[alinoé] Mes Critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mer 15 Juin 2011, 19:13

J'ai pas dit que c'était honteux, j'ai dit que ça tirait pas le film vers le haut, y a une grosse nuance là quand même.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Mer 15 Juin 2011, 19:26

En règle générale, je m'attarde plus sur le sujet d'un film, sur les interprétations, sur l'ambiance que sur la forme, sauf si cette dernière est vraiment mise en avant comme pour Inferno ou la Cité sans voiles, par exemple.
Toujours est-il que j'ai trouvé Panic sur Florida Beach bien rythmé, doté d'un juste équilibre entre les divers sujets traités et les divers personnages et surtout l'intégration de "Mant" le film dans le film, très bien gérée.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mer 15 Juin 2011, 19:28

Ah bein moi la forme c'est un facteur à part entière du film, si j'aime tout le film mais que la forme est juste correct jamais je pourrais mettre plus de 8.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mer 15 Juin 2011, 20:32

Je ferai une critique dès que je le verrai, il est dans mon top visionnage!
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Killbush » Mer 15 Juin 2011, 20:35

Superbe critique Alinoé :super:
T'as parfaitement cernée tous les aspects du film que j'ai moi aussi découvert hier. Un excellent Dante !
Starting to see pictures, ain't ya?
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Introuvable rentre chez lui ( L' ) - 6,5/10

Messagepar alinoe » Sam 18 Juin 2011, 11:31

L'Introuvable rentre chez lui

Réalisé par Richard Thorpe

Avec Myrna Loy, William Powell, Lucy Watson, Gloria DeHaven, Anne Revere, Harry Davenport

Comédie policière, USA, 1h37 - 1945

6,5/10

Cinquième épisode d’une série dont le concept de la comédie policière conjugale commence à s’essouffler.

Cette fois, Nick et Nora passent quelques jours de vacances, après de longues années d’absence, dans la petite ville natale de Nick, Sycamore Springs et tombent comme à leur habitude sur un meurtre. Autant, le second épisode dans la famille de Nora était une charge ironique contre l’hypocrisie des convenances au sein de la bourgeoisie, autant la rencontre avec la famille de Nick, manque un peu de saveur. La faute à des relations familiales trop convenues (parents/couples) et surtout à un couple devenu bien trop sage et trop sobre. Mais où sont donc passés la frivolité de Nora, la quasi dépendance à l’alcool de Nick, les répliques corrosives et l’humour cynique qui faisaient toute la saveur de cette série ? En succédant à W. S. Van Dyke, Richard Thorpe a un peu trop « lissé » la relation d’un couple jusqu’alors politiquement incorrect et il ne reste pas grand chose des enquêtes loufoques et caustiques de Nick et Nora. La faute sans doute, à un tournage au moment où la Seconde Guerre mondiale s’achevait. La notion de retour à la maison devait pour les spectateurs de l’époque revêtir une autre signification, bien plus lourde de sens que pour le spectateur d’aujourd’hui.

Reste quelques scènes hilarantes, notamment la traversé d’un train bondé pour se rendre dans le compartiment bagage, la chaise de jardin pliante, la danse de Nora avec un marin survolté et surtout l’effervescence que provoque l’arrivée du détective dans une petite ville de campagne pas si tranquille qu’il n’y paraît. Le réalisateur joue d’un comique de situation inversé, avec tous les autres épisodes, puisque généralement les talents de détective de Nick sont portés aux nues par la police et les gangsters, tandis que cette fois, ils sont perçus négativement ou avec indifférence par sa famille et les habitants.

L’intrigue policière, moins alambiquée que dans les autres épisodes se nourrit légèrement de l’ambiance particulière de cette époque (effort de guerre, espionnage…). L’enquête assez simple à laquelle Nora participe beaucoup plus activement qu'a l'accoutumé, trouvera sa résolution, comme toujours dans une grande scène finale qui réunit tous les suspects potentiels.


