[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

ouai c est vrai american gangster moi je trouve que sur ce traitement , cest encore pire que le irishman ... mais bon c est pas non plus une generalites que si tu tue ben t es plus humain quoi , c est hard mais c est comme ca

[Scalp]

Non mais oue, mais un peu nuance quoi, là la fin de Irish avec le vrai Danny ça fait tire larme un peu forcé ( même si c'est une séquence qui se révèle intéressante ne serait ce que pour voir qui était vraiment ce gars ).

[David Banner]

Sympa ce film je mettrais également 6 ou 6,5/10

[Waylander]

Moi ce qui me gène dans ce genre de film c'est quand le gars essaye lourdement d'humaniser un tueur, le summum c'est Denzel dans American Gangster avec une fin bien pourri.

c'est pas des humains les tueurs et les gangsters ?

[Scalp]

C'est pas ce que je veux dire, moi quand je vois Denzel tué un gars de sang froid en pleine rue puis après il est super cool et bon avec Crowe bein ça me gave, on peut humaniser avec nuance et pas avec des gros sabots pour que le public il l'aime son Denzel.

[Jed Trigado]

C'est pas ce que je veux dire, moi quand je vois Denzel tué un gars de sang froid en pleine rue puis après il est super cool

C'est un paradoxe que cherchait déjà à mettre en évidence Scorsese dans les Affranchis pourtant et personne le critique là dessus.

[Scalp]

euh bein non dans les Affranchis, à la fin Ray Liotta c'est un pauvre connard qui va vivre une vie de merde, jamais on se dit oh le pauvre gars, jamais on le plaint, on nous oblige pas à l'aimer.

[Jed Trigado]

Ah et Denzel dans American Gangster, il va pas vivre une vie de merde ? Il va rentrer chez lui tranquillement dans sa villa salué par la foule ? A moins que ce soit dans un remontage, il me semble pas avoir perçu le film de la même façon que toi.

Non, moi j'ai jamais vraiment aimé son personnage, car comme Liotta, il est obligé de copiner avec la flicaille pour s'en sortir, sauf que t'as pas de voix-off pour te dire "je vais vivre dans la peau d'un plouc", là t'exagères vraiment pour le coup.

[Scalp]

Y a pas la voix off mais le film se termine avec Denzel tout pimpant sortant de prison ( et puis la scène où il est rigole tranquille avec Crowe c'est super on dirait qu'ils ont gardé les cochons ensemble ) , non vraiment Scott fait tout pour nous le rendre plus sympa possible au contraire de Scorsese.

[Scalp]

Gods and Generals Ron Maxwell - 2003

Téléfilm de 3h30 qui retrace le début de la Civil War, les 2 premières années, on s'intéressant principalement ( et malheureusement ) à 3 officiers ( 2 sudistes et 1 nordistes ).
Film très documentaire donc, le soucis c'est que si on veut voir un documentaire y a qu'a regarder l'excellent Civil War, du coup ce film ne supporte pas la comparaison et vu qu'on suit des personnages finalement peu captivant ( Lang gros mistcast ici ), le film se révèle guère passionnant.

Les grosses batailles sont très spectaculaire ( ça lésine pas sur les figurants ) mais j'ai du mal avec ce genre de scène avec les fusils à un coup où les pauvres gars se font tirer dessus sans bouger, c'est guère cinématographique du coup bein c'est un peu toujours la même chose.

Le film se montre généreux en terme de fight avec 3 grosse batailles ( gagné par le Sud ) qui durent un bon moment ( mais qui sont donc répétitive ), malheureusement entre les batailles ça parlent beaucoup, c'est peu passionnant et pis ces références toute les 5 minutes à Dieu ça devient carrément pénible. Le film manque vraiment d'un souffle romanesque pour nous passionner.
Le film adopte quasiment que le point de vue que des sudistes ( malgré qu'on suive un perso nordiste ) ce qui se révèle pénalisant, par contre l'absence de manichéisme est appréciable, les sudistes ne sont pas que des esclavagistes en puissance ( on regrettera tout de même que ce point soit un peu mit de côté ) et les nordistes ont surtout envahi le sud pour l'économie et pas pour abolir l'esclavage ( qui était une bonne excuse ).

Le casting constitué à part Duvall en Lee ( très bon comme toujours ), d'habituel second rôle qui n'ont pas la carrure pour de tel rôle ainsi Lang si convaincant chez Mann entre autre est ici très moyen ( pas aidé il est vrai par une fausse barbe ridicule ) mais Jeff Daniels est pire, le reste du cast c'est des têtes quasiment pas connu ( plus de thune pour le cast ) à part Kevin Conway et C Thomas Howell.
Du coup ça m'a un peu passé l'envie de voir Gettysburg, je me rabattrais plutôt sur Andersonville dont j'ai de bon souvenirs.

