[osorojo] Mes critiques en 2011

[osorojo]

Critiques au compte goutte d'un vieil ours un poil flemmard qui ménage son clavier ! Partager peu, c'est partager quand même

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AOUT 2011

INCENDIE, Denis Villeneuve, 2011 | 8/10
SPEED RACER, Andy Wachowski, Larry Wachowski, 2008 | 8.5/10
L'IMPASSE, Brian de Palma, 1993 | 12/10
DANS LES TÉNÈBRES, Pedro Almodovar, 1983 | 7.5/10
QU'EST CE QUE J'AI FAIT POUR MÉRITER ÇA, Pedro Almodovar, 1984 | 7/10
LA LOI DU DÉSIR, PEDRO ALMODOVAR, 1988 | 7.5/10
FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERF, Pedro Almodovar, 1989 | 8/10
ANIKI MON FRERE, Takeshi Kitano, 2000 | 8/10
LA SOIF DU MAL, Orson Welles, 1958 | 7/10
YOUNG GUNS, Christopher Kane, 1988 | 7/10
BLITZ, Elliott Lester, 2011 | 6/10
PAT GARRETT ET BILLY THE KID, Sam Peckinpah, 1973 | 9/10
40 GUNS, Samuel Fuller, 1957 | 7.5/10
CRANK, Mark Neveldine, Brian Taylor, 2005 | 6/10
CRANK 2, Mark Neveldine, Brian Taylor, 2009| 6.5/10
SUPER 8, JJ Abrams, 2011 | 6/10
HARD BOILED, John Woo, 1992 | 8/10
APPORTEZ MOI LA TETE D'ALFREDO GARCIA, Sam Peckinpah, 1974 | 8/10
CONAN, Marcus Nispel, 2011 | 4.5/10
TO LIVE AND DIE IN LA, William Friedkin, 1985 | 8/10
VICTIME, Ringo Lam, 1999 | 7/10
LA HORDE SAUVAGE, Sam Peckinpah, 1969 | 9/10
LA PIEL QUE HABITO, Pedro Almodovar, 2011 | 9/10
SAVE THE GREEN PLANET, Jeong Jun-Hwan | 6.5/10
PATHFINDER, Marcus nispel, 2006 | 6/10
THE MIST, Franck Darabont, 2007 | 5/10
THE MURDERER, Hong-jin Na, 2011 | 7.5/10

SEPTEMBRE 2011

SHAOLIN VS NINJA, Liu Chia Liang, 1978 | 8/10
MELANCHOLIA, Lars Von Trier, 2011| 6.5/10
MENACE II society, Brother Hugues, 1993 | 8/10
DEAD PRESIDENTS, Brother Hugues, 1993 | 8/10
BLOOD SIMPLE, Freres Coen, 1984 | 8.5/10
BLACKTHORN, Mateo Gil, 2011 | 7/10
HELL DRIVER, Patrick Lussier , 2011 | 6/10
SANTA SANGRE, Alejandro jodorowski , 2011 | 9/10
LA DERNIERE PISTE, Kelly Reichardt , 2011 | 4/10
THE MAN FROM NOWHERE, Jeong-beom Lee , 2011 | 8/10
FULL ALERT, Ringo Lam , 2011 | 7.5/10
FAST AND FURIOUS IV, Justin Lin , 2004 | 6.5/10
FAST AND FURIOUS V, Justin Lin , 2011 | 7.5/10
NEVER BACK DOWN 2 , Michael Jai White , 2011 | 6/10
KIKA, Pedro Almodovar , 1994| 6/10
LA FLEUR DE MON SECRET, Pedro Almodovar , 1995| 6.5/10
EN CHAIR ET EN OS, Pedro Almodovar , 1997 | 7.5/10
TALON AIGUILLE, Pedro Almodovar , 1992 | 7/10
MYSTERIOUS SKIN, Gregg Araki , 2004 | 10/10
TRAQUÉS, John Polson , 5/10
TRAQUÉ, William Friedkin , 2002 | 8/10
OKITA LE POURFENDEUR, Kinji Fukasaku , 1972| 7.5/10
PAPILLON, Franklin J. Schaffner , 1973 | 7.5/10
HESHER, Spencer Susser , 2010 | 7/10
LA MAUVAISE ÉDUCATION, Pedro Almodovar , 2003 | 7/10
EDEN LOG, Franck Vestiel , 2007 | 6/10
RAISONS D'ÉTAT, Robert De Niro , 2007| 7/10
KICK ASS, Matthew Vaughn, 2010 | 9/10
WARRIOR, Gavin O'Connor, 2011 | 6/10
H2G2, Garth Jennings, 2005 | 8/10
PREDATORS, Nimrod Antal, 2010 | 4/10
DRAGONS, Chris Sanders, Dean Deblois, 2009| 8/10
POLICE CONTRE SYNDICAT DU CRIME, Kinji Fukasaku, 1973| 8/10
I SPIT ON YOUR GRAVE, Steven R. Monroe , 2010| 6/10
MOI, MOCHE ET MÉCHANT, Pierre Coffin, Chris Renaud, 2010| 7.5/10
BURIED, Rodrigo Cortés, 2010| 6.5/10
L'ÉVENTREUR DE NEW YORK, Lucio Fulci, 1982| 7/10
BRIGADE SPÉCIALE, Umberto Lenzi, 1976| 7.5/10
KAMIKAZE CLUB, Kinji Fukasaku, 1968| 7/10
MULAN, Tony Bancroft, Barry Cook, 1998 | 9/10

