[Waylander] Mes critiques en 2011

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 23 Aoû 2011, 10:17

ca va faire rigoler scalp , mais pour tous nos amis qui aiment les chien et nos amis a poil , et que en voyant cette jaquette inoffensif ce disent : a tient je mattrai bien ce truc . ben un conseil , non , ne le faite pas :evil: et surtout pas a vos enfant si ils sont assez jeune quoi :shock:

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mar 23 Aoû 2011, 10:39

Bein j'aime bien les chiens, tant qui faut pas s'en occuper tout les jours :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Kakemono » Mar 23 Aoû 2011, 11:22

elpingos a écrit:J'ai pas d'exemple en tête, mais je me rappelle que mon 1er film au ciné dont je me rappelle bien, c'était "Chatran" ..... :mrgreen:


Ce film je l'avais maté 2 fois a l'école quand j'étais gamin, c'est horrible. :( C'est d'une tristesse absolue, je voudrais le revoir mais j'ai pas la courage ca risque de me miner pour une semaine.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 23 Aoû 2011, 11:39

ouai pareil , chatran c'est un souvenir horrible et douleureux de la petite enfance ( devait avoir 5-6 ans ) :shock: :( ........
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar elpingos » Mar 23 Aoû 2011, 12:41

Attention les lacrymos :

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Panic room - 7,5/10

Messagepar Waylander » Mar 23 Aoû 2011, 20:29





Dès le générique d'ouverture on sent un FIncher rendant hommage (de plus ou moins loin à une partie d'oeuvre d'Alfred Hitchcock : c'est flagrant lors de l'apparition des noms des acteurs et des artistes ayant bossé sur le film mais notamment sur ce main title d'Howard Shore:



Au-delà de ça, on retrouve le directeur de Seven et c'est plus que flagrant pendant le film avec un nombre conséquent de plans renvoyant directement au chef d'oeuvre de Fincher. Visuellement c'est plus sobre et académique que ses précédents films (en dehors de The Game) mais globalement on reconnait bien la patte du réalisateur : certains n'ont pas pardonnés l'intrigue téléphonée , les personnages clichés à peine écrit et les plans-séquences en CGi mais , après l'avoir une première en dvd à sa sortie, sa révision me permet de m'étonner de son statut moyen alors qu'on là un bon film.

Les plans en CGI ne pointent pas le bout de leur nez à outrance et à part le montage hallucinant de la caméra de vue qui part de l’étage puis passe par les escaliers et redescend vers le RDC pour venir presque se coller à la vitre nous montrer les cambrioleurs préparer puis volte-face sur la cuisine et ligne droite jusqu'à une autre porte où l'on voit encore les cambrioleurs qui cherchent une entrée facile...ça remonte , on traverse un mur, on arrive juste dessous le toit.... franchement c'est sacrément bien foutu. Ok c'est un mix live/CGI mais ça tient la route, (c'est gratuit seulement une fois quand la caméra entre dans l’ampoule de la lampe que tient la gamine..inutile mais sur le téléphone, le flingue etc...c'est là pour , à la Spielberg, introduire un objet dont l’utilisation va se révéler essentielle à un moment ou un autre) le raccord entre les deux est nickel et quasiment imperceptible. Évidemment cela renvoi aux "essais" du même type dans Fight Club, ça peut faire genre "petit malin" mais ça fonctionne. Fincher permet à son film de gagner en immersion et non est pris dans et ce putain de mouvement qui permet de gérer l'environnement à la perfection : on nous montre bien qu'il s'agit d'une grande maison, un lieu vaste aux multiples entrées qui peuvent devenir des issues de secours... On prend conscience de l'ironie de la chose: un si grand toit pour deux personnes seulement : deux femmes dont une enfant.



Le casting est bien trouvé, Jodie Foster est petite, très fine, le visage taillé au couteau, l'air à la fois sévère et fragile. deux personnages principaux dont on doute des capacités à se défendre et à se sortit d'une situation d’enfermement...pourtant, le scénariste David Koepp décident de prendre les codes et de jouer avec : l’homme de la famille et absent et lors de son apparition ni il se fait rapidement blesser et mettre hors-jeu. Les femmes vont devoir s'en sortir par-elles-mêmes.
Le scope épouse bien les dimensions de la maison et le vide qui entoure les personnages. La caméra parfois au ras du sol nous fait profiter de la hauteur sol-plafond et les travellings toujours bien pensés permettent de naviguer entre les pièces. Comment faire un huit-cols dans une maison si vaste ? En enfermant les héroïnes dans une "panic room", lieu de survie qui connote d’une certaine fan la paranoïa et la peur de l'insécurité des gens aisés, célèbres ,politiques et importants.















