[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Non c'était un dvd ( un de mes premiers que j'ai eu avec les warner code )

[Pathfinder]

cale un meuble avec car je vois pas trop l'utilisation de cette merde. Déjà à l'époque, j'avais vomi sur ce truc. Et pourtant, j'aimais bien Badham. Maintenant il ne reste plus que "la manière forte".

[Heatmann]

jamais vue et jamais eu envie , deja que j aime pas nikita alors .... dommage quoi j aime bien la ptite frimousse de la bridget

[Scalp]

Ah bein moi aussi je préfère la miss Fonda mais bon ( attention la phrase qui suit va être un compliment pour Luc Besson ) le film du gros Luc a plus de gueule visuellement.

[Scalp]

Copycat Jon Amiel - 1995

Et bein c'est pas très bien, j'en gardais un souvenir pas trop mal ( ce qui me paraissait surprenant au vue du nom du réal ) et finalement c'est plutôt nase, dans les films serial killer sorti à la même époque ( hors Seven bien entendu ) mieux vaut revoir Le Collectionneur qui en plus d'avoir un meilleur cast avait surtout une réal moins nase et une ambiance bien plus malsaine.
Quand on regarde la filmo de Amiel on se dit que c'est pas une surprise que le film soit mauvais, le gars est un spécialiste pour film du 3ème age, Haute Voltige ou Sommersby c'est du haut niveau bein Copycat c'est pas loin.
C'est dommage car l'idée de base est sympa avec un tueur qui refait tout les meurtres célèbres mais faut voir comment c'est raconter et filmer, ça dure 2 heure ( très mal rythmé ), ça a 2 de tension et on regarde tout ça sans grand intérêt ( surtout qu'on nous dévoile rapidement l'identité du tueur donc y reste pas grand chose niveau suspens, j'ai d'ailleurs pas compris l'utilité de dévoiler aussi tôt, tout l'aspect whodunit disparait et on s'emmerde ).

On sauvera l'intro avec Harry Connick Jr ( qui m'a bien fait rire dans son rôle de tueur redneck ) où on sent que Amiel donne tout ce qu'il a niveau mise en scène mais alors le reste c'est d'une platitude qui force le respect, aucune ambiance ne se dégage du film ( à part faire tourner sa caméra pour montrer que Sigourney est malade le père Amiel y tente rien ), les scènes de meurtre sont toute nase, et niveau suspens c'est aussi tendu qu'un épisode de Derrick et la fin c'est le genre de fin qui soule bien comme y faut avec ce méchant tueur qui met 50 ans pour tuer sa victime.

Le casting est pas génial, Sigourney a rarement été aussi insipide, Holly Hunter j'en suis pas fan et les seconds rôles on a été prendre un peu n'importe qui ( dès qu'il y a Dermot Mulroney dans un film c'est que personne ne voulait jouer dedans ).
Le score de Young je suis sûr de l'avoir déjà entendu ailleurs.
Un serial killer movie pour vieux, en plus le message que dégage le film le plus sérieusement du monde est très marrant : "dès que tu peux buter un méchant, bute le sans pitié"

4/10

[zack_]

Y a combien de Torrente? car j'ai pris le 1 mais je savais pas que derrière y avait la saga

[Scalp]

4.

[Scalp]

Le Passager de la Pluie René Clément - 1969

Un film qui ne vaut essentiellement pour son duo d'acteur entre une Marlène Jobert très convaincante en femme/enfant ( elle porte vraiment le film sur ses épaules ) et un Charles Bronson génial parfait de cynisme dans un rôle où on ne jamais de quel coté il se situe ( gentil ? méchant ? flic ? gangster ? un vrai fauve en tout cas et on se demande comment il est aussi omniscient ) mais passer ça le film est assez pauvre et tire terriblement en longueur ( quasiment 2heures pour une intrigue sans péripétie ou presque )
Au lieu d'un thriller tendu on se retrouve devant un truc tout calme et même un romance pas des plus captivante ( mais j'aime bien la fin avec la noix ) heureusement que le duo fonctionne bien, mais putain c'est long et surtout c'est carrément pas captivant et le jeu du chat et la souris tourne rapidement en rond ( avec un twist final très con et finalement sans aucun intérêt ) et puis les flashback censé nous expliqué la psychologie de Jobert ne fonctionne jamais et ça alourdit la narration.
Passé l'intro très réussit avec le viol puis le meurtre ( avec une très bonne bo de Francis Lai ) où l'ambiance a presque un coté Argento, le film devient un peu trop pépère et Clément passe en mode automatique et sa réal s'arrête après 20 minutes de film pour faire un truc tout plan plan ( bon ça cite Alice au Pays des Merveilles mais ça suffit pas ).
L'atout du film est donc comme je l'ai dit le casting ( enfin pas les seconds rôle sauf Jill Ireland bien entendu ), par contre Bronson j'ai pas réussit à déterminer si c'était lui qui parlait français ou pas ( je dirais non ).
Japrisot confirme que c'est pas un grand écrivain ou scénariste ( au choix ) mais heureusement Bronson nous montre une nouvelle fois que c'est un bloc de charisme comme on en fait plus et on comprend d'où vient le charme de Eva Green.

