêmement intéressant sur le fond, livrant un message qui pourrait finalement se valoir sur n'importe quel film du genre. The Brave One aurait pu donc être facilement l'un des meilleurs vigilante de ces dernières années, malheureusement c'était sans compter sur la présence de Neil Jordan à la réalisation. Très convenu, ultra-classique et n'osant jamais là où le film aurait pu aller bien plus loin (le final en est un parfait exemple), The Brave One déçoit finalement, c'est d'autant plus rageant lorsque l'on imagine le film que cela aurait pu donner dans les mains d'un réalisateur avec un peu plus de talent et d'audace. Reste un film regardable, bourré de bonnes idées et intentions mais qui ne dépassera jamais son statut de film brouillon.

NOTE : 6/10

[Alegas]

Diarios De Motocicleta (Carnets de Voyage) de Walter Salles

(2004)

C'est pas si nul que ça en fait. Pourtant il y avait de quoi faire peur avec le combo Che Guevara (sujet ultra iconique que l'on a plus tendance à montrer sous un bon jour alors que ça restait finalement un soldat mercenaire parmi tant d'autres) traité par Walter Salles (réalisateur un peu trop habitué à filmer la même chose : les déboires de ses compatriotes avec une mise en scène jamais travaillée). Heureusement, le film se veut être un road movie avant tout et finalement l'identité des deux personnages principaux est plus un prétexte pour multiplier les storylines qu'autre chose. Le scénario est plutôt bien écrit, ça se laisse suivre gentiment et sans ennui, par contre dommage que les vingt dernières minutes cassent totalement avec le reste du film en restant dans un lieu unique.

D'ailleurs c'est là où le film dégringole un peu trop, notamment sur la psychologie de Guevara, là où le personnage restait avant tout un spectateur des injustices (facette très intéressante et bien traitée) Walter Salles cherche à le transformer en icône ultra-charismatique en le faisant traverser à la nage un fleuve entier pour rejoindre des lépreux. Alors oui, les faits se sont véritablement déroulés, mais il y avait vraiment moyen de mettre ça en scène de façon plus subtile. Même Soderbergh a su donner un peu plus d’ambiguïté au personnage, c'est dire. Enfin, le gros problème du film est bien entendu son manque flagrant de personnalité. Le film se regarde sans aucun problème mais il n'y a jamais de scènes marquantes, la réalisation est plan-plan au possible (on croirait vraiment que le film a été pensé en salle de montage) et le final, malgré ses très belles images, n'empêche pas le fait qu'il soit présent uniquement pour verser un peu plus dans le pathos. Reste les excellentes interprétations de Gael Garcia Bernal (clairement l'un des meilleurs acteurs de son pays) et Rodriguo de la Serna qui méritent tout de même le détour.

NOTE : 6/10

[Eikichi Onizuka]

Bien d'accord avec toi, et pourtant j'avais été plus généreux y'a quelques années

[Alegas]

[REC] de Jaume Balaguero & Paco Plaza

(2007)

Clairement l'un des films d'horreur majeurs de la première décennie 00's, un petit bijou espagnol (qui prouve encore une fois que le genre peut être renouvelé) parti de rien et qui a finalement pu se construire une forte réputation avec les ovations aux premières projections publiques (notamment à celle de Gerardmer, où il remporta le prix du public ainsi que celui du jury) ainsi qu'avec une bande-annonce étonnante pour l'époque où l'on pouvait voir la réaction du public-test grâce à une caméra infra-rouge. Une idée toute bête mais qui fera une promotion du tonnerre pour ce film qui le mérite amplement, tout le contraire des films qui, quelques années plus tard, ont copié le procédé sans le talent qui allait avec (Paranormal Activity est, bien entendu, visé). [REC], c'est aussi un moment de terreur véritablement prenant. La première vision du film en salles reste pour moi l'un des moments les plus terrifiants que j'ai pu passer dans une salle obscure. Alors certes, le film perd de son impact lors des visions suivantes (la surprise jouant un très grand rôle dans le travail de Jaume Balaguero) mais il reste néanmoins une technique où la subtilité dissimule un énorme travail scénaristique. A première vue, le film ne paraît clairement pas original, le pitch étant plus ou moins emprunté aux premiers opus de la saga vidéoludique Resident Evil (d'ailleurs, je pense très fortement que Balaguero est un grand fan de jeux vidéo, lui qui insufflait déjà dans ses premiers films quelques références à Silent Hill et qui continuera à s'inspirer de Resident Evil avec [REC]2), mais pourtant [REC] est certainement l'un des films d'horreur les plus travaillés de ces dernières années, se démarquant de toutes les productions du genre créées précédemment.

Bien entendu, beaucoup ont évoqués The Blair Witch Project avant la sortie du film, mais là où ce dernier jouait plus sur l'ambiance qu'autre chose (ce qui faisait à la fois sa force et sa faiblesse), [REC] se veut bien plus cinématographique sur la forme, la caméra ne bougeant jamais pour rien et se permettant même des plans-séquences très impressionnants (celui faisant la liaison entre le camion de pompier et l’appartement de la vieille femme a de quoi étonner les sceptiques de la caméra-épaule) où la vue subjective rappelle au spectateur que la peur peut venir de n'importe où et ce, malgré l'architecture assez limitée en terme d'espace de l'immeuble où se déroule 90% du film. Les moments chocs sont nombreux (la chute du pompier c'était sacrément flippant en salles), le scénario, malgré son côté limité (Balaguero préférant procurer des sensations plutôt que de raconter une histoire et tout ce qui s'y implique) se révèle vraiment prenant et les quinze dernières minutes (à partir du moment où les deux héros recherchent les clés) sont clairement ce qui a pu se faire de mieux en terme de cinéma d'horreur en vue subjective (le passage en vision nocturne reste un sacré morceau de sensations), le travail de Balaguero (technique irréprochable) se mêlant parfaitement au travail de Paco Plaza (l'ambiance très malsaine qui se dégage du dernier appartement) pour un résultat qui mérite de figurer parmi les plus grandes réussites du cinéma d'horreur mondial. Un must pour les fans du genre.

NOTE : 8/10