[Hannibal] Mes critiques en 2011

[pabelbaba]

Le frère Baldwin et Spacey cabotinent à fond => +1

Après c'est un mec qui se souvenait pas que Del Toro jouait dans le film qui parle...

[Scalp]

ce qui place X2 bien devant usual donc

Mouais X2 à part l'intro shooté par la 2ème équipe c'est pas marquant

[Heatmann]

ben plus que Usual une fois le twist de digerer pour ma part si les perso sont super bien gerer , la construction excellente .

[Scalp]

Y aurait pas Brian Cox tu kifferais pas autant

[Heatmann]

Gros bonus Brian cox , for ever mais avoue qu'il est classe dedans .
mais je l aime quand meme bcp ce X2 y a pas a chier . d ailleur tu voit , j aime pas Troie et pourtant cox il tue dedans

[Scalp]

Oue Cox y tue dans X2 mais à coté de ça faut se taper Mardsen, Berry, Paquin et leur charisme de moule.

[Heatmann]

arfff , t'as pas tort la ...

bon la the veteran qui sort en UK ca a l air vraiment bien , et cox est encore une fois bien classe dedans

[Alegas]

Sucker Punch de Zack Snyder

Le moins que l'on puisse dire quand on parle du dernier film du père Snyder c'est qu'il ne laisse personne indifférent (en bien ou en mal). Et c'est vrai que j'ai moi même été assez troublé par ce film tant je ne m'attendais pas tout à fait à ce genre d'expérience.
Pour résumer, une gamine est internée dans un asile de fous suite à un drame familial. A l'intérieur elle va recréer des strates de rêves qui vont venir transformer la réalité pour tenter de s'en échapper.

On a en fait 2 couches de réalité parallèle qui viennent se superposer au monde réel : le cabaret est la première couche qui permet à l'héroïne de pouvoir survivre au jour le jour dans un monde carcéral dur et malsain voire glauque. Elle recrée en quelque sorte tout ce qu'elle voit et vit pour mieux le supporter. La deuxième couche intervient lorsqu'elle met au point son plan pour s'évader, elle entre alors en transe ou plutôt en danse pour captiver les hommes et, grâce à ses amies, arriver à ses fins.

Dans cette deuxième couche, l'héroïne et ses amies sont toutes puissantes et sont projetées dans des mondes fantastiques ou elles combattent des hordes d'ennemis avec tout l'arsenal à leur disposition. Les tenues qu'elles portent et les mondes visités (SF, Fantasy, etc...) m'amène à penser que c'est une projection des fantasmes des hommes qu'elle arrive à recréer pour mieux les hypnotiser et les duper. C'est mon interprétation mais chacun doit avoir la sienne.

Ces scènes qui correspondent aux scènes d'action du film sont des gros délires de geeks du réalisateur qui se lâche complètement pour envoyer la purée en terme de sfx et de combat. Certains sont vraiment très aboutis et assez jouissif (la scène des zombies nazis dans l'univers steampunk est un petit bijou). D'autres sont cependant moins réussis : la dernière avec le train n'est vraiment pas terrible...
On a donc vraiment une alternance entre ces scènes d'action qui sont très bruyantes et complètement déconnectées de la réalité et le retour au cabaret qui est la normalité arrangée par l'héroïne ou les problématiques sont d'un tout autre ordre. C'est également ce qui fait la richesse du film de pouvoir alterner des univers aussi différents tout en restant cohérent dans le propos du film.

J'ai lu beaucoup de chose sur ce que l'on pouvait interpréter sur le film et notamment l'article de Killbush relayé par Zack dans sa critique : ici l'article. Si ce que dit ce gars est vraiment ce que Snyder a voulu faire alors c'est vraiment un génie, et j'ai vraiment envie de le croire car les indices qu'il donne et les arguments de son interprétation tiennent vraiment bien la route à part un ou deux. Malheureusement ce sont ces un ou deux petits détails qui me font craindre que Snyder n'est pas allé aussi loin mais j'attends vraiment les bonus pour voir si c'est ça ou pas.

