Sharky's Machine Burt Reynolds - 1981
M'attendais pas du tout à ça, avec Reynolds m'attendais a un bon gros polar hardboiled très rythmé et si c'est même un peu hardboiled pour le rythme on repassera, en fait c'est Laura de Premingger version 80's.
Pourtant ça commence avec une bonne grosse intro percutante ( le film s'ouvre en plus sur le mythique street life de Randy Crawford ) avec course poursuite bien filmé et Burt qui fait ses cascades, canardage en pleine rue et dommage collatéral qui fait que Sharky va devoir en payer les conséquences et il est envoyé au Vice squad, considéré comme des pestiférés.
Le début du film est vraiment bon, pendant 1 heure c'est même très réussit avec une intrigue qui se met en place tranquillement, Burt Reynolds qui tombe amoureux, c'est même une belle séquence après on a 2 gros twist presque coup sur coup qui pour le coup m'ont bien surpris
La seconde heure est donc plutôt pénible à suivre et le script qui tenait plutôt la route jusque là part ici dans le nawak et le pas écrit, et en plus on se tape des grosses idées nanardesque ( y a des chinois qui font du kung fu qui débarque de nul part ) et on oublie carrément les 2 méchants pourtant géniaux campé par Vittorio Gassman et Henry Silva.
Reynolds s'en sort très bien à la réalisation, notamment lors des séquences d'actions : le meurtre à travers la porte est bien violent et très réussit et le final avec un Silva zombie assure bien, Reynold emballe même quelques plan séquence dialogué sympathique.
Le casting de trogne est pas mal bon Burt c'est pas un grand acteur et ici il montre ses limites mais il fait quand même le taf, Rachel Ward est aussi belle qu'elle est mauvaise actrice et le duo de méchant Silva/Gassman c'est des voleurs de scènes, par contre le gars qui fait le chef de la police il est catastrophique il en fait des tonnes.
La BO est très bonne aussi bien au niveau des compos que du soundtrack.
Polar très regardable grâce à une bonne première heure et un bon climax final mais bon pendant 45 minutes on s'emmerde ( et c'est bien dommage sinon on tenait un putain de polar ).
5,5/10