[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Kakemono]

La Mouche, film magnifique sublimé par une fin d'une tension rare et d'un dramatisme absolu.

[Killbush]

quel putain d acteur vincent price pour moi il sera toujour le Witchfinder general film de dingue !

Connais pas celui là, par contre là j'ai maté Theater of Blood et Dr Phibes, c'est bien trippant comme film et Price bouffe l'écran

[Heatmann]

ah bah vincent price c est la grande classe , un acteur de folie ! faut que tu le mate Witchfinder general , c est du medieval sadique divergent , le film qui a servie de base/hommage pour black death a christopher smith

ouai theater of blood c est excellent tu verra la filmo de price elle recelle bien plus de tresor que celle de chirstopher lee ou peter crushing dans le genre . il a fait presque toute les adaptation cine de Poe pour la hammer et plein de corman sont Raven est genial , le house of wax original , last man on earht , house on hauted hill original , les suite de Dr phibes ect...

[Killbush]

Cool, j'ai plein de films à voir alors parce que je suis un peu à la rue en films de la Hammer et compagnie (les adaptations de Poe chez Corman, j'en ai très peu vu).
En tout cas, ça a l'air carrément mortel Witchfinder Général

[Alegas]

Strangers On A Train (L'Inconnu du Nord-Express) de Alfred Hitchcock

(1951)

Voilà un film qui ne fait pas mentir sa réputation (à savoir un excellent Hitchcock) et qui me rend un peu sceptique vis à vis du fait que Strangers On A Train ne soit finalement pas tant cité que ça parmi les grandes réussites du réalisateur. Alors certes, on n'atteint pas la qualité globale d'un Rear Window ou d'un Psycho mais on est clairement là en face d'un des meilleurs thriller d'Hitchcock, tant sur la forme que sur le fond, l'un ne prenant jamais le pas sur l'autre. Car là où Hitchcock dirige parfois des films intéressants uniquement en terme de mise en scène, la faute à des thèmes identiques trop souvent répétés (Rope étant l'exemple parfait), il arrive ici à atteindre un juste milieu. On retrouvera donc les mêmes thèmes (faux-coupable, homosexualité refoulée évidente, etc...) mais distillée de façon intelligente sans donner l'impression de revoir le même film mis en scène différemment, le meilleur exemple étant la mère possessive présente dans le film, qui sert ici de personnage secondaire pour renforcer la pensée d'un traumatisme chez l'un des personnages au lieu de s'imposer comme un élément principal du récit. Ainsi, la plupart des défauts que l'on retrouve dans la plupart des films d'Hitchcock (baisse de régime en milieu de film, gimmicks scénaristiques modifiés au strict minimum, etc...) sont presque totalement absents. Démarrant avec une discussion anodine dans un wagon restaurant, le film raconte l'histoire d'un complot macabre contre un célèbre joueur de tennis à cause d'une mésentente concernant le crime parfait. Le scénario, diablement intelligent, emmène le spectateur là où il ne s'y attend pas (la scène du manoir en pleine nuit) et multiplie les moments de bravoure (le meurtre qui lancera le film avec une excellente utilisation de verres de lunette pour la composition d'un plan, le surprenant moment de tension pendant un match de tennis, le final sur le manège techniquement bluffant) à un rythme soutenu sur une durée finalement assez courte, réussissant là où North By Northwest propose de trop grandes baisses de rythme à cause d'une durée trop longue. Véritable point fort du film, Robert Walker incarne ici un bad guy à la fois charismatique et terriblement pathétique qui rentre directement dans le panthéon des meilleurs personnages créés par Hitchcock. Sans rentrer dans la liste des plus grands films du réalisateur, Strangers On A Train est clairement l'un de ses meilleurs films, efficace et prenant du début jusqu'à la fin.

NOTE : 8/10

[alinoe]

Je suis entièrement d'accord avec toi, L'inconnu du Nord-express est un des meilleurs films d'Hitchcock, passionnant de bout en bout, très bien interprété et sans aucune baisse de régime. Pour ma part, je le trouve même largement supérieur à Fenêtre sur cour que je viens de revoir, qui s'avère surtout un exercice de style, au suspens très mal géré.

[Val]

D'accord avec vous deux, moi aussi Fenêtre sur Cour m'a un peu déçu quand je l'ai revu la dernière fois. Mais L'Inconnu du Nord Express, c'est un modèle du film Noir. Ca me donne envie de le revoir tient.

[Scalp]

Oue moi aussi je l'aime bien celui là, je le trouve meilleur que La Mort au Trousse notamment.

