[groo] Mes Critiques en 2011

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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Lun 09 Mai 2011, 11:43

halleluja :mrgreen: :super: meme si je prefer yojimbo et suis apparement le seul de ce cas
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Lun 09 Mai 2011, 11:47

Yojimbo est vraiment très bien, mais Leone est passé derrière, et puis je trouve qu'il est plus statique (Mifune reste souvent à l'auberge à attendre que ça se fasse).
Sanjuro est plus varié dans son action, ses personnages et ses décors. Du coup, je le préfère.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Lun 09 Mai 2011, 11:50

ouai , dit comme ca , je suis d accord :mrgreen: en meme temp j ai pas revue sanjuro depuis un bail alors que j ai revue yojimbo en debut d annes , ca se trouve je prefere l autre maitenant :eheh:
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 09 Mai 2011, 11:52

Y a moyen, car Sanjuro c'est un poil de cul supérieur quand même.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Lun 09 Mai 2011, 11:58

bon en plus toujour pas mater mon bluray de sanjuro donc ce sera pour biento :super: , par contre 7 samurai reste number one quoi :love: celui la aussi j ai envie de le revoir mais c est le type meme de film qui m intimide a critiquer , j aurai aucun recule quoi :mrgreen:
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Portrait of Jenny - 9/10

Messagepar groo » Jeu 26 Mai 2011, 17:21

Portrait of Jennie (William Dieterle - 1948) 9/10


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Un peintre désargenté, Eben Adams (Joseph Cotten) rencontre une enfant en déambulant dans Central Park, la jeune et espiègle Jennie (Jennifer Jones). "Attends-moi, lui demande-t-elle, je vais me dépêcher de grandir"... Cette rencontre inattendue et singulière entrainera une histoire d'amour fou, échevelée, irrationnelle, et tragique.

Je précise, hélas, qu'il est difficile de parler de ce film sans en dévoiler, même un peu, l'intrigue, dont la découverte fait en grande partie le charme. Gros spoiler, donc, pour les amateurs de films romantiques à l'ancienne.

Un film au romantisme funèbre

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Une fille qui jaillit d'on ne sait où

Aux cotés de films tels que Pandora, l'aventure de Madame Muir, ou Peter Ibbetson, Portrait of Jennie s'aventure dans le fantastique pour nous raconter une magnifique histoire d'amour qui défie le temps et la raison. Le personnage de Jennie, fantasque, est marqué du sceau de la tragédie, et séduit autant qu'elle inquiète le spectateur. Dès la première rencontre avec Joseph Cotten, on la trouve en larmes, et une sorte de prémonition funèbre plane sur son personnage.

En même temps, c'est un personnage très positif, fantasque, auquel il est difficile de ne pas s'attacher. Son mystère, lors des premières rencontres, se dissipe en sa présence, tant l'évidence de sa personnalité, sa chaleur et son enthousiasme, balaient toute soif de rationalité : il faut accepter les choses telles qu'elles sont. C'est d'ailleurs une fois que celle-ci tarde à se montrer que Joseph Cotten cherche des explications. En sa présence, on accepte tout, et c'est émouvant.

Les rencontres, les dialogues, touchent juste, et l'histoire d'amour nait d'échanges de plus en plus intimes, de plus en plus personnels. Le naturel avec lequel se déroule le récit révèle une écriture d'orfèvre. L'interprétation est au diapasion, Joseph Cotten a d'ailleurs reçu pour le film un prix d'interprétation au festival de Venise, et il s'agit peut-être du meilleur rôle de Jennifer Jones.

Une reflexion sur l'art et les fantômes

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Une histoire d'amour, et l'histoire d'un tableau

Portrait of Jennie brasse également de nombreux thèmes. D'une certaine façon, il s'agit avant tout de l'histoire de la naissance d'un peintre, qu'on suit miséreux et sans le sou, dont on assiste à la reconnaissance, jusqu'à l'achèvement de son chef d'oeuvre exposé aux yeux d'un public ému.
Il est tout au long du film question de ce qu'un peintre met ou non dans son oeuvre, de ce qu'un amateur d'art trouve ou non dans une peinture, et l'usage de l'art est tout au long du film un des moteurs de l'action : un tableau annonce l'intrigue, et la conclut avec brio. Certains plans, notamment, sont filmés à travers une toile et cadrés comme des tableaux.
Le film est également baigné d'une musique omniprésente : une chanson (écrite par Bernard Herrmann et accompagnée du theremin, cet instrument magique) ponctue le film, et la musique de fond fusionne plusieurs titres de Debussy.

Un récit cosmique, qui laisse une empreinte durable
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Le Brooklyn Bridge figé par l'art

Portrait of Jennie commence sans générique : une citation d'Euripides, une voix off annonce le titre du film, et nous y voila. C'est que le film a une vocation cosmique. La photographie du film, somptueuse, joue constamment sur une ambiance qui oscille entre le fantastique et le prosaïque. Dans les meilleurs moments, la photo est tout simplement admirable (Joseph August a d'ailleurs été oscarisé pour la lumière du film).
Le récit, ancré dans de nombreux décors réels, touche par son universalité, et la poésie de son approche. Le récit invoque le déroulement du temps et le déchainement des éléments, Dieu, l'Amour, l'Art. Ambitieuse, la démarche de Dieterle reste pour autant humble dans son approche, et l'on est frappé par la justesse de son approche (cette thématique de l'art qui entoure ses personnages est récurrente chez ce cinéaste).
Que l'on se rassure, cette inclusion d'éléments reflexifs ne freine jamais l'action, bien au contraire...