5/10

[Scalp]

6/10

In the Heat of the Night de Norman Jewison - 1967

Me première fois j'avais trouvé le film sympathique mais au vue du statut du film je m'attendais quand à mieux, la seconde vision ne change pas mon avis, c'est toujours sympa mais c'est toujours pas un classique. Tout ce qui touche au coté polar reste super basique et finalement pas spécialement exceptionnel ( ça reste bien écrit quand même, genre y a pas de mytho ) mais l'aspect le plus réussit du film est bien entendu cette petit ville du Sud avec son racisme bien présent des 60's et un fort coté communautaire ( bon par contre c'est moins réussit que dans l'excellent la Poursuite Impitoyable ).
L'enquête policière se révèle donc pas spécialement géniale, bon y a bien le coté bouzeux/expert en homicide à la Memories of Murder qui est bien sympa mais ça s'arrête là, le film est clairement pas à voir pour son intrigue policière mais bien pour sa représentation du racisme par ces bonnes vieilles villes du Sud profond, d'ailleurs si on remet le film dans le contexte de l'époque c'était plutôt couillu comme film ( outre le racisme on y aborde façon frontale l'avortement ) d'ailleurs le film est moins manichéen qu'un Mississippi Burning je trouve.

L'atout numéro un du film est sans aucun doute le personnage de Steiger, qui est d'ailleurs plutôt bien écrit, il est de la vieille école, un bon vieux gars du sud qui appelle un nègre un nègre ( sans qu'on ait vraiment l'impression qu'il soit réellement raciste c'est juste que pour lui c'est la norme d'être intolérant et au final on se rend compte qu'il est pas si borné et même humaniste ) mais qui finalement sans devenir ami avec Tibbs va au moins le respecter ( en allant jusqu'à lui porter sa valise à la fin ), alors bien sûr c'est de l'écriture un peu facile mais ça fonctionne et on est devant un vrai buddy movie.

La réalisation de Jewison a défaut d'être inventive est au moins très efficace et on lui accordera surtout la mise dans le cadre de Poitier qui est toujours superbement éclairé et certains plans sont vraiment beau.
Oscar du meilleur film devant Bonny & Clyde fallait oser quand même, enfin c'est ce qu'on appelle un oscar politique car sur la forme le film de Penn était quand même d'un autre niveau, même si je suis pas forcément fan du film. Enfin on peut dire que ça récompense l'ensemble de la carrière de Jewison, alors c'était pas le plus grand et ses films les plus coté comme Rollerball et Thomas Crown j'aime pas, c'est d'ailleurs ptet bien le seul réalisateur qui a commencé dans les 60's et dont mon film préféré est quasiment le dernier de sa carrière car les fins de carrière sont difficiles en général.

Sidney Poitier ne m'a jamais réellement impressionné et c'est une des seules fois où je le trouve très bon et il arrive vraiment à tenir la comparaison avec les 2 grands acteurs que sont Rod Steiger et Warren Oates, Poitier donne un vrai stature à son personnage qui se fait insulter et moquer tout le long du film (j'aime bien sa première scène où il se laisse accuser) et on a souvent comparé Denzel à Poitier, c'est dans ce film que la comparaison est la plus juste. Steiger est vraiment très bon dans son rôle de vieux shérif sûr de lui et de ses principes ( oscar bien mérité tellement il bouffe l'écran ) et puis on a le bonus Warren Oates qui va mater les petites jeunettes nues et nympho ( l'intro est excellente ).
La photo de Haskell Wexler retranscrit très bien la moiteur du sud profond.
La BO de Quincy Jones bein comme toute les BO de Jones j'ai du mal, je le préfère en producteur qu'en compositeur de film.
Pas un grand film mais du bon petit film qui vieillit bien, mais au vue de la réputation du film on peut être déçu. Bon par contre avoir fait des suites est une bonne idée de merde.

[Heatmann]

en plus ca se tape une grosse reput' ce truc , perso j ai pas non plus trop aimer le coter bouzeux , pis suis pas trop fan de poitier ni se steiger "jeune" , je le prefere dans ces dernier role

[Scalp]

Oue ça a gagner un oscar, bon c'est pas un mauvais film mais y a rien d'extra quoi, par contre Poitier c'est la première fois où je le trouve convaincant.

[Scalp]

Un Frisson dans la Nuit Clint Eastwood - 1971

Ce serait pas le premier Clint ce film aurait été oublié depuis longtemps mais c'est le premier Clint donc y faut voir ce film, mais c'est prévisible de bout en bout et pas spécialement captivant ( tout les passages où Clint essaye de recoller les morceaux avec son ex sont assez pénible ), reste une réalisation plutôt classe pour un premier film.

Le script est donc cousu de fil blanc on est toujours en avance ce sur ce qui va se passer ( et c'est un peu pénalisant quand même, enfin tout les films traitant de ce sujet ont le même problème ) de même la folie de la nana est pas spécialement bien traité.
Le film est un peu longuet par moment ( y a un gros trou d'au moins 20 minutes où y se passe rien de chez rien et où Clint en profite pour nous coller une séquence musical forcément jazzy bien trop longue ) et le climax final est loin d'être génial.

Clint s'en sort pas trop mal pour son premier film mais les scènes de suspens pur sont pas exceptionnel.

Le casting est pas trop mal, y a Clint donc déjà ça c'est bien par contre Jessica Walter ne trouve jamais le ton pour son personnage, enfin pour être exact elle a du mal lors des scènes de folie, on y croit pas, sinon y a Don Siegel et il est super bon.

Du petit Clint, à voir pour le coté historique du truc ( pis histoire d'effacer une fois pour toute le pitoyable Liaison fatale de vos souvenirs )

5,5/10

[angel.heart]

D'accord pour dans la chaleur de la nuit mais le Clint vaut bien plus que 5,5/10!