[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Jed Trigado]

Il existe pourtant en Albanie avec des sous-titres français. C'est comme ça que je l'ai découvert.

Ma note doit rejoindre celle de Scalp, ça monte progessivement et quand le final débarque, ça charcle un max. J'y avais même décelé un repompage de Baby Cart, tu confirmes ?

[Scalp]

Plutôt qu'un pompage c'est plus une citation à Baby Cart.

[Heatmann]

D'ailleurs Nico ça vieillit pas très bien par rapport à un L'ombre blanche , c'est super radin en action et ça essaye de raconter une histoire bidon et surtout Steven essaye de faire l'acteur.

comme je disait , perso j ai pas revue nico , mais deja a l epoque je preferai l ombre blanche et qui a super bien viellit et que j apprecie enfait encore plus avec le temp

[Scalp]

Revu A Bout Portant, bon je refais pas de critique mais ça survit pas à une seconde vision, le script aléatoire et les séquences d'action finalement très basique font qu'on s'emmerde malgré la courte durée du film.

[Alegas]

Roh l'autre.

[Scalp]

Bein oue, l'histoire tient plus la route la seconde fois ( déjà qu'elle tient difficilement la route à la première vision ) et les séquences d'action se révèle guère convaincante, je sauverais le passage dans l'appart et c'est tout.

[Alegas]

Revu à sa sortie vidéo et j'aime toujours, pas autant (je descend à mais le fait est que je me sens comblé à la fin du film, et ça c'est rare dans le cinéma français d'aujourd'hui. La scène du métro ou celle du commissariat déchire, c'est pas de la grande réal mais c'est ultra efficace.

[Scalp]

celle du commissariat déjà au ciné j'avais pas aimé mais là je trouve ça bien nase.

[Scalp]

9/10

Glengarry Glen Ross de James Foley - 1992

"Put that coffee down! Coffee is for closers only."

Grosse revision à la hausse. James Foley a trop été rapidement catalogué à tort l'homme d'un seul film car au final son soi disant super film qu'est Comme un Chien Enragé est juste sympa loin de mérité des tonnes d'éloges et Le Corrupteur est loin d'être honteux mais si on doit dire que Foley est l'homme d'un seul film c'est ce Glengarry, alors oui la réussite du film doit surtout à Mamet et au casting mais Foley s'en sort plus que bien derrière la caméra.
Glengarry c'est donc une adaptation d'une pièce de théâtre signé Mamet qui adapte donc lui même le script, d'ailleurs c'est marrant avant de lancer le film dans mon souvenir il était aussi le réalisateur tant c'est un film qui porte sa marque.
Le film se déroule en quasi temps réel ( enfin c'est coupé en 2 ) et la première partie m'avait un peu perdu la première fois mais elle est vraiment nécessaire à la montée en tension. Alors évidemment par moment on peut se dire que c'est sur écrit, il étire vraiment ses dialogues qui aurait gagné à être plus concis mais en fait c'est rattrapé par la galerie d'acteurs qui récite ces dialogues et ça donne au film des sacrées fulgurances : le speech de Baldwin (non mais cette scène !!), le ping pong verbal entre Harris et Arkin (pur moment de mise en scène aussi où on voit que Foley ne se contente pas d'illustrer bêtement), le duo Pacino/Lemmon qui embrouille Pryce et à ce moment là le perso de Lemmon prend une autre dimension, jusque là on le voyait comme un gros nul mais là on voit qu'il est vraiment doué dans son métier.
Là où le film est vraiment bon c'est avec cette galerie de personnage, quasiment que des losers étant prêt à tout pour conclure leurs ventes, ça dresse un portrait peu glorieux de ce monde de requin.
A la réalisation Foley livre donc un super boulot ( on pense à Lumet sur 12 Hommes en Colère ), dans ce quasi huis clos il nous captive vraiment avec des beaux mouvements de caméra en plan séquence ( notamment dès l'intro avec des personnages qui apparaissent dans le champ sans plan de coup, d'ailleurs l'intro ça fait tient Ed Harris, tient Spacey qui débarque, tient voilà Pacino, ça fait un jolie défilé de star. Et il rend dynamique tout les dialogues du film ( faudrait que je vérifie mais j'ai eu l'impression qu'il y a pas presque pas de champ/contre champ.