OCTOBRE 2011

BLOODY BIRD, Michele Soavi , 1987| 7/10
LE CIMETIÈRE DE LA MORALE, Kinji Fukasaku | 8/10
MÉLODIE EN SOUS SOL, Henry Verneuil , 1963 | 7.5/10
LA CHAMBRE DU FILS, Alex de la Iglesia , 1987| 8.5/10
LES FORBANS DE LA NUIT, Jules Dassin , 1950 | 9/10

NOVEMBRE 2011

LE LIMIER, Joseph L. Mankiewicz , 1972 | 9/10
WHO IS AFFRAID OF VIRGINA WOOLF, Mike Nichols , 1967| 8.5/10
DRIVE, Refn , 1972 | 7.5/10
PEOPLE WILL TALK, On murmure dans la ville, Joseph L. Mankiewicz , 1946 | 8/10
DRAGONWYCK, Le chateau du dragon, Joseph L. Mankiewicz , 1946 | 6.5/10
SOMEWHERE IN THE NIGHT, Quelque part dans la nuit, Joseph L. Mankiewicz , 1946 | 8/10
L'AVENTURE DE MME MUIR, The ghost and miss Muir, Joseph L. Mankiewicz , 1947| 6.5/10
ESCAPE, Joseph L. Mankiewicz , 1948 | 7/10
THE MAN WITH THE GOLDEN ARM, Otto Preminger , 1955 | 7.5/10
L'ARMÉE DES OMBRES, Jean Pierre Melville , 1969| 9.5/10
LAURA, Otto Preminger , 1944 | 7.5/10
UN SINGE EN HIVER, Henri Verneuil , 1962| 8/10
UN TÉMOIN DANS LA VILLE, Edouard Molinaro , 1959| 7/10
WHERE THE SIDEWALK ENDS, Otto Preminger , 1950 | 8/10
A LETTER TO 3 WIVES, Joseph L. Mankiewicz , 1949 | 7/10
A PROPOS D'ELLY, Asghar Farhadi , 2009 | 6.5/10
HOUSE OF STRANGERS, Joseph L. Mankiewicz , 1949 | 7/10
DRIVER, Walter Hill , 1978| 8.5/10
EVE, Joseph L. Mankiewicz , 1950| 7.5/10
L'affaire Cicéron, Joseph L. Mankiewicz , 1952 | 9/10
Un américain bien tranquille, Joseph L. Mankiewicz , 1956| 5.5/10
Soudain l'été dernier, Joseph L. Mankiewicz , 1959| 9/10
Hobo with a shotgun, Jason Eisener , 2011| 6.5/10
Run Bitch Run !, Joseph Guzman , 2009| 5/10
Secuestrados, Miguel Ángel Vivas , 2010| 6.5/10
Un plan simple, Sam Raimi , 1999| 9/10

[Alegas]

Time and Tide | Jouissance rétinienne | 10/10

Je suis sur que vous êtes comme ça aussi, il y a des films qui restent sur un coin de table parce qu’ils vous ont été recommandés par un ami. Vous hésitez à les lancer, vous ne savez pas pourquoi, mais vous êtes méfiant, ça n'a pas l’air si top que ça.

C’est ce que j’ai fait subir à Time and Tide et j’en suis rouge de honte encore aujourd’hui au moment de saisir ces lignes. « Tu verras, Time and Tide c’est juste ultime, t’as jamais vu ça au cinoche » me lançait mon fidèle camarade de virée ciné il y a maintenant quelques années. Un peu circonspect devant cette jaquette un brin colorée, limite gravure de mode, je n’ai pu m’empêcher de sourire en voyant ce qu’il osait me conseiller. A l’époque en pleine découverte d’un monde qui commençait à me passionner, Tsui Hark était pour moi une appellation exotique, qui ne m’évoquait pas grand-chose de bon.