Autre parallèle celui du désir douteux d'un trop grand espace autour de soi. Un désir mégalo qui touche la majorité des gens et qui pourtant , quand on est seul ou 2 ne sert pas à grand chose si ce n'est de laisser plusieurs pièces sans occupants ainsi qu'une trop grande distance entre les (trop) nombreuses portes d'entrées (sorties) et fenêtres.Bref. Le reste du casting est sympa mais les personnages transparents et clichés empêchent le film de bénéficier d'un statut plus important dans le genre et la filmo de Fincher. Le cambrioleur à deux balles qui sait rien organiser et qui sait rien faire, le fou furieux de la gâchette taciturne et suspect qui aime appuyer sur la gâchette et la bonne âme qui participe au casse pour une bonne raison , problème familial lié à la garde son enfant. Voilà c'est torché en 3 répliques :mrgreen: Bon c'est crédible, et malgré qu'au ciné ce soit cliché , ça reste convainquant.


Ce qui est surtout intéressant c'est évolution du film : au début ça prend une photo qui rappelle des comédies dramatique voir comédie tout court avec ce genre de quartier vu 1000x et l'humour pince sans rires des au cinéma puis on passe à quelque chose de plus sérieux avec la realtion mère, fille, c'est même presque dépressif pendant quelques minutes notamment lors de la discussion autour de la pizza, puis quand elles vont se coucher, laissant derrière les une maison encore vide et spacieux....Le long métrage plonge ensuite dans le film de cambriolage, puis le huit-cols et le tout possède une ambiance -volontairement très thriller en terme d'éclairage et de météorologie- (on retrouve la nuit/pluie et l'éclairage jaunâtre des lampadaires sur les rares plans extérieurs) si chère à Fincher.

Rien que le personnage du cagoulé impose clairement une icône d’assassin perturbé , au cœur de pierre et tendu. Le mélange des genres ne permet donc pas au film de réellement se démarquer et de transcender un style que Fincher à déjà parfaitement mis en scène sur au moins deux de ses films précédents.
L'autre problème du film c'est clairement la dramaturgie : téléphonée ; utilisant des raccourcis impardonnables et grotesques (Forest Whitaker joue le rôle du mec qui "fabrique" les panic room donc forcément il est courant de pleins de choses sur leur conception mais de là à tout comprendre en, à avoir les bonnes idées aux bons moments etc...ça sent vraiment le scénario qui n'a pas cherché à être un peu plus complexe). Malgré tout, le film est prenant, on ne s’ennuie pas et formellement c'est quand même vraiment bon voir excellent : la scène ralentit quand Foster sort de la salle de survie pour aller prendr son cellulaire par exemple...)



Le film se permet un rebondissement de situation jouissif et efficace où Foster, au lieu de faire ce 'qu'on attendait tous : fuir, appeler la polcie etc...bah elle devient une sorte de vigilante qui va péter les plombs et le film, qui était déjà un peu viscéral, le devient encore plus. Le rpole de l'actrice préfigurait celui de "A vif" dans lequel elle était pourtant moins bonne.
Son personnage va même jusqu’à esquiver deux flics 'alors qu'lel aurait pu , en faisant un petit clin d’œil, les prévenir du danger). Ell est bien décider à se venger et faire justice soi-même. Là c'est vraiment bien et les pièges qu'elle tend son simple mais efficace. Les cambrioleurs qui cherchaient à débusque la mère et la fille deviennent les proies de la mère. Bon ça reste en surface malgré tout et le film ne va pas si loin qu ça. Dommage pour la fin précipité mais cash (e film possède deux headshots et on reconnait bien la touche Fincher sur la violence graphique du film). Ne parlons pas du plan-clôture vraiment bidon où en une phrase qui n'avait pas lieu d'être, Fincher et son scénariste annonce message du film inutilement.