[Alegas]

The Incredibles (Les Indestructibles) de Brad Bird

(2004)

Énième vision de ce Pixar qui sera longtemps resté comme l'un de ceux que je préférais le moins, préférant largement les Toy Story. Désormais je lui trouve bien plus de qualités que certains Pixar comme Finding Nemo ou Bug's Life, notamment par son côté parodie/hommage aux films de super-héros (les références à Superman, Batman, Flash Gordon ou les 4 Fantastiques fusent de tout les côtés) qui rend The Incredibles vraiment très sympathique aux yeux de ceux qui sont en mesure d'être touché par le message du film, véritable ode au genre et déclaration d'amour au cinéma spectaculaire et divertissant. Ce n'est d'ailleurs pas à hasard de retrouver Brad Bird au poste de réalisateur tant il est capable de donner au film un véritable souffle épique et émotionnel, chose qu'il avait déjà faite sur Iron Giant, certainement l'un des meilleurs films d'animation du début du siècle. Et si Incredibles souffre de quelques défauts (notamment celui de ne pas développer assez des personnages secondaires ou d'offrir un final un poil trop précipité), il n'en reste pas moins un film génial à de nombreux niveaux. Chose assez rare pour être soulignée, la VO, d'habitude facilement dispensable sur le films d'animation américains (notamment les Disney), est ici clairement jouissive, avec les voix des excellents John Goodman, Samuel L. Jackson ou encore Steve Buscemi. Un Pixar hautement recommandable.

NOTE : 8/10

[Killbush]

Bien content que tu aies réevalué le film, et totalment d'accord sur ta remarque sur Iron Giant, un excellent D.A qui malheureusement a fait un bide

[Alegas]

Flying Leathernecks (Les Diables de Guadalcanal) de Nicholas Ray

(1951)

Une sacré purge que voilà, pour donner un peu une vision de la qualité du film on est pas loin de Green Berets. Un film soi-disant hommage à l'aviation américaine durant la Seconde Guerre Mondiale et qui multiplie les clichés et les dialogues plus pompeux tu meurs. C'est toujours pas avec ce film qu'on arrivera à me convaincre que John Wayne est un bon acteur (ou un acteur tout court même vu qu'il garde la même gueule et qu'il fait toujours le même rôle, à savoir lui-même) et c'est pas non plus avec ce film que l'on me prouvera que Nicholas Ray a fait un bon film (La Fureur de Vivre c'était bien moyen aussi). Enfin, pour un film de guerre c'est radin niveau action et quand il y en a c'est immonde à voir (paye ton tournage intégralement en studio avec utilisation de la même image d'archive deux fois dans la même minute). A éviter absolument.

NOTE : 0/10

[Alegas]

Le Crabe-Tambour de Pierre Schoendoerffer

(1977)

Réputé comme un grand film (pas si connu que ça pourtant) du cinéma français, Le Crabe-Tambour est clairement un film dans lequel il vaut mieux s'intéresser tout de suite au récit, au risque de lâcher totalement l'affaire une fois les trente premières minutes passées. Racontant l'histoire de deux personnes se retrouvant sur un navire de guerre et évoquant les souvenirs de chacun concernant un véritable mythe humain, le Crabe-Tambour, un officier français d'Indochine ayant profondément marqué les deux hommes. Si le choix de faire du film un enchaînement de flash-backs n'est pas forcément surprenant ni gênant, il est plus désagréable de se rendre compte qu'au moins la moitié d'entre eux n'apporte absolument rien au récit et faisant patiner l'histoire sur les deux heures que compte le film. Quand à la psychologie des personnages, elle n'est guère aidée par des dialogues souvent trop pompeux pour faire vrai, heureusement donc que Jean Rochefort et Claude Rich sont là pour remonter le niveau, mais cela ne suffit hélas pas à récupérer l'expérience ennuyeuse qu'est le métrage.

NOTE : 3,5/10

[Alegas]

L'Honneur d'un Capitaine de Pierre Schoendoerffer

(1982)

Un film déjà plus convaincant que le Crabe-Tambour mais on est toujours loin du grand film. Pourtant le début laisse présager quelques chose de vraiment intéressant, avec l'annonce d'un futur procès concernant la torture effectuée par des soldats français en Algérie, un sujet éthique qui pourrait donner lieu à un excellent film. Il n'en est rien hélas car si cette première partie place de nombreux espoirs au sein du spectateur, le reste du film est tout simplement une succession de flash-backs à la manière du Crabe-Tambour et affiche finalement les mêmes défauts : baisses de rythme, désintéressement vis à vis du sujet, etc... Heureusement que quelques passages en Algérie sauve le film du naufrage total.

NOTE : 4/10

[Criminale]

3 dernière bonnes visions dis donc.

[Alegas]

C'est bien pour ça que j'écris le strict minimum.