Après le film n'est pas non plus complètement exempt de défauts (la scène du train, certaines filles sous développées, musiques pas toujours en accord avec les scènes), mais visuellement sa qualité graphique est indéniable et personnellement il m'a beaucoup plus emballé que Watchmen.
Pour terminer je pense sincèrement que c'est un film qu'il faut revoir et sa notation ne peut qu'évoluer au fil du temps que ce soit en bien ou en moins bien. Scénaristiquement, c'est très difficile de noter ce film car les différentes interprétations brouillent un peu la donne et au final on ne sait pas trop ce qu'il y a dans la tête de Snyder. Si il a volontairement laissé plein d'indices pour le spectateur et que la vision qu'on doit en avoir est celle de l'article sus nommé, alors là Chapeau, mais une deuxième vision est du coup nécessaire car je suis passé à côté de plein de trucs. Si on s'en tient à l'interprétation basique, c'est un bon film mais j'aurais toujours une petite pointe de déception. Enfin s'il n'y a pas d'explication et que chacun doit y voir ce que son imagination lui autorise, je respecte aussi cette volonté mais tant que Snyder n'a rien dit, je reste aware.

Un film complexe de par les différentes strates qui se superposent. A revoir pour évoluer la note en plus ou en moins. Mais cependant un bon gros délire de geek avec des scènes d'action assez époustouflantes.

NOTE : 7,5/10

[zack_]

Voilà c'est raisonnable c'est bien dit (sauf que le train j'ai pas vu de défaut, c'est juste très rapide en mouvement)

[Hannibal]

Alice au pays des merveilles de Tim Burton

Burton s'attaque ici à l'adaptation du conte de Lewis Caroll rendu incontournable par le dessin animé de Disney en 1951. Ce conte avait tout pour séduire Burton tant il décrit un monde fantasque où l'imaginaire prend le pas sur la réalité.
Ainsi tous les délires lui sont permis et Burton peut laisser libre court à son imagination si débordante et si caractéristique de son oeuvre.
L'histoire se focalise sur Alice une jeune fille qui ne vit que pour rêver et qui va s'évader dans un monde fantastique où les animaux parlent et où tout est possible. Cette trame va servir de point de départ à toute une série d'aventures pour renverser la méchante reine rouge et remettre la gentille reine blanche sur le trône.

Ce qui frappe le plus dans ce film, c'est bien évidemment son aspect visuel aussi fantasmagorique que coloré. Burton se sert de tous les moyens techniques à sa disposition (entendez CGI...) pour développer un monde ultra coloré voire super flashy et des personnages hauts en couleur. On ne peut pas enlever au film ses qualités visuelles,graphiques et estéthiques qui sont indéniables. Certains personnages sont vraiment très réussis comme la reine rouge. D'autres même s'ils ont de la gueule visuellement peuvent agacer : Johhny Depp qui cabotine encore plus que d'habitude et devient un peu lassant.
Enfin Mia Wasikowska qui joue Alice est un peu fade et terne ce qui la rend moins attachante que l'héroïne de Disney auquel on la compare immanquablement.

Là où le bat blesse le plus c'est finalement sur les péripéties d'Alice. On assiste en fait à une succession de saynètes sans vraiment de liaison et de relation entre elles. C'est dommage car on a vraiment l'impression que Burton s'est focalisé sur l'aspect visuel (qui est réussi pour peu qu'on ne soit pas allergique aux CGI) pour délaisser complètement l'aspect narratif qui est plus un prétexte pour nous montrer plus de paysages et plus de personnages loufoques.
J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser pendant 2h à toutes les aventures d'Alice : un coup je suis grande, un coup petite, je vais à droite, non finalement à gauche, je cherche le lapin, je cherche la chenille, etc... Mais je pense que c'est passionnant si on a moins de 12 ans.

Bon voilà au final on a un film vraiment gentillet avec une méchante très méchante, une gentille très gentille et plein de petits gags pour les petits nenfants. Je pense que le film plaira vraiment aux plus jeunes mais qu'il est un peu trop lisse pour les adultes. Alors clairement, encore une fois, l'aspect visuel est très réussi mais la partie narration est un peu laborieuse pour en faire un grand (bon?) film.