5,5/10

[Scalp]

Easy Money Daniel Espinosa - 2010

Que c'est mauvais ( vivement le remake avec Zak Efron ).
Déjà rien à voir avec Pusher ( rapprochement fait par certaines critique à la rue ), d'une c'est pas le même pays et de deux le traitement est vraiment différent ( déjà le film de Espinosa est en scope ce qui change carrément par rapport au traitement de l'image de Refn ).

Ca commence pas trop mal avec le destin croisé de 3 personnages mais rapidement on se rend compte que le film va pas être très passionnant ( y se passe pas grand chose, on s'emmerde souvent, la narration est super mal géré, tin le début on capte que dalle ) et le manque de rythme est vraiment handicapant et pis surtout c'est beaucoup trop ambitieux, le gars aurait mieux fait de se concentrer sur un personnage au lieu de vouloir a tout prix alterner entre les 3 car du coup c'est vraiment survolé ( la relation amoureuse c'est bien ridicule et on essaye tellement d'humaniser les 3 personnages à tout prix que ça devient bien nase ), c'est du film qu'on a déjà vu des tas de fois et là ça propose rien de nouveaux, le film n'a pas d'identité propre, ça se passe en Suède mais ça pourrait se passer dans n'importe quel pays que ce serait exactement pareil.

Le film a été écrit à la truelle ( le perso de Jorge c'est gratiné tout ce qu'il peut faire ) et je parlerais pas des scènes d'action ( entre l'évasion sur-réaliste, le gunfight des aveugles et la scène d'évasion dans les bois on touche au sublime ).
La réalisation n'a rien à proposer, c'est très fonctionnel.
Le casting est pas mal par contre, rien à reprocher aux acteurs, mention au tueur yougo.

La Bande son est horrible ( putain les zics lors des scènes de boites de nuit c'est un vrai supplice qui te donne envie d'arrêter le film ).
La photo est super moche.
En tout cas ça m'a permis d'apprendre qu'il y a des Espagnols et des Arabes en Suède ( et bien entendu les arabes sont méchants et mesquin ), j'aurais pas complétement perdu mon temps.
Décidément les polar ikéa c'est pas bien.

3/10

[Heatmann]

jamais entendue parler , en meme temp le cine scandinave c est pas trop ce que je surveille de plus pret , ca me serai jamais venue a l idee de mater un truc pareil ( meme si des critique classe mais mensongere disent le contraire )
tu aurait peu poster celle des aventurier au lieu de cette merde quoi

[Scalp]

Je poste dans l'ordre et Les Aventuriers c'est effectivement très sympa ( la note pourrait même augmenter )

[Heatmann]

bon je suis pas trop amateur de "vieux" film franchouillard et tout ces acteur et real que tu kiff mais celui la je m en souvient , mon pere l aimais bcp et me souvient d une belle histoire d amitier ( enfin de mes yeux de gosses ,maintenant j aimerai et verrai surment encore plus de truc la dedans )

[Scalp]

Ah bein moi les vieux film français surtout la période 60's et 70's c'est carrément ma came, et oue les Aventuriers c'est une sacrée histoire d'amitié, limite même une des plus belles que j'ai vu.

[Scalp]

Que la Bête Meure Claude Chabrol - 1969



"Il faut que la bête meure ; mais l'homme aussi. L'un et l'autre doivent mourir."

Mon premier Chabrol et c'est plutôt pas mal, alors surtout grâce à une bonne histoire et des bons acteurs car la réal de Chabrol ça va pas bien loin, c'est même super basique et plutôt décevant pour un gars avec une tel réputation.

Heureusement le script est vraiment très bon avec l'implacable vengeance d'un homme, c'est prenant de bout en bout, sans baisse de rythme et c'est très intelligemment écrit, on est vraiment du coté de Duchaussoy on veut qu'il se venge mais c'est malsain car le gars en face c'est pas un tueur sans pitié non c'est juste un con, un très gros con même et là on se rend compte que se venger c'est dur, Duchaussoy n'y arrive pas, j'aime bien comment c'est traité dans le film

une ellipse en hors champ

et puis le face à face psychologique quand il arrive ne déçoit pas, mais on en vient à regretter que les 2 acteurs n'ai pas plus de scènes ensemble.

Alors la mise en scène je suis méchant en disant que c'est basique, il y a quelques idées ( notamment la scène où il évoque la chance et le hasard c'est une jolie scène ( qui en plus nous fait accepter une énorme facilité scénaristique ), de même que la fin qui fait échos au début, le plan séquence avec la présentation de la famille ) mais dans l'ensemble malgré le scope ça ressemble pas vraiment à du cinéma, en plus y a des méchants faux raccords par moment et y pique les yeux.

