Les Faucons de la Nuit Bruce Malmuth - 1981
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Petit polar teinté d'espionnage sympathique, surtout grâce à un NY by night toujours aussi beau à filmer et un Rutger Hauer en terroriste sans pité très convaincant.
L'histoire qui a le mérite d'être courte et donc pas chiante, Stallone flic de NY traque un terroriste international dans les rues de NY, ça va à l'essentiel, avec intro qui nous présente en parallèle Stallone puis Hauer, préparatif des 2 côtés puis la course poursuite qui s'engage dans une super scène de course poursuite très efficace.
Malmuth qui avait déjà fait du bon boulot sur
Echec et Mort, livre ici du bon taf et il film très bien les rues les plus sordide de NY ( l'intro avec Stallone déguisé en femme (oui oui) est vraiment super efficace avec notamment un plan que j'ai vraiment apprécié, surement en double focale avec la tronche du truand en premier plan et la victime qui marche au loin ), c'est très 70's stylz, par contre la meilleure scène du film ( la course poursuite dans le métro, scène très réussit dans son intégralité avec entre autre un super début dans une discothèque où les 2 hommes se jaugent ) aurait été emballé par Stallone himself, par contre le climax final est pas génial et un peu trop facile.
Stallone en mode Serpico est vraiment pas très bon
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, une interprétation vraiment limite ( les scènes de débrief avec Davenport il est vraiment mauvais ) et par moment il en fait des tonnes ( y force à fond le registre badass de son perso mais il le fait mal )et je vais pas parler de sa démarche censé donner un coté cool au personnage c'est foireux, une belle interprétation de merde que nous livre Sly ici, Billy Dee Williams sert à rien tout comme Lindsay Wagner, heureusement que Rutger assure et fait le show et si on en doutait encore il prouve qu'au début des 80's c'était le plus acteur européen de sa génération.
La BO de Keith Emerson renforce le coté urbain du film, elle est vraiment réussit.
De la bonne petite série b qui sent le bitume à cheval entre 2 décennies un peu tomber dans l'oublie.
6/10