[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Le gars aurait mieux utiliser son scope j'aurais surement mit 1 point de plus car l'histoire malgré des longueurs reste réussit et le casting est très bon.

[Scalp]

Tient il a fait ça aussi

Tu connais ?

[nicofromtheblock]

J'ai récupéré tous ses films dont celui-ci mais je n'ai pas encore eu le temps de les regarder.

[Scalp]

Peyrol Le Boucanier Terence Young - 1967

1797. Le boucanier Peyrol, porteur d'un message pour l'amiral de la flotte, force une fois de plus le blocus de la flotte anglaise au large de Toulon. Mais un commissaire du peuple, Dussard, l'accuse bientôt d'avoir dérobé un chargement d'or. Peyrol parvient à s'échapper et trouve refuge dans une ferme côtière isolée, où vivent Arlette, jeune femme instable, et sa tante Catherine.

Film italien avec casting ricain et réal anglais.
Pseudo film d'aventure car au lieu d'avoir un pirate sur son bateau on a un pirate sur une île entrain de retaper son bateau et de draguer Rosanna Schiaffino ( qui ressemble un peu à Edwige Fenech ), la partie sur l'ile dure 1h20 autant dire que ça tourne vite en rond et qu'on s'emmerde pas mal ( zéro péripétie ), par contre le film prend une tournure surprenante avec une histoire d'amour qu'on ne voyait pas venir, la fin est pas mal mais ça suffit pas relever le niveau général du film.
Young emballe ça avec le coté plan plan qu'on lui connait, on sauvera tout de même l'intro à base canardage de bateau qui fait son petit effet.
Anthony Quinn et Rita Hayworth qui parle italien ça fait tout drôle, en tout cas on a connu Quinn beaucoup plus convaincant, il a un peu l'air de s'emmerder.
Morricone sauve un peu les meubles en livrant une BO correct.
C'est pas très bon, à voir si on aime l'aventure statique.

4/10

[Alegas]

6/10

The Rainmaker de Francis Ford Coppola - 1997

Avant d'être déclaré en état de mort cérébral, Coppola signait un dernier film regardable et c'est aussi et de loin le meilleur film tiré d'un bouquin de ce mauvais de Grisham, parce que le reste ça vole vraiment pas haut.
Bon alors c'est du film de procès classique ( l'éternel pot de terre contre pot de fer ) et sans surprise mais si on aime le genre c'est agréable à suivre, jamais ennuyeux et surtout y a un super casting.
Le film est bien rythmé ( y a peu de scènes qui ralentisse la narration ) et les 2heures passent rapidement et y a pas que les scènes de procès à sauver ( contrairement Au Droit de Tuer ), au début on croit qu'on va suivre 3 dossiers en alternance et rapidement l'un prend le dessus et les 2 autres sont laissé de coté ( enfin toute la storyline avec Danes est pas spécialement utile au récit mais ça donne lieu à une bonne petite scène qui laisse penser comme dans les autres Grisham que le gars est un pro peine de mort et un partisan du oeil pour oeil ).
Coppola film tout ça correctement dans un style très classique, les séquences de prétoires sont bien réalisé tout de même ( très Lumet ) et les quelques scènes d'émotions du film sont traité sans tombé dans le gros pathos et ça fonctionne bien, par contre la scène de baston entre Damon et le petit ami c'est vraiment pas fameux.
Matt Damon pour un des ses tout premiers rôles s'en sort bien, son manque d'expérience et son interprétation transparente colle finalement bien très bien avec ce personnage naïf, compatissant et idéaliste, du coté des seconds rôles c'est assez savoureux avec Danny De Vito en associé magouilleur et débrouillard, Jon Voight dans le rôle du méchant avocat type ( on en retrouve dans tout les Grisham et c'est à chaque fois le même genre de perso hautain ), Mickey Rourke qui a seulement 3 scènes ( dont une qui fait écho à Rusty James ) bouffe l'écran ( terrible son look ), Danny Glover et Dean Stockwell dans le rôle de juge totalement différent, Glover assez éloigné de ses rôles habituels d'ailleurs, Roy Scheider a une seule scène mais ça suffit pour que sa prestation marque, Claire Danes qui saoule même pas et Virginia Madsen dans son dernier rôle marquant au cinéma.
Un Coppola mineur mais largement moins chiant que ses films des 80's soi disant biens.

[Jed Trigado]

Je l'ai maté récemment et je suis dans le même état d'esprit que toi, vraiment bien dans le genre prétoire et carrément pas honteux pour du Coppola méconnu.

[groo]

Dernier soubresaut de Coppola avant de mourir

Vraiment pas d'accord du tout sur cette partie de ton texte. Tetro est un des meilleurs films du réalisateur, visant à la hauteur d'un Rusty James, et l'homme sans age, malgré quelques imperfections, révèle une recherche formelle passionnante qui rend ce film unique et intrigant.

Coppola a une carrière bourrée de réussites et d'échecs, mais il m'apparait difficile d'y voir un quelconque déclin présent (ou alors il faudrait le voir dès le début des années 80). C'est un artiste qui ne se contente jamais de ses acquis, remet tout en question de film en film, et dont l'oeuvre n'a jamais diminué en intérêt tout au long des années.

Sinon, d'accord quand même sur The rainmaker qui est effectivement un film plutôt sympa, malgré quelques effets qui ne marchent pas (tu avais remarqué, toi, le plafond qui baisse en fonction de la tension dramatique ??).

[Scalp]

L'homme sans age c'est juste infâme, Tetro pas vu et aucune envie.

J'ai pas fait gaffe au plafond.

[Alegas]

Tetro tu devrais voir, sur la forme ça peut carrément te plaire.

[Scalp]

Oue mais non, ça a l'air aussi chiant que Rusty James.