"You stupid fucking cunt. You, Williamson, I'm talking to you, shithead. You just cost me $6,000. Six thousand dollars, and one Cadillac. That's right. What are you going to do about it? What are you going to do about it, asshole? You're fucking shit. Where did you learn your trade, you stupid fucking cunt, you idiot? Who ever told you that you could work with men? Oh, I'm gonna have your job, shithead."

Le meilleur acteur du film c'est pas forcément celui à qui on pense en premier en voyant le casting et contre tout attente Alec Baldwin alors qu'il n'a qu'une seule scène, il bouffe l'écran comme rarement et éclipse le reste du casting pourtant prestigieux, Al Pacino bon c'est Pacino mais par moment il a vraiment tendance à tomber dans le surjeu mais une fois de plus c'est un surjeu nécessaire car c'est tous des acteurs ces vendeurs en fait, Kevin Spacey est très bien mais il pas le meilleure personnage, Jack Lemmon campe le perso le plus intéressant du film : Shelley 'The Machine' Levene et il lui apporte beaucoup de nuance et son dernier plan est tout simplement émouvant, du bon boulot, Jonathan Pryce est très bien lui aussi alors que je suis pas vraiment fan de l'acteur, par contre Ed Harris est pas mémorable, il fait le boulot mais il a clairement été meilleur, je pense que le personnage colle pas trop avec son image et qu'il a du mal à s'approprier le personnage.
La photo est discrète mais sur les plans nocturne et pluvieux c'est à tomber.
Le film qui correspond le mieux à cette expression : un grand petit film.

[Heatmann]

content que ca t est quand meme bien plue claire que le cast et les perso sont preponderant au kiffage, et entierement d accord sur baldwin comment il en impose , sont speech quand l autre va se servire un cafe ... la tirade de pacino qui pourri la gueule de spacey qui vient de lui couter 6 000 dollars c est du bonheur aussi , le texte et la tronche a spacey qui se desagrege petit a petit ... priceless

[Scalp]

Les acteurs portent vraiment le film car à côté de ça l'histoire reste un peu basique et décevante.

[Heatmann]

pour certain c est tarantino , pour moi , glengarry c est l exemple meme du film qui pourrai causer encore des heure et des heure que je m'ennuirai jamais

[Scalp]

Non mais les dialogues sont bon ( enfin pas toujours ) mais sur le fond l'histoire reste ultra simpliste

[Heatmann]

oui dans l'immediat , ca reste " simple" mais dans ma bouche et pour glengarry , jamais ce mot est pejoratif quoi

[Scalp]

New York ne Répond plus Robert Clouse - 1975

NY 2012, des clans se font la guerre pour la seule ressource nécessaire à leur survie : de la bouffe.
Alors oui on pense à Mad Max 2 ou NY 97 mais voilà ici c'est Clouse qui réalise et pas Carpenter ou Miller et la différence de niveau est tellement flagrante que ça en devient gênant.
Le premier plan du film est marrant avec les Twin Towers seul immeuble encore debout dans ce New York dévasté.
Le film est assez sombre et violent ( on y bute un bébé et même les "gentils" sont sans pitié entre eux ) mais voilà voir Brynner se battre au couteau a un gros côté bis et ça vieillit vraiment mal surtout à cause de la réalisation de Clouse qui ne parvient jamais à trouver le plan qui mettra en valeur la chorégraphie ( très basique ).
Si pendant 1 heure l'histoire à défaut d'être original est correctement raconté ( la vie dans la communauté est plutôt sympa ) très vite les enjeux s'avère très limité, la dernière demi heure dans le métro est carrément insipide et c'est bien dommage mais on sent que le manque de budget est la raison principal de ce final guère convaincant.

Yul Brynner ( dans un rôle prévu au départ pour Gordon Liu, ce qui aurait donner des combats nettement moins ridicule, en plus tout le film est à l'arme blanche, il aurait gérer Gordon ) est pas génial alors si il impose une vrai présence je suis vraiment pas fan de cet acteur et son charisme est loin d'être indéniable ( malgré Clouse qui fait tout pour en faire un super guerrier invincible, l'intro de son perso vaut le coup d'oeil ) , Max Von Sydow c'est carrément un autre calibre et il est très bon dans son rôle de chef autoritaire mais juste, le méchant est joué par le gars qui faisait le papa de Conan et il éclipse carrément Brynner.
Une série B qui dérive un peu vers le Z rital, bon ça se laisse voir.

5/10