Bref, si l'on omet une fin légèrement gachée par quelques effets de maquette qui ne convainquent plus le spectateur actuel, on touche au sans faute. Le film est d'ailleurs un des films préférés de Luis Bunuel, autorité parmi les surréalistes s'il en est. Pour moi, le grand choc du mois de février dernier, et un film qui gagne à être connu...

Sauf pour Scalp :nono:
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Kakemono » Jeu 26 Mai 2011, 20:46

Je connais pas, ca m'interpelle. :o
Pas sortie en France en DVD par contre a priori. :?
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Ven 27 Mai 2011, 09:07

Non, c'est vrai, c'est assez dommage.
Mais le dvd zone 1 a des sous-titres français.
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Lineup (The) - 9/10

Messagepar groo » Ven 27 Mai 2011, 17:30

The Lineup (Don Siegel - 1958) 9/10


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Une organisation criminelle passe de la drogue en la dissimulant dans des bibelots vendus à des touristes. Une équipe de tueurs s'occupe de récupérer la dope auprès des touristes inconscients, quitte à les liquider s'ils résistent. Ce n'est que par hasard que la police de San Francisco découvre ce trafic, et tente d'y mettre fin...

Un polar tarantinesque avant l'heure

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Une belle brochette de tarés

Découvrant ce film après les films policiers de Tarantino, impossible pour moi de ne pas y penser, tellement l'univers en est proche. On évolue dans le monde de la pègre, avec ses codes, ses règles, et sa galerie de personnages. On entendra notamment la réplique culte : "When you live outside the law, you have to eliminate dishonesty" (si l'on vit en dehors de la loi, il est impératif de rester honnête)

Ainsi, le duo des tueurs est particulièrement remarquable. L'un est un pur psychopathe (Eli Wallach, extraordinaire), qui panique vite et peut tuer n'importe qui n'importe quand, l'autre (Robert Keith), au contraire, ne transporte même pas d'arme, et coache le tueur en lui prodiguant toute sorte de conseils techniques et immoraux. Plus croustillant, il prend un grand plaisir à noter les dernières paroles des gens qui sont tués sur un petit carnet. Un conducteur blond décoloré et alcoolique les conduit à travers la ville. Que du bonheur, vous dis-je !!

L'intrigue elle-même est formidable : on suit les tueurs qui vont de touriste en touriste pour récupérer la dope planquée dans les bibelots. L'un l'a découverte et veut jouer les maitres chanteurs, l'autre a laissé les objets dans les mains de ses domestiques... Et la police suit le ramassage en comptant les cadavres...

Des décors réels et une ambiance vériste

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Les méthodes policières sont montrées avec un certain souci d'authenticité

Tourné intégralement en décors naturels, le film montre San Francisco sous toutes les coutures. Ca donne un indéniable caractère authentique à l'intrigue et au récit. On commence sur les docks, où un paquebot débarque ses passagers, on passera par la suite dans les quartiers huppés, les bains publics (Sutro Baths), et même un musée...
Le film est l'adaptation d'une série télévisée, et en porte certains aspects : faible budget, extérieurs réels qui exploitent au maximum la ville, et les policiers sont justement les héros de la série (une sorte de précurseur des Rues de San Francisco).

Une mise en scène énergique
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Que rajouter ??

Il faut ici rappeler que derrière la caméra, c'est Don Siegel. Un Siegel en très grande forme, qui démarre son film sur les chapeaux de roue (la séquence d'ouverture est une séquence d'action qui interpelle le spectateur, tout en offrant une excellente introduction à l'intrigue).
Si la partie policière est assez conventionnelle, encore qu'il est intéressant de les suivre dans leur enquête, la partie du film consacrée aux criminels est vraiment excellente. La galerie de portrait des bandits fait peur, notamment lorsqu'ils veulent torturer une femme et sa petite fille (l'excellent discours misogyne de Robert Keith est un vrai moment d'anthologie). De même, la rencontre avec "The Man", patron que l'on ne doit jamais voir directement, vaut son pesant de cacahuette.
Enfin, la poursuite finale à travers le réseau autoroutier de San Francisco est aussi cinégénique que passionnante. Ce film est un immense bonheur de bout en bout.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Ven 27 Mai 2011, 18:53

dispo en dvd ?
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Sam 28 Mai 2011, 11:09

A ma connaissance, uniquement en Z1 avec sous-titres anglais, dans le coffret Sony film noir volume 1.
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C'est regrettable, parce que ce coffret contient de vraies perles. Règlements de compte, de Fritz Lang (qui existe en Z2, celui-là), et Murder by contract, dont je compte parler d'ici peu.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Sam 28 Mai 2011, 11:10

The sniper a aussi une bonne répute ( et c'est ptet le premier film avec vu depuis un fusil de sniper )
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Sam 28 Mai 2011, 11:43

Oui, c'est un film intéressant (Je l'ai noté 7,5/10).
Certaines séquences sont vraiment formidables, mais le niveau d'ensemble est juste correct. C'est sans doute le premier à traiter le sujet (ces films noirs parlaient souvent d'anciens combattants perturbés, ça fournit une bonne base pour un film noir. Déja, dans les années 30, pas mal de gangsters étaient des anciens combattants de la Grande Guerre, comme dans Roaring Twenties, mais on ne les montrait pas encore perturbés (du moins avant L'enfer est à lui, le chef d'oeuvre de Walsh)...
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Lun 30 Mai 2011, 06:23

Kakemono a écrit:Je connais pas, ca m'interpelle. :o
Pas sortie en France en DVD par contre a priori. :?


la critique est belle et ma interpellé!! acheté sur amazon en zone 1 pour 12 euros.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Logan » Lun 30 Mai 2011, 06:27

Clair qu'il est bien tentant fais chier :(

(Wildside si tu m'écoutes :mrgreen: )
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