[Kakemono]

Tu devrais tenter quand même, y'a du boobs.

[Scalp]

Tentant, mais non.

[Scalp]

Et Le Vent Apporta la Violence Antonio Margheriti - 1969

Des fois y a des spaghettis qui ont des réputations et on se demande bien pourquoi et ce Margheriti en fait partie.
Bon alors l'histoire c'est du basique de chez basique mais c'est pas trop un soucis on a connu pire, Klaus Kinski rentre chez lui après 10 ans de bagne avec la ferme intention de se venger, il arrive après une intro qui dure pil poil 30 minutes et la suite de l'action se déroule sur une seule nuit ( venteuse et pluvieuse ) dans cette petite ville avec plein de méchants à buter, alors sur le papier c'est pas mal ( unité de temps et de lieu ) mais à l'écran c'est pas ça et on s'emmerde un peu quand même.
Alors on a une pseudo ambiance crépusculaire, certains oseront affirmer que ça fait gothique moi je dis que ça fait moche ( je sais y a pas de budget ), niveau action ça se laisse regarder mais y a pas de quoi se relever la nuit ( à sauver le duel dans le sous terrain avec l'indien, le seul passage du film avec une vrai tension et une recherche de mise en scène ), c'est la division 2 ( voir 3 ) du spaghetti.
Klaus Kinski dans un rôle de gentil c'est assez surprenant et il s'en sort pas trop mal en ange vengeur mais le coté fantomatique de son personnage n'est absolument pas exploité, c'est d'ailleurs le seul acteur à sauver du film parce que le reste c'est assez catastrophique.
Western gothique mon cul.

4/10

[Dunandan]

Le Coup de l'Escalier Robert Wise - 1959

Burke, un flic limogé pour corruption, a décidé d'organiser un hold up dans une banque. Il demande l'aide de deux de ses amis dans la panade: Slater, un vétéran usé par la prison et Ingram, un joueur noir endetté. Burke a tout planifié jusqu'au moindre détail, à une exception près: Slater est raciste.

Pur film de casse dans la tradition de l'époque c'est donc carrément fataliste.
Le film ne s'attarde pas tant que ça sur le casse ( enfin ça prend quand même toute la dernière demi heure ) et il s'attarde sur les raisons qui vont pousser Ryan et Belafonte a accepter alors qu'au début ils étaient contre et cette première heure est très agréable à suivre, on est plus dans un drame qu'un film noir avec des personnages désabusé et un peu au bout du rouleau ( par contre ici pas de femme fatale ), la psychologie des personnages est vraiment bien retranscrit et les tensions racial sont au coeur du film et on se doute que ça aura son importance à la fin ( mais c'est pas le sujet du film, ça dénonce rien c'est juste un ressort scénaristique ici ). J'aime bien comment sont présenté les personnages aussi, chacun à la même scène dans l'ascenseur et d'entrée on comprend les différences entre les 2 personnages.
La dernière demi heure qui s'intéresse donc au casse et bien entendu avec une longue attente qui met les nerfs à rude épreuve puis une issue bien sombre, bon dès le départ on se doute que ça va merder mais à ce niveau c'est du high level sans rien révéler sur la fin je dirais qu'elle est explosive.

Filmé dans un merveilleux N/B ( pellicule infrarouge qui joue beaucoup sur le rendu ), Wise se permet plusieurs plans carrément inspiré ( belle utilisation de la profondeur de champ notamment sur un plan avec Ryan braquant son fusil ), la présentation du plan est super efficace et nous implique vraiment ( on comprend tout ce qu'ils vont faire et comment et ça c'est pas toujours évident dans les films de casse ) et le casse est un modèle d'efficacité sans chichi. Et puis on a le climax final surprenant et au cadrage excellent ( le plan vu d'ensemble avant les coups de feux est génial ), c'est d'ailleurs le seul passage du film un peu baroque tout le reste étant très sobre ( genre y a pas de plan iconique ou de jeux avec les ombres comme chez Dassin ).

Robert Ryan est une nouvelle fois génial ( vraiment un des best acteur de l'époque ) et il campe à merveille un personnage complétement raciste ( enfin c'est un peu ambigu car lors d'une des premières scènes du film il porte une petite fille noire ) et assez détestable ( il bute un pauvre type qui l'avait bousculer, bon y voulait pas le buter mais il a pris plaisir à le frapper ) mais ce personnage médiocre ( y vit au crochet de sa femme ) est tout de même attachant et même touchant , Belafonte à part dans un film pourri avec Travolta je crois bien que je l'avais jamais vu et bein il assure vraiment c'est autre chose que Sidney Poitier et c'est même lui le premier rôle du film ( et un black premier rôle à l'époque ça devait pas être si fréquent, le film c'est d'ailleurs fait sous son impulsion et il en est même producteur ) et lui aussi campe un personnage loin d'être exemplaire, le 3ème braqueur c'est Ed Begley qui juste après son excellent rôle dans 12 hommes en colère sortait ici une excellent performance, c'est lui qui fait le médiateur entre les 2 autres qui se déteste et d'ailleurs on ne saura rien sur ce personnage à part qu'il a été limogé de la police et on ne sait pas pourquoi et qu'il a des liens avec le milieu.
La BO est très bonne et le passage musical jazzy est très agréable.
Un grand film ( la preuve c'était le film préféré de Melville et on sent bien l'influence qu'il a eu sur lui ) qui n'a pas a rougir avec un Ultime Razzia ou un Asphalt Jungle et c'est de loin le meilleur film ( en tant que scénariste ) du blacklisté Abraham Polonsky, et dans mon top 3 Wise pour le moment.

8,5/10

[Kakemono]

Je connais pas, ca me donne bien envie ta critique. Je vais songer a me le prendre.