C’est donc par devoir plus qu’envie que j’ai lancé Time and Tide et je peux dire aujourd’hui que ce geste à probablement contribué à cette soif de découverte, cette envie de visionnage qui m’habite aujourd’hui. Parce qu’effectivement, pour moi, il y a eu un avant et un après Time and Tide. Avec ce film ont été comblées de nombreuses attentes que j’avais en moi à ce moment là. Des scènes d’action efficaces, où les questions laissent place aux prises de décision, où les gunfight semblent enfin réels et où notre cœur palpite avec les courses effrénées des protagonistes.

Time and tide, c’est tout juste la classe ultime en matière de réalisation. Des scènes d’actions plus énergiques les une que les autres mais également une inspiration sans faille associée à une maîtrise de la caméra sans pareil. Me reste par exemple en mémoire ce passage surréaliste dans le HLM ou unsurhomme se ballade de fenêtre en fenêtre, glisse avec aisance dans les couloirs entre deux kills d’une précision redoutable, le tout filmé par une caméra qui ne s’arrête jamais, nous offrant une immersion que je n’avais jamais expérimentée auparavant. Ou bien ce fameux duel, vous savez celui qu’on a tous vu dans moult films, ou deux badass se braquent armes aux poings, front contre front. Je me retiens pour ne pas spoiler, mais ce passage m’a littéralement subjugué par son dénouement, enfin un mec qui porte ses corrones comme il se doit, juste parfait. Ou encore ce final, rien que d’y repenser j’ai envie de relancer le film. Des scènes palpitantes au possible, on est au cœur de l’action, on en redemande, c’est trop bon, putain de bonne came ! Time and Tide, c’est de l’héroïne sur bobine, un shoot d’adrénaline qui provoque une addiction qu’on devrait tous connaître. Certes, dure est la descente car il est difficile de retrouver une mise en scène aussi efficace dans d’autres films, et je crois d’ailleurs que c’est vraiment le panache du cinéma HK. Beaucoup copié, rarement égalé, c’est un cinéma en marge, inspiré comme pas possible et surtout sans complexe.



Concentré d’action donc, mais pour ne rien gâcher, l’histoire qui prétexte toutes ses scènes jouissives n’est pas en reste. Si le film paraît fébrile pour beaucoup à ce niveau lors du premier visionnage, c’est parce que Tsui Hark opte pour une narration éclatée, pas forcément évidente à suivre mais qui, pourtant, est d’une cohérence remarquable. Cohérence renforcée par le fait que l’histoire sait finalement rester simple, ce qui laisse la place à l’expérimentation dans la façon de la raconter.



Vous l’avez compris, Time and Tide est pour moi un film référence en plus de figurer au sommet de mes films de coeur. Véritable shoot pictural, intelligemment écrit et surtout mis en scène par un génie de la Caméra. Tsui Hark signe avec ce film un véritable chef d’œuvre digne de faire aimer le cinéma à n'importe quel homme un minimum honnête avec lui-même

[osorojo]

Bon j'ai fait le boulet, à mixer plusieurs posts, ça a posté au mauvais endroit. Je compte sur votre côté magnanime !

[Scalp]

On va attendre Zack, je sais pas déplacer un topic

Sinon elle tue ta critique, et pis les screen trop classe les choix

[Heatmann]

bon c est une formule qu on resort tout le temp , mais la , ah bah ca , ca donne envie de le revoir

[Scalp]

Les screens de l'immeuble ça fout la trique carrément

[Heatmann]

en gros c est ca ouai putain mais les enchainement avec l autre sur le mur quoi , la camera jeter dans le vide .. sinon les passage sur l aeroport y a des beau screen a faire la aussi

[osorojo]

Vraiment un film ultime, du plaisir en barre ! Cette scène de l'immeuble, elle est juste jouissive héhé

Ouais y a plein d'autres passages propices aux screens, mais j'écris pas assez pour en mettre encore plus

[Logan]

Faudrait vraiment que je le revoie celui la car la seconde partie avait été pénible pour moi à la premiére vision.

[zack_]

C'est déplacé Scalp pour info en bas du topic tu as les commandes - mais bon je suis jmais loin (enfin sauf les 10 prochains jours )

[osorojo]

Merci Zack !