Le film vaut beaucoup pour l'énorme interprétation de Jean Yanne qui est vraiment génial dans ce personnage antipathique ( c'est lui qui a les meilleurs scènes, la scène de son arrivé chez lui c'est épique ) bon alors c'est clair que par contre il y va à fond dans la beaufitude sans aucune retenue mais on se délecte de ce personnage ignoble, Michel Duchaussoy est bon mais là où il est meilleur c'est vraiment lors des passages en voix off avec cette voix véritablement teinté de tristesse ( elle est vraiment essentiel au film et jamais ça n'alourdit ce qu'on voit à l'écran ), le reste de son interprétation est bien mais m'a moins convaincu que ces passages là, il est tout en retenu, trop même ( manque clairement de charisme et de présence même si c'est le rôle qui veut un peu ça ), Caroline Cellier est très bien en jeune femme touchante qui donne un coté Hitchock au film ( l'intrigue d'ailleurs elle aussi à ce petit coté ).

Bon même si la réal était pas au rendez vous ça donne envie de voir d'autre Chabrol.

6,5/10

[Alegas]

8/10

Les Aventuriers de Robert Enrico - 1966

Fallait quand même que je revois un Delon et celui là je l'aime particulièrement. C'est un drôle de film un peu, il a un rythme vraiment bâtard ( pendant 1 heure on peut pas dire que le film soit captivant sans qu'on s'emmerde c'est juste une tranche de vie ), surtout que le titre laisse penser à un truc vraiment trépidant mais on se retrouve devant une histoire d'amitié très forte avec finalement très peu de péripétie et une intrigue assez mince, pendant la première heure je me demandais où Enrico voulait même en venir ( même si le fait que ce soit du José Giovanni laissait un gros indice ) et quand le gros évènement de milieu du film arrive on comprend très bien pourquoi Enrico a autant pris son temps et fait durer les longues scènes musicales où le trio s'amuse, il nous a fait aimer les personnage à travers des séquences toutes simples ( et le traitement du personnage féminin est exemplaire et notamment le traitement amoureux qui arrive très tard dans le film car bon forcément c'était obligé mais avant ça c'était une histoire d'amitié entre 2 garçons et 1 fille sans aucune ambiguïté ), la rupture de ton est d'une maitrise totale et quand la violence surgit elle surprend vraiment.

C'est donc du Giovanni et donc forcément l'amitié prend la place centrale du récit et chez Giovanni y a pas besoin d'en faire des tonnes pour qu'on comprenne les liens qui unissent les personnages ( on appelle ça un talent d'écrivain, et puis le vécu ça aide et le passé de Giovanni aide beaucoup pour la crédibilité de ses récits, il sait de quoi y parle ), on suit donc une histoire d'amitié de 3 personnages passionnés par ce qu'ils font ( c'est ce qui les unit ) entrecoupé de petites péripéties : un voyage au Congo, un escale à Fort Boyard (qui était alors pas encore le lieu que l'on connaît).
On retrouve plusieurs scènes qui rappellent d'autres films écris pas Giovanni je pense notamment à la scène d'adieu quand Delon retourne à Paris c'est une séquence qui m'a fait penser à Classe tout Risque.
Chez Giovanni l'amitié est donc toujours (ou presque) l'élément principal du film et ici par amitié on est prêt à tout et surtout on parle jamais pour rien dire et quand un ami n'est plus là on s'attarde pas dessus mais on ressent le vide.
Enrico est un très bon réalisateur et ici il nous le montre encore une fois, quel talent pour traiter sans pathos des moments forts du film, la fin avec Delon et Ventura, la dernière scène de Reggiani ou bien encore l'enterrement sous marin, Enrico c'est un bon.

Le casting du film c'est donc du lourd Lino Ventura dans son registre habituel (le registre Lino Ventura quoi) donc autant dire qu'il assure, Alain Delon moins froid que ses rôles de gangsters se révèle ici vraiment bon ( et classe comme toujours ) et les scènes entre les 2 acteurs fonctionnent vraiment, Serge Reggiani c'est vraiment un acteur que j'aime ( dans mon top 5 français carrément ) et je trouve qu'il apporte toujours quelque chose à ses personnages et puis il y a la très jolie Joanna Shimkus ( dont la fille est la sublime Sydney Tamiia Poitier ), elle apporte une vraie fraicheur à l'ensemble.

La BO de François de Roubaix est apporte vraiment au film, tantôt mélancolique tantôt entrainante, elle illustre toujours parfaitement les images.

Un bien beau film à la fois drôle et touchant ( qui réussit tout ce que Le Ruffian rate ), du film intemporel, entre Les Caids et Le Vieux Fusil Enrico c'est un tout bon.