Biographie :
Né le 20 décembre 1960 dans la province de Gyeongsang à Bonghwa en Corée du Sud, Kim Ki-duk connaît un parcours pour le moins romanesque : enfance dans un village perdu dans les montagnes, études agricoles à Séoul, travail d'ouvrier, engagement dans la marine, deux ans dans un monastère, peintre en France... C'est d'ailleurs dans ce pays qu'il découvrira véritablement le cinéma.
De retour en Corée du Sud en 1993, il se fait remarquer comme scénariste et passe à la mise en scène trois ans plus tard. Ses origines modestes, son éducation autodidacte, sa biographie et son style personnel en font une personnalité à part dans la Nouvelle vague naissante. D'autant plus qu'il livre une peinture sans concession de la Corée du Sud...
Prolifique, l'homme tourne un film par an et rencontre le succès non pas dans son pays, où il est marginalisé, mais en Europe, grâce à des sélections aux festivals de Venise et de Berlin. Accumulant les prix, il devient même le premier cinéaste sud-coréen à se voir attribuer la récompense suprême dans l'un des trois grands festivals, avec le Lion d'Or du festival de Venise pour Pieta.
Plusieurs anciens assistants réalisateurs de Kim Ki-duk ont fini par voler de leurs propres ailes avec succès, notamment Jang Hun, auteur de Rough Cut et The Front Line.
Filmographie :
1996 : Crocodile
1996 : Wild Animals
1998 : The Birdcage Inn
2000 : Real Fiction
2000 : L'Île
2001 : Adresse inconnue
2001 : Bad Guy
2002 : The Coast Guard
2003 : Printemps, été, automne, hiver... et printemps
2004 : Samaria
2004 : Locataires
2005 : L'Arc
2006 : Time
2007 : Souffle
2008 : Dream
2011 : Arirang
2011 : Amen
2012 : Pieta
) depuis un moment, et du coup j'ai pris du retard sur certaines filmo de réalisateurs qui partagent pourtant le sommet de ma liste perso. En tout cas, le cinéma de Kim Ki Duk me parle particulièrement, les thèmes qu'il traite sont assez divers mais souvent noirs et sans concession. Je comprends tout à fait qu'on soit hermétique à ses films, mais moi, c'est clairement ma came ! 
