[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

j ai pas trop compris le post de milk a vrai dire ... a part troller je voit pas trop le but , surtou que comme tu dit alegas, bay a clairement dit que transfo c est fini pour lui ( shia aussi ) , le producteur a dit la meme chose , mais qu il allait lancer une nouvelle trilogie reboot ..
bay exactment , il veut faire maintenant sont "petit" film , un noir apparement coenien dans l esprit , et apres il va essayer de reunir tout le monde pour bad boys 3

[Scalp]

223 : Infernal Affairs 2, Wai-keung Lau & Alan Mak, 2003, DVD VOST : 9/10

T'as gagner 1 mois où je t'embêterais pas

[Waylander]

Le 2 est mieux ?

[Scalp]

Bein oue, par contre faut voir les 2 films à la suite, c'est mieux.

[Waylander]

Vu que le 1er. Vu le prix du coffret je vais foncer je pense.

[Scalp]

Par contre le 3 est franchement pas terrible.

[Alegas]

223 : Infernal Affairs 2, Wai-keung Lau & Alan Mak, 2003, DVD VOST : 9/10

T'as gagner 1 mois où je t'embêterais pas

Oh ouais mais putain la claque que j'ai prise hier soir quoi, y'a des moments j'avais la gorge nouée tellement l'intensité dramatique était forte. Clairement à ranger dans les meilleures suites jamais faites (et meilleur polar HK que j'ai pu voir jusqu'à maintenant). Et vlà le casting quoi, autant Wong dans Hard Boiled je me trouvais cabotin autant là c'est la classe ultime, idem pour Francis Ng. Par contre, du coup j'ai peur de voir le 3, peur que ça me gâche un peu toute la trilogie.

[Scalp]

Si t'es complétiste mate le, sinon sérieux aucun intérêt.

[Alegas]

The French Connection (French Connection) de William Friedkin

(1971)

Première vision pour ce film souvent considéré comme le meilleur film de William Friedkin et comme l'un des fondateurs du polar urbain américain, du coup l'attente était très haute, The French Connection étant souvent cité comme une influence directe de réalisateur comme James Gray. Au final, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu, autant la seconde partie du film est juste géniale, autant la première partie est bien trop longue pour ce qu'elle raconte. Première bonne surprise : j'ignorais totalement que Roy Scheider, clairement un des acteurs pur 70's que je préfère, était présent au casting. Comme à son habitude, il est génial, arrivant à tenir tête à l'impressionnant Gene Hackman, excellent en flic borné et capable de tout pour arriver à ses fins. Seulement voilà, la première moitié du film est finalement peu intéressante, amenant l'intrigue au compte-goutte avec notamment une explication du déroulement d'un transfert de drogue via des courtes séquences en France, des scènes qui finalement ne servent pas à grand chose et qui retardent bien trop le récit.

En revanche, le seconde moitié du film se révèle excellente, avec notamment une course-poursuite commençant par une tentative d'assassinat au sniper puis se terminant à une station de métro. Une séquence originale par sa mise en scène (caméra embarquée sur le pare-choc) même si quelques effets de montage vieillissent assez mal (les plans en accéléré). Retenons aussi le démontage total d'une voiture, une scène qui finalement se révèle prenante, et surtout un climax final (directement cité dans la dernière scène de We Own The Night) s'éloigne de tout ce qui a pu se faire auparavant et laisse place à une fin ouverte des plus intéressantes. Niveau mise en scène, petite déception puisque The French Connection se veut très proche du genre documentaire avec notamment une image très granuleuse (je me demandais d'ailleurs au début si c'était pas le blu-ray qui avait un problème) et une caméra qui ne cherche jamais le beau plan. Un choix compréhensible mais qui me surprend tout de même de la part de Friedkin. Un film que je reverrais surement à la hausse lors d'une seconde vision, tant l'influence qu'il a eu sur un cinéma que j'adore est évidente.

Revision d'octobre 2015 : Bon bah comme prévu c'est meilleur à la revision. Bizarrement la première partie me dérange beaucoup moins et passe toute seule, et finalement c'est plus le parti-pris documentaire qui m'empêche de mettre plus (parti-pris dû aux conditions de production évidemment, mais je reste persuadé que le film aurait pu avoir plus de gueule sans pour autant contraster avec son propos).
Cerise sur le gâteau, le film est encore plus passionnant quand on a lu la biographie de Friedkin.

7,5/10

[Scalp]

Je t'ai promis du répit donc je dirais rien, enfin ta dernière phrase te sauve un peu, j'ose même pas imaginer ton avis à Live and Die to LA.