Le meilleur plan du film où Fincher invite le spectateur à s’allonger face à l'actrice , prenant la place d'un mari absent qui ne peut , hélas, pas surveiller et défendre les siens contre les "ombres" furtives et silencieuses s'infiltrant avec cupidité dans un foyer


7.5/10
Mieux que The Game, moins bon que tout le reste. Du bon Fincher quand même. :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar padri18 » Mar 23 Aoû 2011, 21:14

Superbe critique avec des screens sublimes as usual.
Clair qu'un Fincher moyen, ça reste un bon film. Réalisation au poil, photo sombre et superbe. Et en prime Forest Whitaker :)
Par contre petit bémol sur le DVD dont la qualité d'image est plus que moyenne.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mar 23 Aoû 2011, 21:48

Euh perso j'ai l'édition 3 DVD et l'image est aussi belle qu'un BR.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mar 23 Aoû 2011, 21:51

En bluray cette année apparemment (d'après LAL).
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar padri18 » Mer 24 Aoû 2011, 21:09

Alegas a écrit:Euh perso j'ai l'édition 3 DVD et l'image est aussi belle qu'un BR.

Ouch tant pis pour moi, j'ai cette édition :

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Impasse (L') - 8,5/10

Messagepar Waylander » Mer 24 Aoû 2011, 21:34



L'impasse
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Bien après les plus grands films de gangsters ou de mafia du cinéma (Goodfellas, Scarface, The Godfather 1 & 2, Mean streets, Once upon a time in America etc....) Brian De Palma décide d'aller à contre courant et de raconter non pas le schéma classique du malfrat : ascension-déclin et (ou pas) rédemption pour ne se concentrer que sur cette dernière partie. Un homme sort de prison et malgré toute l'interprétation et la répartie d'un Carlito qui laisse croire à un gros mensonge de sa part alors qu’en fait, il veut vraiment changer son fusil d’épaule. Années de prison qui lui on ouvert l'esprit, permis de se remettre en question et de quitter sa cellule pour regagner la liberté.

Al Pacino lui-même prend à contrepoint une partie de sa carrière et de ses rôles de le plus marquants : Carlito's Way lui permet de prolonger l'histoire d'anciennes icônes du cinéma auxquelles il insuffla la vie. De Scarface , le réalisateur reprend donc l'acteur principal et impose un fossé : d'un être nerveux, cupide et égoïste il dresse celui d'un homme qui cherche son salut après avoir mené une vie dans la pègre des Latinos. Le réalisateur choisit de ne pas trop en dévoiler sur le passé de son personnage. Sa vie est derrière lui. On peut donc profiter du "présent" et imaginer l'avenir comme lui tente de le faire : "rêver", s’évader, fuir les quartiers et la rue qui l'a bouffé et finira par la tuer...Oui, Carlito meurt dès le début du film. Arnaque dirons certains mais la dramaturgie y gagne. L'intérêt est amoindri pour quelques spectateurs mais au final ce n'est pas vraiment le cas. L'intro du film nous montre un Pacino agonisant, l’image est en noir et blanc filtre bleu nuit, la voix-off est clairement celle de "l'esprit" du perosnnage et la caméra subjective -qui nous met à la place du blessé- se retournant d'un sur elle-même pour filmer le visage de Pacino met en évidence ce trait du film : l'histoire de Carlito est une sorte d'auto-analyse post-mortem. Le ton est forcément tragique mais n'en fait pas des tonnes.




On ne peut pas en finir d'un claquement de doigt avec un passé comme celui-ci et à travers sa quête de rédemption, Carlito n' y aura jamais vraiment accès. Tantôt il comme un meurtre, tantôt il reprend indirectement des affaires louches, puis plus tard il finit complice d'un assassinat.
C'est ce qui va définitivement le condamner c'est surtout sa foi en un code d'honneur qui, en 5 ans d'absence, a largement été violé par la nouvelle délinquance et la drogue dure aux méfaits pire qu’auparavant. Les enjeux sont différents, les trafiques ne sont pus les mêmes, les règles ont changées et c'est en prenant de haut un tout nouveau venu dans le circuit qu'il va "nourrir" une haine et un désir de vengeance qui passe à la trappe tout le film pour revenir subitement à la toute fin. C'est donc bel et bien son expérience et ses 5 ans d'absence qui le mettent à bas. Nouveau né dans un univers qu'il croyait connaitre et qu'il n'a réussit à maitriser que quelques temps. On a encore une fois ici ce schéma du malfrat qui croyait en de vraies valeurs qui , en réalité, n'ont jamais existées. Tout le monde trahit tout le monde dans ce milieu et c'est à ses dépends qu'il le découvre. Dans d'autres films du même style (cités plus hauts pour certains) c'est souvent la femme qui trahit l'homme et dans ce De Palma c'est tout l'inverse : elle représente son seul véritable point de repère et son seul proche digne de confiance. L’ancienne école laisse place à la nouvelle , et intrinsèquement, le film tend vers un renouveau du film de mafia/gangster.