Le charme du couple Nick et Nora, porté par les interprétations toujours aussi impeccables de William Powell et Myrna Loy, opère encore, mais l’humour caustique et l’irrévérence qui avaient fait le succès de la saga, se sont perdus en cours de route. Reste un épisode divertissant avec quelques scènes drôlissimes et un « whodunit » inattendu.
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Fantasia - 7,5/10

Messagepar alinoe » Sam 18 Juin 2011, 21:09

Fantasia

de Walt Disney
Dirigé par Leopold Stokowski



Anthologie musicale animée, USA, 2h24 - 1940

7,5/10

Fantasia est une oeuvre ambitieuse et un véritable témoignage de la passion de Walt Disney pour la musique. Ce dernier souhaitait offrir au public un écrin de séquences animées pour illustrer et accompagner certaines des plus belles partitions de musique classique. Cependant, Cette rencontre entre un génie de l’imagination et de l’animation et certains des plus grands compositeurs fut boudée par le public et la critique. Car, cette anthologie composée de sept séquences et conçue comme un concert de musique classique, n’est pas exempte de défauts.

En premier lieu, la présentation de l’orchestre, l’entracte et l’intermède de la piste sonore alourdissent et allongent inutilement le film. Par ailleurs, Walt Disney conçoit Fantasia comme une initiation à la musique classique, il ajoute donc un narrateur, le musicologue Deems Taylor qui introduit et explique chaque séquence. Ce côté didactique et cours de musicologie m’agace prodigieusement, d’autant que ce narrateur en queue de pie, déclame son texte sans qu’on ne ressente aucune passion, comme un orateur très, (trop) sérieux. Il contribue à rompre le rythme et l’émerveillement dans lequel nous plonge, les images et les musiques. J’aurai vraiment préféré que les séquences s’enchaînent sans ces interruptions inutiles. Pourquoi ne pas laisser au public, le choix d’interpréter lui-même les différents segments, de découvrir et d’imaginer ses propres histoires, plutôt que de tout vouloir expliquer au risque de gâcher la surprise et la magie du moment.

En second lieu, la qualité des différentes séquences est inégale tant au niveau de l’animation que des sujets choisis qui ne conviennent pas toujours aux compositions qu’ils illustrent. Je n’accroche pas du tout, au choix de Walt Disney et d’Igor Stravinski, du Sacre du printemps pour illustrer la naissance de la Terre, de la vie et la disparition des dinosaures (bien que les explosions volcaniques soient magnifiques dans ce segment). Je n’adhère pas non plus à la vision totalement abstraite (ciel, couleurs et formes géométriques) de la Toccata et fugue en ré mineur de Bach qui fait l’ouverture de Fantasia. Une option avant-gardiste très déstabilisante.

Heureusement d’autres séquences sont de purs chefs d’œuvres.
    - En premier lieu la relecture du ballet Casse-noisette de Tchaïkovski qui évoque dans la version de Walt Disney les quatre saisons. J’adore la danse des champignons, drôles et attendrissants, le ballet des feuilles d’automne et les fées qui éveillent les saisons. Elles ont probablement servi d’ébauche pour une certaine Clochette.

    - Autre réussite, L’Apprenti sorcier de Paul Dukas qui met en scène notre souris préférée, Mickey poursuivit par des balais ensorcelés. Certainement le segment le plus célèbre de Fantasia.

    - Géniale également, cette Danse des heures de Ponchielli, qui devient un ballet animalier humoristique, avec uniquement des espèces peu gracieuses et empotées telles les autruches, les hippopotames, les éléphants et les alligators. Ah la légèreté et les oeillades des ballerines hippopotames, un vrai fou rire ! Un ballet qui finit par un gros boom et l’on soupçonne, derrière les portes brinquebalantes qui se referment, que le plancher vient de s’écrouler sous le poids de la grâce.

    - Enfin chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvres : Une nuit sur le mont chauve de Moussorgski, sorte de danse macabre pour le plus grand plaisir de « Satan », de vision de l’enfer qui rappelle par bien des aspects la nuit d’Halloween. Une fantasmagorie inquiétante remplie de démons, de fantômes squelettiques, de harpies tourmenteuses et de la faucheuse en personne … très éloignée de « l’esprit » Disney. Je trouve qu’il y a un air de parenté, entre le Chernabog de Fantasia et le Lord of Darkness de Legend.

Fantasia est une tentative louable d’illustrer une symbiose artistique entre la musique classique et l’animation. Un concept que je trouve légèrement hermétique et trop long au niveau de sa construction sous forme de concert, mais qui parvient à nous offrir quatre séquences tout simplement sublimes sur les sept proposées. Une œuvre assurément à part dans la carrière de Walt Disney, qui fut prolongée quelques décennies plus tard par une suite en forme d’hommage au génie créateur des studios Disney : Fantasia 2000.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 18 Juin 2011, 21:16

Chapeau alinoé, une bien belle critique que voilà. Ça m'étonne même que tu sois pas plus généreuse même s'il est certain que le film est loin d'être parfait.

