[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Logan]

Moi je trouve la fin vachement inspiré par French connection, à la sortie de la salle je criais même limite au plagiat ^^

[Scalp]

La fin de French Connection bute plus quand même, bien plus puissante.

[Logan]

Bah french connection c'est ultime, votre Gray c'est juste sympa AMHA. De toute facon le meilleur Gray c'est Two lovers, period.

[Scalp]

Non il est très bien ce Gray, bon par contre y vaut clairement pas 10

[Alegas]

Master And Commander : The Far Side Of The World (Master And Commander : De l'autre côté du monde) de Peter Weir

(2003)

Très bonne surprise de la part de Peter Weir avec ce film dont je n'attendais absolument rien. Malgré une filmographie somme toute impressionante, Weir ne m'avait réellement convaincu qu'avec son Truman Show (dont la qualité est basé surtout sur le script de Niccol), pourtant ce Master And Commander est bien la preuve que Weir est véritablement un très bon réalisateur qui signe là clairement l'un de ces meilleurs films. L'histoire en elle même est assez surprenante puisqu'elle ne raconte finalement qu'une simple traque de plusieurs milliers de kilomètres entre deux navires de guerre au début du dix-neuvième siècle. Chose encore plus surprenante, c'est la construction du récit, où seulement deux scènes d'action sont présentes (une au début, une à la fin), le reste étant une véritable traque active où il ne se passe finalement pas grand chose, le tour de force de Weir étant de faire en sorte que cette partie ne soit jamais ennuyeuse. Ainsi, ce qui se laissait paraître comme un simple film de reconstitution historique se veut avant tout comme un film humain, avec des relations intéressantes entre des personnages travaillés (le plus surprenant étant de constater que la relation à base de respect mutuel entre capitaines de vaisseaux, alors qu'ils ne se voient jamais véritablement, est brillante). Multipliant les sous-intrigues qui permettent au film de briller intensément, Weir se concentre avant tout sur la relation entre le capitaine du vaisseau (Russel Crowe, tout en finesse, qui trouve là un de ses meilleurs rôles) et un naturaliste (et aussi son meilleur ami), une relation qui est véritablement le cœur du film et qui se révèle extrêmement travaillée. Plusieurs scènes mémorables sont aussi à noter comme l'abandon d'un marin lors d'une scène violente de tempête ou encore le suicide marquant d'un second à bout de nerfs. Niveau mise en scène, on est peut-être là en face du meilleur travail de Weir, l'académisme qui empêche généralement ses films de se démarquer est ici totalement absent, et cela permet à Master And Commander d'obtenir une véritable puissance visuelle, que ce soit lors des scènes d'action (surement les plus belles jamais tournées dans ce genre) ou lorsqu'il pose sa caméra aux îles Galapagos. Weir signe là un très grand film d'aventure, une petite perle qui prouve enfin tout le talent dont est capable le réalisateur.

NOTE : 8,5/10

[Heatmann]

les qualites objectiv du film sont inombrable en effet la puissance de la mise en scene , la classe de la reconstitution , la traquet et un script historique et aventurier passionant , une gallerie de perso fascinant tres bien ecrit et interpreter , des scenes d abordage et de bataille naval tonitruante , un mixage sonor parmis les plus grande reussite du cinema tout simplement , bref un vrai monument qui decuple sont pouvoir hypnotique au fil des visionage
ce se sent que j'aime ?

[Killbush]

Tout pareil sur Master and Commander, j'ai été très surpris par ce film et son traitement, une belle réussite

[Milkshake]

Tout pareil aussi le meilleur Peter Weir, un point c'est tout.