Techniquement le film est bourré d'idées de mise en scène comme la scène du billard au découpage parfait et aux plans atypiques très Scorsesien (l reflet dans les lunettes qui, 2 ans plus tard, trouvera écho sur les verres de De Niro en plein désert via Casino ). Le film est truffé de plans-séquences (la plupart dans la boite de nuit ou le night-club) et De Palma montre clairement qu'il aime le découpage assez sobre mais continue.Toutefois , dommage que ces éléments ne soient visibles pratiquement qu'au même endroit.



Le casting est exceptionnel même si l'actrice principale ne fait pas le poids face à Pacino (le fossé est trop évident alors qu'il était inexistant entre Stone et DeNiro dans Casino). Sean Penn signe un de ses meilleurs rôles, très loin du cliché qu'il est devenu. Sa transformation physique et même le timbre de sa voix lui permettent de se démarquer à fond dans sa filmo de bad guy à la gueule charismatique et mal aimable. Ici, c'est un avocat drogué, à l'air satisfaisant et à l’égoïsme exacerbé. Autre "monstre" du cinéma: Viggo Mortensen qui ne quelques minutes, pas plus de 4-5, signe une composition bluffante d'un ancien mafieux sortit de prison en chaise roulante qui transpire la peur devant Carlito qu'il est entrain de trahir.


Le reste : quelques têtes connues des seconds rôles mais rien de "marquant". C'est moins poussé que les films de Scorsese où tout le cast déborde de charisme et de présence. Carlito est au centre du film, ce qui l'entoure n'est qu'un passé trouble qu'il tente d'oublier et de classer mais celui-ci le poursuit sans relâche, coup après coup. L'univers qu'il côtoyait ne veut pas lui accorder le pardon et ne veut pas lui offrir de liberté. Le flingue revient toujours dans ses mains alors qu'il ne s'y attend pas et les ennuis l'encerclent. Ses seules ressources sont malheureusement issus de ce monde de la rue. Ses seules connaissances sont des les dealers et la pègre. il fait avec mais tente de rester loin des ennuis...et c'est avec un vain espoir de location de voitures , de plage et d’amour qu'il veut y parvenir.
Un des soucis du scénario c'est sa voix-off : c'est une des rares qui m'a vraiment ennuyé et que j'ai trouvé rébarbative (pas forcément très subtile ;même l'écriture) tant elle dit exactement ce qu'on voit à l'écran sur la majorité des scènes où on l'entend. Pourtant, force est de constater une fois le film fini que très souvent, elle et nécessaire pour "appuyer" ce que je dit dans le premier paragraphe: l'esprit de Carlito ou (plutôt lui mais juste avant sa mort) revoit une partie de sa vie et analyse de ce qui la entrainé jusqu’à cet instant où le retour en arrière n'est plus possible.


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[Center]Deux plans très intenses, juste après le court gunfight près du billard. Carlito replonge inéluctablement dans le monde qu'il veut tant oublier. Les ténèbres l’entourent l’étau se resserre. Le film est bourré de suspens et de tension alors que nous connaissons plus ou moins l'issu finale. On sait qu'il va mourir mais on se sait pas vraiment comment ni pourquoi et c'est ça que raconte le film. Le long-métrage est truffé de plans qui laisse supposer sa mort et le spectateur les voit mais pas le protagoniste qui n'a pas le recul nécessaire.


Autre bémol: Les plans-séquences me paraissent un peu "gratuits" dans la boite de nuit (la vue subjective de Carlito qui débarque etc...) : ça veut un peu trop faire son Scorsese (surtout que De Palma place ça dans les mêmes lieux que le réalsiateur de Mean Streets et Goodflellas). D'une certaine façon, il y a une cohérence visuelle entre tous les films de ce genre considérés comme des chefs d'oeuvres. La liste n'est pas très longue mais on a vraiment cette sensation une fois les films visionnés : De palma , Scorsese et Coppola forment un trio du film de mafia/gansgter dont le travail formel s'accorde. Voulut ou non, il parait évident que chacun d'entre eux s'est parfois inspiré de l'autre et qu'ils se sont parfois fait des clins d’œils-hommages et vice-versa...