Par contre, perso, j'ai toujours trouvé que le passage du Sacre du Printemps était le plus réussi de tous. Ok, ça ne colle pas du tout avec les intentions de Stravinsky, mais cette représentation s'accorde de façon superbe avec la musique. Sinon, ouais, le segment du Mont Chauve déchire (superbes tes screens). :love:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Sam 18 Juin 2011, 21:32

Même si j'adore les 4 segments que j'ai développé, je ne pourrais pas mettre plus de 7,5, car j'ai vraiment subit les interventions du narrateur, au point d'accélérer les passages au bout d'un moment, ainsi que le côté concert. Je suis complètement hermétique à l'intermède, ainsi qu'au premier segment. Par ailleurs je n'ai pas évoqué la Symphonie pastorale sur le thème de la mythologie grecque dont la colorimétrie Art Nouveau est certes novatrice, mais qui est quelque peu gâchée par sa niaiserie.
Quant au Sacre du printemps, tout le segment naissance de la Terre est réussit, mais je n'aime vraiment pas le côté volontairement trop "réaliste" de l'ère des dinosaures que je ne trouve pas dans le ton du reste de Fantasia. enfin, j'ai passé sous silence le segment Avé Maria, car les images dans le style de la Belle au bois dormant sont splendides, mais je n'aime pas cette composition musicale.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Sam 18 Juin 2011, 23:28

Certainement le segment le plus célèbre de Fantasia.

Et le meilleur

Fantasia est une oeuvre à découvrir adulte!
J'avais trouvé ça chiant à 8 ans, aujourd'hui je trouve ça ambitieux.
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Meurtre en musique - 5/10

Messagepar alinoe » Lun 20 Juin 2011, 20:33

Meurtre en musique

Réalisé par Edward Buzzell

Avec Myrna Loy, William Powell, Keenan Wynn, Dean Stockwell, Phillip Reed, Gloria Graham

Comédie policière, USA, 1h26 - 1947

5/10


Dernière épisode de la saga The Thin Man qui fait la part belle au monde de la nuit avec ses orchestres de jazz, ses clubs privés huppés improvisés et ses cercles de jeux. Ce sixième épisode marque le retour bienvenus des martinis et d’une intrigue un peu plus complexe dans un style proche du genre film-noir, qui faisaient défauts à l’épisode précédent.

Le film joue ingénieusement sur le registre de la parodie, car il prend le contre-pied des cinq précédents épisodes. Nick et Nora Charles étaient l’archétype du couple oisif et fêtard. Le summum du couple tendance. Désormais, ils sont « has-been », dépassés par les nouvelles tendances musicales et le jargon de la nuit.

Malheureusement, le film manque de rythme (la visite et description des clubs hip est un peu trop longue et didactique), de légèreté, d’humour, d’insouciance et les dialogues sont moins percutants et incisifs. En sommes, Asta, Nick et Nora semblent un peu fatigués. William Powell et Myrna Loy interprètent ce couple depuis 15 ans et un effet de lassitude gagne indéniablement les spectateurs. Par ailleurs, Nick Jr., interprété par Dean Stockwell, prend de l’importance et se révèle malencontreusement dans la tradition de ces gamins insupportables à l’écran. L’incontournable scène finale réunissant tous les suspects potentiels, ne convainc pas et se révèle trop abracadabrante, même pour le genre « Whodunit ».

Le dernier épisode de la série laisse donc une impression mitigée et on préfèrera se remémorer le ton irrévérencieux, les dialogues corrosifs et tous les excellents passages, des quatre premiers films. Une page se referme sur l’un des couples les plus attachants du cinéma. Myrna Loy pensait que la série méritait une meilleure fin, on ne peut que lui donner raison.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Lun 20 Juin 2011, 21:39

Je connais pas mais superbes critiques , tu t'est envoyé une tripoté de vieux films!! :mrgreen: :super:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Mer 22 Juin 2011, 23:04

Oui, je donne pas mal dans la naphtaline, ces derniers temps :wink:
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Apocalypse Now - 9,5/10

