L'Enfer des Armes
第一类型危险
aka
Di Yi Lei Xing Wei Xian
aka
Dangerous Encounters of First Kind
aka
Don't Play With Fire
de Tsui Hark
[1980]
Dans une ville sale et morose, une jeune fille plante des aiguilles dans le cou de ses souris... Un soir trois adolescents font une virée dans une voiture, qui a été empruntée aux parents sans leur accord. Le chauffeur, qui n'a pas son permis, écrase un passant. La jeune fille aux souris assiste à la scène. Elle oblige alors les trois amis à se lancer dans des actes terroristes, quand, un jour, ils volent par hasard un homme, membre d'une dangereuse organisation criminelle. Les quatre adolescents sont désormais les proies de cette organisation prête à tout pour retrouver l'argent et les documents volés.
第一类型危险
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Di Yi Lei Xing Wei Xian
aka
Dangerous Encounters of First Kind
aka
Don't Play With Fire
de Tsui Hark
[1980]
Dans une ville sale et morose, une jeune fille plante des aiguilles dans le cou de ses souris... Un soir trois adolescents font une virée dans une voiture, qui a été empruntée aux parents sans leur accord. Le chauffeur, qui n'a pas son permis, écrase un passant. La jeune fille aux souris assiste à la scène. Elle oblige alors les trois amis à se lancer dans des actes terroristes, quand, un jour, ils volent par hasard un homme, membre d'une dangereuse organisation criminelle. Les quatre adolescents sont désormais les proies de cette organisation prête à tout pour retrouver l'argent et les documents volés.
Le film commence gentiment tout en offrant une certaine atmosphère qui sort de l'ordinaire son score fait un peu film d'horreur et sa photographie Argentesque tant le rouge de ses premières minutes rappelle celui de Suspiria. Puis on suit une jeune fille qui prend plaisir à faire souffrir les animaux d'ailleurs il y aura de l'ironie dans tout ça, des fils à papa qui écrasent un vieillard en voiture et qui lui repassent dessus en marche arrière. Des bétises qui s'accumulent mais dont la cruauté n'a d'égale que son innocence.
Tsui Hark, qui fait quelques apparitions au début, signe un excellent film qui, certes, pioche un peu dans des idées ricaines comme son score qui ressemble à Orange Mécanique et qui se paye le luxe de reprendre des sons des Goblins ou encore le célèbre Oxygène de Jean-Michel Jarre.
On pense donc, ce qui est logique, au Zombie de Romero dans son montage Européen. On a aussi l'influence évidente aux Warriors de Walter Hill. Mais ce qui est pardonnable c'est que le cinéaste fait la nique à tous ces films car L'Enfer des Armes abrite un film d'une furie sans équivoque qui prouve que le vrai polar vient de Hong-Kong, où l'on osait tout encore plus fort et de surcroît plus réussi que les films de blaxploitation des 70's.
Je ne suis pas fan de Tsui Hark à la base mais avec ce film je suis réconcilié avec lui car mise à part Time and Tide je ne suis pas friand de sa filmo quoi que il y en a pas mal que je n'ai pas vu et qui m'attire comme Green Snake.
Si vous aimez les polars du type du Syndicat du Crime sachez que L'Enfer des Armes et plus virulent mais moins profond. C'est du cinéma comme on en fait plus et qui reste en mémoire. Il faut voir le final western pénible, atroce, inhumain et terriblement douloureux, un polar HK qui se veut rentre dedans et efficace, à ne pas mettre entre n'importe quelles mains.
Le cinéaste ne nous épargne en rien, les personnages auxquels on peut s'attacher passent à la casserole, on est pas préparé et vlan on en prend plein le beignet. C'est du lourd, ça représente une époque révolue mais si agréable à redécouvrir, c'est sombre, obscur et malsain. Même si vous êtes hermétiques au cinéma Asiatique comme tout bon cinéphile vous devez passer par L'Enfer des Armes.
8/10