Le Jour des Fous
(Slaughter High)
de George Dugdale, Mark Ezra & Peter Mackenzie Litten
[1986]
Au lycée de Doddsville, Carol et ses amis font une farce à Marty, qui est leur souffre douleur. Mais, tout dégénère et Marty se retrouve grièvement brûlé. Quelques années plus tard, les ex lycéens se retrouvent pour faire une fête dans leur ancien établissement alors à l'abandon. C'était sans compter sur un invité surprise qui va les éliminer les uns après les autres
(Slaughter High)
de George Dugdale, Mark Ezra & Peter Mackenzie Litten
[1986]
Au lycée de Doddsville, Carol et ses amis font une farce à Marty, qui est leur souffre douleur. Mais, tout dégénère et Marty se retrouve grièvement brûlé. Quelques années plus tard, les ex lycéens se retrouvent pour faire une fête dans leur ancien établissement alors à l'abandon. C'était sans compter sur un invité surprise qui va les éliminer les uns après les autres
Et dire qu'ils se sont mis à trois pour le réaliser. L'intérêt principal de ce film ne se résume qu'à son actrice principale, la sublime Caroline Munro (Maniac de Lustig), elle est vraiment charmante et criante de beauté, on se demande vraiment ce qu'elle vient faire dans ce bourbier. Celà dit le premier quart d'heure est plutôt attrayant mais la photographie du film qui tire sur le clair est plutôt poisseuse et à l'inverse les scènes d'obscurité sont parfois illisibles car l'éclairage est mal géré. On remarque pas mal de défauts de mise en scène, de cadrage, on peut apercevoir un micro, même le spectateur le plus endormi ne peut passer à côté.
C'est du slasher de bas étage, une vraie purge, on va dire que musicalement le travail est correct avec la présence de Harry Manfredini d'ailleurs ses compositions sonnent très Crystal Lake. Ce n'est pas pour ça que le film s'en montre meilleur.
Les acteurs sont de vraies têtes à claques à l'exception de la jolie Caroline Munro et l'étrange Simon Scuddamore qui incarne Marty, d'ailleurs ce dernier se donnera la mort quelques temps après la fin du tournage. Voilà ce qui peut entretenir le mystère autour de ce film particulier qui ose pas mal dans le vulgaire et le salace comme nous le prouve son introduction où le souffre douleur passe de sales heures. On le voit nu sans retenue aucune, certains auraient préféré voir à la place Munro dans le plus simple appareil. Puis une fois passé le meilleur du film on se tape plus d'une heure de meurtres courts et minables qui font place ensuite à un vide énorme avec des dialogues mauvais, un jeu d'acteur pitoyable. On va retenir deux scènes à peu près réussies ou plutôt les moins pires comme celles avec la cannette de bière à l'acide ou le bain mélangé à l'acide. Sinon c'est d'un ennui total et le final qui se veut être une sorte d'apothéose achève le spectateur qui ne peut trouver de mot pour qualifier la nullité de l'affontement final qui est interminable, de plus les sombres sont encore une fois très mal éclairés.
On retient au final son actrice principale, un score rythmé bien composé et un début moyen mais qui constitue le meilleur du film. Dans mes souvenirs ce n'était pourtant pas aussi nul quand même. Mes redécouvertes en ce moment me déçoivent pas mal.
2,5/10