Messagepar alinoe » Mer 22 Juin 2011, 23:29

Apocalypse Now

réalisé par Francis Ford Coppola

avec Marlon Brando, Martin Sheen, Robert Duvall, Albert Hall, Laurence Fishburne, Sam Bottoms, Frederic Forrest, Dennis Hopper

Guerre, USA, 2h34 - 1979

9,5/10


Il est des films pour lesquels, il est difficile de trouver les mots, ainsi j’ai eu beaucoup de mal à organiser mes idées et mes impressions à propos d’Apocalypse Now. Assurément un film envoutant, mais d’une fascination perturbante, à la limite du morbide, pour cette guerre filmée comme une symphonie, comme une œuvre d’art spectaculaire. Car c’est un peu cela que nous propose Coppola : la guerre comme un spectacle. A l’exemple, de ce ballet d’hélicoptères et d’explosions sur les chœurs de la Chevauchée des Walkyries de Wagner. Le spectacle de l’Amérique en guerre dans toute sa démesure, pour laquelle l’odeur du napalm symbolise une victoire.
Mais Coppola semble nous dire, que la débauche d’argent et de moyens humains et matériels, sans valeurs à défendre, sans sentiment de légitimité, ne mènent que vers l’enlisement et la perdition. Le naufrage de la raison face à l’horreur des exactions, face à l’ennui et face à l’incompréhension d’une guerre sans but véritable. Le rock, le surf, l’alcool, les playmates, la drogue… deviennent les « valeurs refuges » de soldats désorientés. Des gamins avec des jouets mortels, voila ce que sont la plupart des soldats américains au Vietnam. Certains réalisateurs se sont attachés à montrer, l’enfer du Vietnam, les horreurs commises de chaque côté, d’autres le traumatisme des vétérans, Coppola filme aussi l’autre facette du Vietnam, celle du « paradis » des plaisirs artificiels et des trafics en tout genre.

Plus l’expédition remonte le fleuve, plus elle plonge dans l’inconnue. Les traces de la civilisation s’efface peu à peu, la nature devient de plus en plus luxuriante, oppressante, inquiétante, sauvage, à l’exemple de ce tigre qui surgit de nulle part. Les doutes, les interrogations, la noirceur, le désarroi progressent et assombrissent les pensées du Capitaine Willard et des soldats qui l’accompagne, perdus au cœur des ténèbres et dont le seul havre de « sécurité » est symbolisé par leur embarcation. Les brumes envahissent l’écran, le paysage s’efface et se mue en fantasmagorie parfois nimbée de rose, de jaune ou de bleu. Le spectateur se perd avec les personnages dans ce voyage sous hallucinogènes, dans ce trip psychédélique, jusqu’au point d’orgue : ce temple symbole de la société primitive fondée sur le culte du colonel Kurtz, devenu un père, voir un dieu pour son peuple sur lequel il a droit de vie et de mort. La barbarie submerge l’écran : corps mutilés et têtes décapitées exposés comme des trophées, putréfaction, bourbiers et pestilence. On comprend que cet homme a atteint le point de non retour dans la folie et que seule la mort pourra le libérer.

Le casting est tout simplement parfait, mais il est vrai que les acteurs ne jouent plus vraiment après 238 jours de tournages. Ils sont carrément devenus leurs personnages, complètement déstabilisés par la jungle et les conditions de tournage, par les incertitudes qui assaillent le réalisateur et pour certains par les drogues diverses et variées. Soudain surgit de l’ombre le visage de Marlon Brando, on le devine plus qu’on ne le voit, ce qui procède au statut de quasi divinité de Kurtz, d’homme complexe et malade perdu dans ses réflexions. Une composition impressionnante, tout comme celle de Martin Sheen.

Un bémol de taille qui écarte la note parfaite pour ce film. Le temps semble suspendre son vol un peu trop longuement, le voyage sur le fleuve devient interminable. On comprend, en visionnant le documentaire « Hearts of Darkness » que Coppola s’est abîmé dans les méandres de la création artistique et ne parvenait pas à trouver une fin satisfaisante. Malheureusement, cela se ressent à l’écran.

Apocalypse Now est une vision hallucinante de l’Amérique en guerre, un voyage intérieur au plus profond de la part d’ombre qui peut détruire tout homme.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 23 Juin 2011, 08:23

:super:
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