[Killbush] Mes critiques 2011

[Scalp]

tin celui là c'est la misère pour le trouver avec la VO, toute les réeditions ont seulement la VF

[Killbush]

Ouais, même sur la toile, ça m'as l'air chaud ! Bizarre que l'édition Aventi se trouve nulle part

[Scalp]

bon y a du retard là

[Killbush]

Tu m'étonnes, j'ai limite honte
Je suis sur Hobo mais j'ai pas l'inspiration pour pondre un gros truc.
Limite il faudrait que je laisse mon retard de coté et faire à partir de maintenant un petit avis juste après avoir vu le film, parce que je peine à me remémorer les scènes quand j'attaque une critique 1 mois après la vision du film.

Tu procèdes comment toi ?

[Scalp]

Ca dépend, pour les trucs où je suis motiver j'écris très rapidement après avoir vu le film et j'y passe du temps avec recherche de capture, j'essaye d'être un peu plus pointu sur la réal, pour le reste des fois ça tarde mais j'arrive toujours faire une dizaine de ligne en survolant tout les aspects du films ( 2 mots sur le script, la réal et les acteurs on arrive vite à 10 lignes rapidos ).
Après l'important ça reste de donner son avis, pas grave si on fait pas une critique de 100 lignes avec pleins de belles images.

[Kakemono]

Je fait peu de critiques parceque j'y passe toujours du temps. Tout simplement parceque quelques lignes (une 10aine) je suis jamais satisfait de ce que je pond j'ai toujours l'impression d'oublier plein de trucs. Faut que je fasse plus de "critiques express" histoire que mes notes soient prises en compte.

[Killbush]

Ouais, je suis un peu comme ça aussi, je voudrais tout dire et je peine à synthétiser. Maintenant, je vais prendre quelques notes juste après le film ou le lendemain, ca m'évitera les trous de mémoire

[Kakemono]

Ah ouaios prendre des notes pourquoi pas, bonne idée. C'est ce que je faisait il y'a quelques années quand j'écumais les festivals, et ca m'aidais bien pour écrire les critiques, vu la tonne de film que je voyais.

[Heatmann]

Dechirre ta signature !!!

[Dunandan]

HOBO WITH A SHOTGUN de Jason Eisener

Tout comme Machete de Rodriguez, Hobo with a Shotgun est à la base une fausse bande annonce, destinée à être diffusée pendant l’entracte de Grindhouse au Canada.
Suite au buzz autour de ce faux trailer, Eisener réunit la somme de 3 millions et propose le rôle principal à l’excellent mais sous exploité Rutger Hauer.
Mais, contrairement à Tarantino et Rodriguez (dont le Grindhouse coute quand même 65 millions), le réalisateur va aller au bout de sa démarche en livrant un film d’exploitation totalement décomplexé, fait avec peu de moyens mais avec une énergie et une passion communicative.

Le pitch est simple : un clochard, excédé par la délinquance et les bad guys qui règnent en ville, va s’acheter un shotgun et faire le ménage, tout en protégeant une jeune prostituée qui lui a sauvé la vie.

Le réalisateur commence d’abord par dépeindre un monde terriblement nihiliste, où règne le chaos, où la souffrance et la pauvreté sont partout, où les clodos font du snuff movie pour gagner 10 $ et où les méchants sont de gros pervers sadiques qui n’hésitent pas à cramer un bus scolaire ou encore buter des innocents en pleine rue en forçant les passants à contempler le spectacle.
D’ailleurs, cette vision sombre et plutôt réaliste dénote légèrement avec le coté caricatural et outrancier des méchants, le big boss Drake et ses deux fils totalement déjantés, qui pourraient sortir tout droit d’un Crank.