Un délire flashy de Burton avec des personnages et des décors très réussis mais un scénario plan plan qui plaira aux plus jeunes.

NOTE : 5,5/10

[Scalp]

Ca ressemble à du dossier ça.

[Hannibal]

[Hannibal]

LOL (laughing out loud) de Lisa Azuelos

Bon, c'est gentillet et plein de bon sentiment mais globalement c'est quand même pas terrible...Trop pas quoi!!! On a droit ici à une tranche de vie d'ados parigots avec tous leurs soucis quotidiens : amour, rébellion contre l'autorité parentale, affirmation de soi, etc...
On a quand même du mal à s'intéresser à tout ça même si ce n'est pas catastrophique non plus mais disons que c'est assez plat. Les ados sont assez rapidement insupportables surtout les garçons qui ont vraiment des tronches à faire peur avec des coupes sorties de nulle part (voir ci-dessous). Les filles sont un peu mieux et le film est tourné de leur point de vie donc les personnages sont un peu plus développés.
Sophie Marceau remplit bien son rôle de mère super cool qui fume des joints et prête des fringues à sa fille, bref c'est la super maman quoi! On a un peu l'impression que c'est un prolongement de la boum où Marceau a grandi et voit ses enfants vivre ce qu'elle a vécu il y a 30 ans. C'est une sorte de passage de témoin.
Le film m'a décroché une paire de sourire mais pas plus donc j'ai pas trouvé ça transcendent. Après on n'échappe pas non plus aux clichetons du genre : le zikos qui est en conflit avec son paternel parce qu'il veut jouer de la guitare bordeldemerde!!! Et finalement le père qui s'aperçoit qu'il joue comme un dieu et qui est trop fier de lui...
On a aussi un passage irréel en Angleterre avec les locaux qui en prennent plein la poire : la famille de fan inconditionnel de lady Di, la bouffe anglaise dégueu ou la famille avec une fille binoclarde qui ne demande qu'à voir le loup.
La réalisatrice a vraiment formaté son produit pour la gente féminine : problématique de fille, point de vue des fille, développement des persos fille, etc...

Un film qui est un peu le passage de témoin de la Sophie Marceau de la Boum à la nouvelle génération de djeunz (coupe tektonik et langage sms). Moyen...


NOTE : 4/10

[Hannibal]

Scream 4 de Wes Craven

Pour refaire l'historique, j'ai découvert le premier Scream en salle complètement par hasard (ticket de ciné gagné à un concours) et j'ai adoré! Le 2ème bien qu'un peu moins bon se laissait voir et le 3e n'était plus du même niveau donc c'est avec une certaine appréhension que je suis allé voir le n°4 : new decade, new rules.
Alors y' a du bon et du moins bon. Pour l'histoire c'est du classique, pas de surprise on est dans la lignée des précédents : Sidney revient à Woodsboro pour vendre son nouveau bouquin et les meurtres rerprennent comme s'ils ne s'étaient jamais arrêtés.
L'histoire, même si très basique, permet d'avoir son lot de meurtres que je trouve un peu plus sanglant que dans les autres opus, histoire de tenter de se mettre plus en phase avec ce qui marche aujourd'hui (saw pour ne pas le citer...).
Bon après, c'est vrai que c'est du scream classique, mais on attend pas non plus autre chose, on sait ce qu'on est venu voir et globalement on est plutôt bien servi : meurtres, ados qui aiment le cinoche et règles de tueurs à la con.