[Alegas]

Bilan du mois : Mai 2011


Films vus :

135 : A Woman Of Paris : A Drama Of Fate, Charles Chaplin, 1923, DVD VOST : 6/10
136 : The Circus, Charles Chaplin, 1928, DVD VOST : 6,5/10
137 : The Pledge, Sean Penn, 2001, DVD VOST : 7/10
138 : The Yards, James Gray, 2000, DVD VOST : 10/10
139 : Le Pacte Des Loups, Christophe Gans, 2001, DVD VF : 8/10
140 : We Own The Night, James Gray, 2007, DVD VOST : 10/10
141 : Speed Racer, Andy & Larry Wachowski, 2008, Blu-Ray VOST : 10/10
142 : Mary And Max, Adam Elliot, 2009, Blu-Ray VOST : 7,5/10
143 : Master And Commander : The Far Side Of The World, Peter Weir, DVD VOST : 8,5/10
144 : Crying Freeman, Christophe Gans, 1995, DVD VOST : 7,5/10
145 : Monsieur Verdoux : A Comedy Of Murders, Charles Chaplin, 1947, DVD VOST : 7/10
146 : Fantasia 2000, Eric Goldberg & Pixote Hunt & Huendel Butoy, 1999, Blu-Ray VOST : 9,5/10
147 : Limelight, Charles Chaplin, 1952, DVD VOST : 5,5/10
148 : A King In New-York, Charles Chaplin, 1957, DVD VOST : 4/10
149 : Dementia 13, Francis Ford Coppola, 1963, DVD VOST : 1/10
150 : Inception, Christopher Nolan, 2010, Blu-Ray VF : 10/10
151 : The Eagle, Kevin MacDonald, 2011, Ciné VOST : 7/10
152 : The Tree Of Life, Terrence Malick, 2011, Ciné VOST : 9,5/10
153 : Fast Five, Justin Lin, 2011, Ciné VF : 5/10
154 : Gwoemul, Bong Joon-Ho, 2006, DVD VOST : 7/10
155 : X-Men, Bryan Singer, 2000, DVD VOST : 6,5/10
156 : The Rainmaker, Francis Ford Coppola, 1997, DVD VOST : 6/10
157 : Youth Without Youth, Francis Ford Coppola, 2007, DVD VOST : 4/10
158 : Grease, Randal Kleiser, 1978, DVD VOST : 8/10
159 : X-Men 2, Bryan Singer, 2003, DVD VOST : 7/10
160 : Pusher, Nicolas Winding Refn, 1996, DVD VOST : 7/10
161 : The Hudsucker Proxy, Joel & Ethan Coen, 1994, DVD VOST : 7/10
162 : Phantom Of The Paradise, Brian De Palma, 1974, DVD VOST : 7,5/10
163 : Maléfique, Eric Valette, 2002, DVD VF : 7/10


Découverte du mois :




Coups de cœur des films découverts :

[francesco34]

T'as le 10/10 facile quand même, t'en as mis plus depuis le début de l'année que moi dans toute ma vie

Sinon j'ai vu que tu avais revu Lord of the rings en avril... une critique ça aurait été bien, d'autant qu'il ne manque qu'une note au premier pour être référencé dans le top, enfin moi j'dis ça, j'dis rien

[Alegas]

J'ai pas le 10/10 facile, c'est juste que depuis plusieurs semaines je montre à ma copine presque la totalité de mes film favoris. Du coup j'en profite pour faire quelques critiques. Il me semble que toi aussi pendant un moment tu critiquais une partie des films de ton Top 100, je me trompe ?

Et pour Lord Of The Rings j'avais écrit une critique de deux pages du premier opus mais mon ordi a rendu l'âme pile ce jour là, et depuis je n'ai pas la force de tout réécrire. Et je me vois mal écrire quelques petits paragraphes pour un tel monument qui représente beaucoup à mes yeux. Si je les revois en blu-ray pendant l'été, promis il y aura des critiques.