( et pour info la course poursuite à été un peu tourné à la sauvage dans les rues de NY et certains accident était pas prévu )

[Logan]

Alegas t'es viré du podcast (French connection c'est du 8.5/10 minimum et encore quand on est aigri)

[Heatmann]

ouai obliger que tu le revoit a la hausse la prochaine fois .
comprend pas pourquoi tu dit que t es dessus du choix de mis en scen qui fait pas un film "jolie" puisque ce serait justment hors de propos .

[Alegas]

Je t'ai promis du répit donc je dirais rien, enfin ta dernière phrase te sauve un peu, j'ose même pas imaginer ton avis à Live and Die to LA.

( et pour info la course poursuite à été un peu tourné à la sauvage dans les rues de NY et certains accident était pas prévu )

Ça promet du débat pour le prochain podcast (si je suis pas vraiment viré ).

ouai obliger que tu le revoit a la hausse la prochaine fois .
comprend pas pourquoi tu dit que t es dessus du choix de mis en scen qui fait pas un film "jolie" puisque ce serait justment hors de propos .

Ouais t'as pas tord mais je m'y attendais quand même pas. Raison de plus pour que je le revois à la hausse, je saurais exactement à quoi m'attendre.

Enfin bon vous devriez quand même me remercier de rapprocher ce film d'une entrée dans le Top.

[Alegas]

28 Weeks Later (28 Semaines plus tard) de Juan Carlos Fresnadillo

(2007)

Un peu moins de cinq ans après 28 Days Later, Danny Boyle se retire du poste de réalisateur pour la suite de son propre film et laisse place à Juan Carlos Fresnadillo, petit réalisateur espagnol rapidement repéré avec le succès critique Intacto. Un changement qui ne laissait rien présager de bon, d'autant que le film de Boyle est assez caractéristique et ne pourrait être le film d'aucun autre. Heureusement, le trailer de l'époque avait de quoi rassurer et finalement 28 Weeks Later fut l'une des plus agréable surprise de l'année 2007. Déjà, il faut savoir que le film n'a plus grand chose à voir avec son aîné, ne reprenant ni les mêmes personnages, ni la même histoire et ni la forme expérimentale. Car le où le film de Boyle était certainement le film de zombies le plus expérimental de l'histoire du cinéma, 28 Weeks Later se veut plus conventionnel et préfère raconter une histoire plutôt que de faire ressentir des sensations, un choix compréhensible qui fait sa force, mais aussi sa faiblesse.

Disons-le d'entrée, l'introduction du film est une tuerie à l'état pur qui vaut à elle seule la vision du film. Se déroulant dans une ferme perdue du Royaume-Uni où un petit groupe de survivants tentent de survivre jour après jour, elle dégage une ambiance assez incroyable qui donnerait presque envie que le film entier se déroule dans ce lieu. Il est peu étonnant d'ailleurs de savoir que Danny Boyle a lui même supervisé cette scène, qui est sans aucun doute la meilleure du film, tant on retrouve des petites idées originales de mise en scène (la prise de vue en hélico suivant Robert Carlyle courant dans les champs, les plans montrant les infectés arriver en masse derrière les collines) qui font finalement cruellement défaut au reste du film. Ainsi, hormis la présentation d'un Londres désert aux prises de l'armée américaine et surtout d'un quartier hautement défensif qui ferait presque rentrer le film dans le genre de l'anticipation, le film surprend très peu au niveau visuel. La première moitié du film étant clairement la meilleure, jouant sur l'attente de la réapparition du virus (qui ne sera jamais vraiment expliquée, en espérant que la suite comblera ces zones d'ombre). La seconde moitié, quand à elle, commence avec des idées vraiment bonnes (l'enfermement des civils dans un entrepôt souterrain, l'incinération des rues) mais se chercher ensuite dans un mélange de film (trop) bourrin (la séquence du parc) et de course-poursuite ratée (la scène du gaz). On retiendra seulement une scène sympathique en vue subjective dans le métro, mais qui a depuis longtemps été dépassé.

Heureusement 28 Weeks Later surprend sur d'autres points, notamment la psychologie de ses personnages, plus travaillée même si elle est rapidement abandonnée dans la seconde moitié du film au profit de l'action. Reste aussi un casting très bon (Robert Carlyle, Jeremy Renner et Imogen Poots), un plan final jubilatoire et surtout une bande-son magnifique signée John Murphy qui livre là un travail jouant parfaitement sur l'ambiance. Si 28 Weeks Later reste en deçà de l'opus précédent, il reste parfaitement dans le même esprit, je reste tout de même confiant dans le fait que le troisième film lui sera supérieur si Danny Boyle est aux commandes.

NOTE : 7,5/10

[Waylander]

Tout pareil. et effectivement l'intro nous donne vraiment envie que tout le film se déroule dans cet unique lieu et ça aurait pu grave le faire avec un puissant hommage à Night of the Living Dead. Ça aurait tué.