[zack_]

Avec plaisir (de te lire)

[Alegas]

Transformers 3 | Robot t(r)iste | 4/10

Prévoyant d'entrée de jeu certains pics acerbes concernant mon coté coincé et complexé, je préfère mettre les choses au clair tout de suite. Je ne suis pas du tout un spectateur anti-Bay primaire, et je sais me mettre en brain off pour me mater un film qui n'a pas vraiment d'autres buts que de divertir, et je suis même spécialement client du genre. J'étais dans le bon état d'esprit, j'y suis allé le sourire au lèvre et l'envie d'en découdre ! Mais avec Transformers 3, en lieu et place du plaisir coupable jouissif que j'attendais, j'ai eu le droit à un abysse en terme de climax à la faveur d'une soupe CGIenne indigeste arrosant maladroitement une intérissable floppée de Fx, superbes certes, mais finalement sans saveur lorsque le matraquage est au max de sa puissance sans aucune variation de rythme.

Car c'est bien là à mon sens que Transformers 3 perd tout son intérêt. Quand on a sous la main des mecs qui peuvent te faire éxécuter à un robot 200 cabrioles à la seconde, on essaye de canaliser ce flot d'action qu'on attend tous afin qu'on prenne notre pied plusieurs fois dans le film. Ici on a le droit finalement qu'à une seule dose de plaisir qui arrive après une longue première partie soporifique et qu'il va falloir contenir jusqu'à la fin des hostilités, ce qui au final est impossible. Quand on en met plein la tronche pendant 5 min, c'est jouissif, mais pendant 1h non stop c'est carrément épuisant et finalement plat. La variation de rythme est ce qui manque le plus à ce film et c'est dommageable pour l'ensemble qui devient indigeste.

Si on ajoute à ça une première partie carrément inutile et ennuyante au possible avec un petit cheminement psychologique sans intérêt et hors de propos d'un héro non reconnu à sa juste valeur, et des persos carrément casse burnes on obtient un film terriblement longuet. Les 2h30 se font sentir et du coup certaines situations qui passeraient sans problème dans un film honnête du même style deviennt irritantes au possible (le bataillon de marines (T'inquiete on va les peter, no soucaille) qui débarquent easy win, le passage ou le commando vole et ne subit qu'une seule perte dans son rang... ). Enfin bref, trop d'à peu près, trop de choses abordée en surface pour un final fade et sans plaisir(snif).

On finira les côtés négatifs avec les acteurs qui sont on ne peut plus insipides et inhabités par leurs rôles, à l'image de l'égérie de mode qu'ils nous ont collé en premier role féminin. Ils avaient le couteau sous la gorge ou quoi ? Parce que cette actrice, elle a rien pour elle, c'est chaud. Elle est monoexpressive au possible, le visage crispé en permanence, le même qu'elle rie ou pleure, ce qui est un peu embêtant pour jouer la comédie. Je ne pensais pas le dire un jour, mais rendez-nous Mégan Fox, au moins elle livre la came :/ Alors déjà, le côté sexy, on repasse mais en plus on nous assomme avec tous les autres persos qui sont carrément loupés aussi. Mr Grey Anatomy (mais alors lui ! Il ne subit pas assez à la fin quoi, je l'aurais éclaté bien comme il faut, il souffre pas assez pour ce qu'il nous a faire endurer ! ), Malkovitch, La meuf de la CIA, Robert "gravure de mode rappeur inutile" qui sait pas quoi faire pour tenir son rôle etc ... Enfin j'arrête là, mais c'est un vide intersidéral qu'on nous offre niveau casting ...

Dommage car le tout est comme d'hab de haute volée. Les FX tabassent (quoiqu'un peu trop clean à mon gout, les reflets des transformers ça va un moment ...), la mise en scène bah c'est toujours torché même si ça reste sans surprise et surtout certains decepticon claquent méchamment comme Megraton qui a un putain de charisme avec son châle et sa tête rongée par la crasse (heureusement qu'il est là, parce que tous les autres sont en mode huitre, Optimus en tête qui a perdu tout de son charisme). Un blockbuster qui m'avait promis un bon moment de divertissement et qui m'a laborieusement fait tenir jusqu'au bout.

[alinoe]

Il va sans dire qu'avec le 8,5/10 que j'ai mis au film, je ne suis pas d'accord avec ta critique. Je développerais mon avis dans ma future critique.
Par contre, même si je ne suis pas d'accord sur le rythme, sur les effets, sur la qualité du divertissement proposé, il est difficile de ne pas être d'accord sur ton analyse concernant le casting et la psychologie des personnages qui sont le plus souvent les points faibles des films de Michael Bay.

[osorojo]

J'ai vu que tu avais apprécié A vrai dire, je suis un peu jaloux, vous avez vraisemblablement été assez nombreux à prendre du plaisir devant le film, et j'y allais donc confiant au vu de vos expériences :]

Je suis donc curieux de lire ta critique qui sera aussi étayée que tu le fais habituellement afin de voir ce que tu as vraiment trouvé de sympa dans ce dernier Transformers