Après une première partie sous forme de chronique sociale acide et désenchantée, le film va prendre une autre direction, celle du vigilante hardcore, et quand le Hobo va enfin acheter son arme, c’est le spectateur qui va prendre son pied. En mixant les influences (Carpenter, Street Trash, les revenge movies), Eisener délivre une seconde partie jouissive, aussi violente que salvatrice, l’empathie pour le personnage et sa protégée étant totale. L’humour noir abonde, les idées délirantes et trash fusent (le duo de tueurs en armures, le pédophile déguisé en père Noël, le repaire des méchants ressemblant à une fête foraine gore) et la tension implacable de cette expédition punitive ne retombe jamais. Un film qui va loin dans la violence, comme si des années de frustration et de censure étaient à l’origine du projet.

La réalisation est vraiment efficace (surtout pour un premier film à petit budget et en comparaison d’un Machete), la photographie de Karim Hussain est superbe, avec beaucoup de filtres colorés qui renforce la touche vintage du film. La musique, très inspirée par Carpenter se fond parfaitement à l’ensemble.
Rutger Hauer est impressionnant, touchant, flippant, bref, impérial ! (son monologue aperçu dans la bande annonce est surpuissant)
Molly Densworth (qui joue la prostituée) s’en sort très bien, dommage que les acteurs qui jouent le bad guy et ses fils cabotinent beaucoup, mais ça renforce le coté totalement WTF de leurs personnages.

Vous l’aurez compris, Hobo with a Shotgun s’impose directement comme la référence du film « Grindhouse », aussi violent et extrême que touchant et pertinent.
C’est aussi la preuve qu'on peut faire un excellent film de genre pour peu d’argent quand on a du talent !

8,5/10

[Heatmann]

ben ouai evidement tout pareil , hobo enfait comme on disait, il veut pas faire "comme" un grindhouse, il en est tout simplement un vrai , de la vrais exploitation en 2011 , et super bien realiser et dominer par un rutger imperial .
sinon ben tu resume bien tout le aspect du film, la critique social nihiliste sous acide , le vigiliente extreme , la violence over the top et dejantes , totalement barrer et improbable ( t'as une these toi sur la pieuvre ?? ) , aussi touchant par moment , moi je lui trouve dans son genre aucun defaut , une merveille de bout en bout

[nicofromtheblock]

Alors moi, j'ai eu l'impression contraire : je m'attendais à voir du film "grindhouse" et j'ai eu l'impression de voir un film "troma".
C'est plutôt marrant mais ça fait vraiment trop fauché. Petite déception.

[Heatmann]

ah bah encore une fois , c'est une histoire de resentie , hobo qui coute 3 million m'en a foutu plus plein la vue et parue moin cheap que la plupart des dtv de seagal et lundgren qui coute entre 7 et 10 million .. je trouve le visuel tres reussit , la ville decadente bien decrite , en gros , je trouve qu ils on bien rentabiliser le budget , et comme dit killbush , quand on voit que machete ( que j aime bcp ) a couter 65 million et que la difference est mince ... un real a suivre

[Killbush]

( t'as une these toi sur la pieuvre ?? )

Ah non, je me demande bien ce qu'elle fout là (à part pour montrer que les deux tueurs sont des gros tarés )

Alors moi, j'ai eu l'impression contraire : je m'attendais à voir du film "grindhouse" et j'ai eu l'impression de voir un film "troma".
C'est plutôt marrant mais ça fait vraiment trop fauché. Petite déception.

C'est vrai qu'il y a un coté Troma pour les scènes gores over the top mais ça passe bien

et comme dit killbush , quand on voit que machete ( que j aime bcp ) a couter 65 million

Je crois que Machete c'est 10 millions (source box office mojo), par contre Grindhouse en a couté 65 et a failli couler ces enfoirés de Weinstein

Machete, j'aime bien, c'est sympa mais Rodriguez c'est vraiment une feignasse, tous ses films perdent de la valeur au fil des visions, hormis Sin City, dont l'essentiel de la réussite ne repose pas sur lui mais sur le talent de Miller

[Killbush]

BILAN MAI

30 Films vus

Moyenne : 6,78

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