Passé une intro vraiment réussie avec son lot de rebondissements, l'enquête suit son cours et le spectateur tente de deviner qui est le tueur d'après les indices qu'on lui lâche et ce malgré les fausses pistes habituelles. Côté casting, on a droit à 3 rescapés des originaux : Courtney Cox qui est plutôt bien dans son rôle, elle fait une bonne cougar qui reprend son métier de journaliste pour pouvoir enquêter sur les meurtres. C'est salutaire pour elle car elle n'en pouvait plus de sa vie minable à Woodsboro. Neve Campbell est la grosse déception du film : elle a super mal vieilli, elle est moche, elle joue mal et elle sert à rien à part à montrer que depuis les autres films elle est un peu plus courageuse pour coller des mandales au tueur.
David Arquette lui n'a pas du tout changé; on dirait que les 15 dernières années n'ont eu aucune emprise sur lui : il joue désormais le shérif de Woodsboro, complètement dépassé par les événements et qui a toujours un temps de retard sur le tueur. Bref il est toujours semi neuneu.
Pour la partie des jeunes, c'est plutôt pas mal avec du très très bon comme Pannetière qui bouffe littéralement tous ses partenaires avec son rôle. C'est la vraie bonne surprise du casting.

Pour la partie scénar, il y a toujours des petits trucs qui énervent : le tueur est dehors, tu es enfermé à l'intérieur a) d'une voiture, b) d'une maison : NE SORS PAS, il ne peut pas rentrer donc ne sors pas, tu vas te faire trucider! Et évidemment cette cruche, elle sort systématiquement : on nous fait le coup 2 fois là. Bon je plaisante hein, c'est cool qu'elle sorte sinon elle peut pas se faire écorcher...
Le twist final est assez inattendu, perso je ne le voyais que moyennement venir et encore vraiment sur la fin donc ça va mais alors après la fin, ça traine en longueur d'une puissance...J'en pouvais plus!
Bon voilà, tout ça pour dire, que le film n'apporte pas vraiment grand chose, qu'il est loin d'être indispensable mais qu'il n'est pas non plus raté. Il remplit son office de suite sans grande ambition mais il donne au spectateur ce pour quoi il est venu.

Une suite de plus à la série, qui n'apporte pas grand chose mais qui se regarde si on aime le genre.

NOTE : 6/10

[Dunandan]

Un tueur pour cible de Antoine Fuqua

Il est sympathique ce premier film de Chow Yun Fat à Hollywood! C'est un beau condensé de tout ce qui a fait son succés à HK et je le prends plus comme un hommage au genre que comme une réappropriation du travail de Woo. Woo est ici producteur et de plus il tournait Face off dans le studio voisin de celui de Replacement killer donc Fuqua est totalement adoubé pour nous sortir ce produit qui a la bénédiction du maître.
Le scénario est des plus basiques et une fois mis en place, il ne sera que le prétexte à toute une série de gunfight assez bien vus et bien emballés. CYF donc, est un tueur au service d'une triade et, refusant d'éxecuter une cible, devient lui-même la proie de ses anciens employeurs. Sur sa route il croise Meg Coburn (Sorvino) qui manie aussi bien le flingue qu'elle trafique les fausses pièces d'identité.
Le duo fonctionne parfaitement et le charme de Sorvino est clairement un gros plus dans tout ce déballage de testostérone.

Car du gunfight on en a, on est largement servi et en bien : ça défouraille sévère. Sur ces scènes on voit clairement l'influence de Woo avec des plans assez sympathiques voire iconiques par moment. Tout ça est très bien foutu car on a quand même une bonne lisibilité de l'action malgré le bordel ambiant.
Les bad guys font le métier et ont des vrais bonnes gueules de malfrat, Prochnov en tête qui porte toute la méchanceté du monde sur sa tronche. Les 2 tueurs (dont Trejo) sont des modèles froideur et disposent d'un arsenal aussi impressionnant qu'efficace avec en bonus la valise mitraillette qui m'a vraiment faite marrer dans le bon sens du terme.
Bon après il y a quand même quelques petits trucs qui fâchent : le gamin qui va se faire buter qu'on nous ressert par ralentis interposés pendant tout le film pour qu'on voie bien que le méchant est très méchant... ou le scénario plus généralement qui tient sur du papier cigarette; mais globalement, le film est tout de même efficace et très fun à regarder.

Un bon point pour Fuqua qui permet à CYF de faire une entrée réussie à Hollywood en utilisant une recette qui a fait ses preuves à HK.

NOTE : 7/10