La scène ou Carlito , sous la pluie, monte sur le toit d'un batiment pour observer son ancienne dulcinée qu'il va tenter de reconquérir. Cette partie est assez iconoclaste : là où la plupart des gansters ont mis traités avec un machisme permanent , Carlito est un homme amoureux, pas violent envers la femme pour un sous et se montre charmeur. Il n'ose même pas l'aborder directement et préfère se couvrir d'un couvercle de poubelle de rue pour jeter un œil sur une femme qui le hante. L'écriture du personnage est très réussie. Certains pans sont très intelligents et débordent de signification sur sa relation avec la femme.










Carlito et sa femme côte à coté, qui ne se regarde pas face à face ; lui-même est fautif puisqu’il est démasqué à son insu par sa femme d'un mensonge qu'il a à peine pu cacher la substance lors d'un repas avec son avocat alcoolisé.




En rentrant, le couple se brise: l'un part vers la gauche et l'autre vers la droite et s'ensuit une dispute à distance révélant le fossé qu'il y a entre eux malgré l'amour respectif qu'ils se portent.




Juste après, ils se retrouvent dans la salle de bains et discutent avec véhémence à travers le miroir. Carlito ne supporte plus ce que dit la femme qui lui dit que la mort peut le frapper n’importe quand. il frappe et brise la glace qui reflétait sans doute une réalité qu'il n’osa jamais s'avouer ni affronter.




La course poursuite et fusillade finale marque un tournant chez de Palma : aucun ralentit. Scarface en possédait un ultime sensationnel et la scène de la gare des Incorruptibles rendait une des meilleurs scènes du film. Carlito's Way échappe à cet effet de style et se permet d'être plus direct, frontal et découpé avec précision. Certains plans déchirent et pendant 10 min le film possède une tension magnifiquement rendu par l'interprétation de Pacino bien nerveux. Les plans-séquences s’enchainent à merveilles à tel pont qu'on croirait que tout le final est en un seul et unique morceau. Le montage est juste parfait.













Avant ce grand final, on a aussi une courte scène excellente : la contre-plongée sur Carlito : le plan se tourne ensuite successivement vers les perosnnages qui l'entourent et on le sent pris au piège grâce au plan lui-même. On entend sa voix-off et la scène prend une dimension assez géniale. Carlito est attendu et doit partir pour fuir ses ennuis mais il est retenu expressément par des pontes de la pègre qui se méfient de lui et le soupçonnent d'avoir aidé son avocat à tuer leur boss. c'est , dans le genre, ce que j'ai vu de mieux. De Palma est clairement un réalisateur qui tape dans la sobriété et fait croire que ses films sont "académiques" et basiques mais à travers plusieurs idées de ce genre disséminées un peu partout dans ses œuvres, son statut prend un grade de plus pour ma part.



Pour finir, la boucle est bouclée, on revint à la scène d'intro, cette-foi ci en couleur et c'est clair: Carlito n'aura analyser et revécut que la dernière partie de sa vie, la seule qui méritait un regard en arrière nostalgique.

En prime, le final theme de Patrik Doyle est éblouissant même si le reste de la compo ne m'a pas plus marqué que ça.




8.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 24 Aoû 2011, 22:49

ah bah ca fait plaisir que tu le redecouvre et revoit a la hausse comme ca :super: le choix des screen est ici encore meilleur , ca montre bien la perfection de la mise en scene , un film en symbiose totale entre sont sujet , ces perso, sont texte et sa forme :love: pis tout le theme des regard , des yeux , dans carlito , c est un festival et la classe .
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar osorojo » Mer 24 Aoû 2011, 23:23

Film ultime ce Carlito's Way, j'ai pris une claque quand je l'ai découvert, y a peu de temps. Jolie critique ;)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Jeu 25 Aoû 2011, 13:59

Bon c'est un poil radin la note quand même :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Pathfinder » Jeu 25 Aoû 2011, 14:03

Tiens! Tu m'as filé envie de revoir Panic Room!
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