[francesco34]

Ah oui le plantage pendant l'écriture ça m'est arrivé pour Sucker Punch, et j'ai pas eu le courage de réécrire la critique... donc j'te comprends
Ouais c'est vrai y'a eu une période où j'ai fait beaucoup de critiques des films de mon top100 donc y'a eu une succession de grosses notes dans mon topic

[Alegas]

Crying Freeman de Christophe Gans

(1995)

Et encore un très bon film de la part de Christophe Gans, ce qui fait donc une filmographie, bien que très courte, sans faute avec un Pacte des Loups excellent et un Silent Hill qui est tout simplement l'un des meilleurs films d'horreur fantastique de ces dernières années, si ce n'est le meilleur (et accessoirement la meilleure adaptation d'un jeu vidéo à l'écran ainsi que le meilleur film réalisé par un français aux States, c'est dire le challenge remporté). J'aurais donc finalement découvert sa filmographie dans le sens inverse pour finir avec Crying Freeman, premier film qui vaut largement le détour tant on se retrouve là à la fois devant un cinéma déjà vu jouissif et devant une œuvre hybride, aussi bien dans ses influences que dans son traitement. N'ayant jamais lu ou approché le manga original, je ne pourrais me lancer dans le jeu des comparaisons, néanmoins on ressent pendant la totalité du métrage un véritable respect de la part de Gans pour l'univers qu'il adapte (il en fera de même pour Silent Hill) et le plus étonnant reste de voir que tout tient admirablement la route. C'était pourtant loin d'être gagné, le récit étant un mélange de films de kung-fu, de polars HK (John Woo est clairement cité pendant tout le film, et notamment pendant une fusillade urbaine au ralenti) mais aussi une histoire d'amour (très bien écrite par ailleurs, elle ne fait jamais tâche), le tout avec une beauté visuelle qui donnerait envie de crier que le cinéma est aussi question de poésie (la première scène de Freeman, classe et magnifique, en est la preuve ultime). Avec Crying Freeman, Gans fait l'exploit de réaliser un premier film génial avec des moyens pourtant très limités (aucun chorégraphe, budget limite, etc...) mais qui ne l'empêche jamais de retranscrire à l'écran son amour pour le matériau original, pour son personnage principal qu'il magnifie à chaque plan où il apparaît et surtout pour le cinéma en général. Un très bon film donc, et hautement recommandable pour ceux qui apprécient le cinéma de Gans.

NOTE : 7,5/10

[Alegas]

Monsieur Verdoux : A Comedy Of Murders (Monsieur Verdoux) de Charles Chaplin

(1947)

Film atypique dans la filmographie de son réalisateur, Monsieur Verdoux est surtout une énorme prise de risques pour Charles Chaplin qui décide, le temps d'un film, d'abandonner son personnage de Charlot pour une sorte de Barbe-Bleue des temps modernes, un arnaqueur pur jus qui va vite être dépassé par les évènements qu'il a provoqué. Chaplin oblige, le film est avant tout une comédie qui réserve par ailleurs des passages extrêmement drôles (la parodie d'une scène mémorable de Sunrise notamment, mais aussi une partie de cache-cache lors d'un mariage ou la chance extravagante d'une femme aussi riche qu'horripilante) mais Monsieur Verdoux se distingue de par son côté osé, non seulement sur le plan de l'humour (on a parfois le droit à quelques gags teintés d'humour noir, chose très rare finalement chez Chaplin) mais aussi par une insertion du drame bien plus poussée que dans ses précédents films. D'ailleurs, s'il y a bien une scène qui reste en tête après la vision du film, c'est bien la dernière séquence avec des dernières paroles qui permettent à Monsieur Verdoux de prendre une toute autre dimension. Alors certes, d'un point de vue général, on ne retrouve pas totalement le génie créatif visible dans Modern Times ou Great Dictator mais il faut bien avouer qu'on est ici devant un très bon film néanmoins qui peut aisément se ranger parmi les réussites de Chaplin en tant que réalisateur.

NOTE : 7/10

[Kakemono]

Ce Mr Verdoux est a part dans la filmo de Chaplin, de par la noirceur de son sujet. Il est vraiment atypique et c'est en ca que j'apprécie vraiment ce film. Un Chaplin assez méconnu qui mérite plus de reconnaissance.

En passant, tes images elles fonctionnent pas.