Modérateur: Dunandan
Solodzo a écrit:@nge a écrit:Solodzo a écrit:J'attend avec beaucoup d'impatience tes critique de film fleur bleu avec Hugh Grant.
Et puis tu seras la seule femme à faire des critiques sur ce forum, un privilège en soit.
Fleur bleue, moi? Hugh Grant
Bon, je vais louer un dvd ce soir et je ferais la critique de ce dernier ça ferat marcher un peu mes neurones de fausse brune
Tout ça pour me faire plaisir?
Bon alors ce sont quoi tes genres favoris?
Solodzo a écrit:Humm du masochisme
Sur "Ils" tu m'as devancé en fait, je voulais le voir et de ce fait je ne l'ai pas regardé, mais ce WE c'est film d'horreur avec the grudge 2 et Ils justement.
Je t'encourage à poursuivre tes critiques, je serais là pour montrer mon accord ou désaccord ne t'en fait pas.
Dès que j'aurais vu Ils je ferais honneur à ton topic en y mettant un de mes commentaire, rien que pour te faire plaisir ma chère.
FrF.Kmeron a écrit:Tssss... les demoiselles sont pas centré être aimable le jour de la St Valentin au fait???
Solodzo a écrit:The Grudge 2 3/10
Le constat que je peux faire de ma vie de cinéphile, c'est que les films d'horreur ne me font pas peur, donc trouver le film qui me foute la frousse c'est un peu mon Graal.
J'avais misé pas mal d'espoir en Shimizu après l'excelent Ju-on et son remake The Grudge réussi lui aussi qui laissé auguré de belle chose pour la suite, mon sauveur en quelque sorte le réal que je n'attendais plus, et le voici qu'il s'attaque à la suite de son remake, je me lance alors tout émoustillé dans le visionnage de cette suite.
Le film commence dans la maison des "resentful" (pas sûr du terme pour le coup) où 2 jeunes filles sont venues foutre la trouille de sa vie à la mal aimée du lycée. Une entrée en matière très réussie, on attaque dans le vif du sujet, Shimizu utilise les mêmes artifices que dans son précédent film, musique anxiogène, créature blanchatre, et cri bizarre, assez éfficace au demeurant. On se dit alors qu'on est parti pour 1h30 de frisson et d'angoisse.
Et là, Shimizu nous propulse à Chicago et nous gratifie d'une transition assez vaseuse pour nous raconter l'histoire de the grudge chez les ricains.
L'analogie entre les 2 histoires semble capilotractée dès le début et même si on suit avec sadisme les tourments de cette famille dont franchement on a rien à foutre, l'effet de style fait retomber comme un soufflet la tension.
Le passage d'une histoire à l'autre est hasardeuse, du foutage de gueule, plus le film avance plus on se dit que c'est du remplissage, un histoire pour combler un grand vide scénaristique, car il faut bien le reconnaitre, là où le premier avait marqué les esprits par son inovation, le second péche dans ce domaine, les effets horrifiques s'essoufflent inlassablement et ne procurent plus aucunes sensations au spectateur blasé et aigri qu'on lui gâche ainsi son rêve de frayeur nocturne.
On retiendra une scène de suicide assez réussi qui m'a fait penser à Samaria et on se dit que si en plus de se parodier lui même, il commence à copier les autres on est pas rendu.
Il faut voir the grudge 2 comme le remake d'un remake, la copie d'une copie, c'est pâle, fade, sans saveur, ça va surement plaire à beaucoup de crétin niais qui ameneront leur copine pour montrer à quel point ils sont courageux de voir des films d'horreurs et qu'ils ont même pas peur.
Le manque de motivation et d'inspiration évidente de Shimizu fait passer le film pas loin de l'étron avec un peu d'éffort il pouvait y arriver, dommage de gâcher un tel potentiel horrifique, je regrette cette suite et j'en viens presque à regretter le remake.
La fin du film est au mieux initéressante au pire à chier, on nous explique le pourquoi du comment alors qu'on avait rien demandé mais ils ont insisté pour nous sortir une histoire d'exorcisme bidon et autre histoire ésothérique façon The eye, tout a fait grotesque.
Toutefois certains pourront certainement y trouver leur compte et les rares scène réussi pourront combler les spectateurs peu exigeants.
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