Bah non vu que je l'ai pas critiqué ni noté sur mon topic. et si je l'inclus, il prend le pas sur tout le reste danb les catégories donc ça sert à rien.
chelou comme resonnement , quesque ca peut foutre que tu l ai pas critique ou noter ?? c est quand meme un film que tu a vue ce moi ci , donc dans ton bilan filmique , enfin tu fait comme tu veut
Le dernier film que j'ai vu c'est x-men et c'est ça qui m'a dégouté du ciné. Non j'ai vu que 5 films de puis Tree of life et ouais maintenant que j'ai vu ce que j'ai toujours voulut voir bah tout devient fade. Je boude pas mais là j'ai pas envie de prendre du temps pour écrire des critiques. Trop de photos à retoucher sur fond de Lacrimosa.
Après une seconde vision assez tardive, Super 8 me paraît moins décevant que lors de sa sortie au cinéma.
Pur film Spielbergien dans l'âme mais trop impersonnel , ce nouveau film de JJ Abrams ressemble à un Guide du "Comment réaliser un film old school à la Spielberg". Dans un sens, c'est le plus gros défaut du film : l'accumulation d'ingrédients purement et simplement typés Amblin's style. A l'inverse, JJ nous propose un film plutôt rythmé, superbement mis en scène via d'amples mouvements de caméra savoureux, travellings à gogos, quelques plans-séquences et un sens du cadre souvent atypique (moins académique qu'il n'y paraît). Aidé par un casting d'inconnus ou de seconds rôles réguliers du cinéma américain (excellent Kyle Chandler) , Super 8 peut se targuer de posséder une des scènes les plus impressionnantes de l'année avec ce fameux accident de train désormais culte. Les gamins du film sont tous sympathiques , c'est toujours un plaisir de regarder ce type de film : nostalgie oblige on repense à notre enfance et aux films similaires qui nous ont bercés : Les goonies, ET l'extraterrestre , Rencontre du troisième type , Stand by Me et même " Ça". Toutes ces influences se retrouvent dans le film mais les références sont parfois mal digérées. JJ Abrams ne semble pas se réapproprier cet univers des années 80 et le film manque de personnalité (malgré les lens flares parfois gratuit et trop nombreux mais qui donnent un style) : travail prémâché mais déclaration d'amour sincère et touchante à l'entertainment du Papa de Dreamworks (aussi producteur sur ce film).
Le scénario est haletant et divertissant mais certains gamins (comme tous les films du genre) passent à la trappe (que ce soit au niveau de la caractérisation ou du développement intimiste). Background de l'acteur principal trop direct à mon goût, trauma familial peu subtil qu'on nous rabâche tout le long du film avec un pathos ennuyant. Michael Giacchino ne signe pas la compo de l'année et là encore on sent trop l'influence John Williams. Hommages et clins d’œils geeks à gogos (Star Wars façon Spielberg avec un petit vaisseau suspendu dans la chambre du gosse), cinéma , films de zombies, ET (le coup des vélos, le plan du haut d'une colline derrière des arbres avec la ville éclairée, l'extraterrestre) etc... On retrouve tout d'ET d'ailleurs : les ciels étoilés, la nuit , la petite ville, les traits d'humour, résidence pavillonaire, la famille au centre du récit ainsi que l'amitié, l'enfance, relation père/fils et père/fille : cette fois-ci, seule différence avec un Spielberg, c'est la mère qui est absente.
Petite déception sur l'alien : peu développé; background inexistant, sa présence n'a pas vraiment de justification. JJ aurait pu faire le même film sans l'alien et c'est là un petit défaut. Au contraire dans ET, la relation entre le gamin et l'ET était au centre du film. Super 8 c'est l'inverse : l'alien n'est présent qu'en toile de fond d'un drame bien plus intime , dont les enjeux sont familiaux. A noter que la créature venue d'ailleurs n'est ni gentille ni méchante : elle veut retourner d'où elle vient peu importe les moyens. JJ se veut donc moins manichéen que son maître et plus discret en exacerbant les ingrédients du genre: l'alien n'est montré que partiellement pendant très longtemps et on le voit jamais entièrement de près et toujours dans la pénombre. JJ maitrise les scènes hors champs et il reprend plusieurs idées de la Guerre des Mondes (d'ailleurs, la scène du panneau de station service qui tourne et qui cache donc le monstre à l'intérieur me rappelle un peu le plan du moulin qui , en tournant, censure la mort des gamins de Cheval de Guerre). Seconde scène assez jouissive (mais inutile) : les tanks et toutes les armes des militaires qui se mettent à tirer partout dans la ville pendant que les gamins cavalent entre les explosions !
Pas mémorable car trop inégal dans son approche : le juste équilibre entre les deux lignes directrices. Des intentions honnêtes certes, mais tout ce qui aurait entretenir l'intérêt autour de " la Chose" est tellement secondaire que le film en devient moins passionnant (c'est d'ailleurs vraiment sur ce point qu'il se différencie de son hommage à ET : dans Super 8, c'est en arrière-plan et le film se veut plus dark, plus mature . L'alien symbolise plutôt le deuil de la mère du petit. Une fois le vaisseau construit, il part ; ce faisant, les problèmes sont réglés. Le parallèle avec la violence de l'alien est flagrant : lui aussi est mal, lui aussi veut partir et en veut à tout le monde mais ce n'est pas la solution. La solution c'est de fuir un lieu qui n'est pas fait pour lui , pas d'y survivre : même si le plan sur la montre qui part avec le vaisseau joue la carte de l'émotion, le message porte clairement sur le deuil. Peu subtil mais c'est un film pour enfants/ados au départ . La fin est vite trop vite enterré. Enfin, pour un "blockbuster" américain le film bénéficie d'un budget moyen, d'un casting méconnu mais convainquant , d'un jeune compositeur de talent, d'un réalisateur passionné respectueux de ce qui l'inspire et on a tout de même la scène du car, assez violente pour le genre. Un bel hommage à un certain type de blockbuster familial sans trop d'action et sans trop de SFX mais dont l'atout principal demeure la magie et la nostalgie qui s'en dégage.
Bah il devrait quand même s'en tirer avec une bonne moyenne, mais à part moi y'a que ceux qui l'ont trouvé moyen qui sont motivés pour écrire leurs critiques, les autres se bougent pas... parce qu'on est quand même une douzaine à avoir mis 8 ou +, plusieurs entre 7 et 7.5...et vous êtes que trois ou quatre entre 5 et 6...
Moi je suis sur que je vais kiffer, en gros fan des goonies et des eighties ! J'attends que mon ciné rouvre et je ferai une tite critique, bonne ou mauvaise note