Source Code de Duncan Jones
Après le prometteur Moon, on attendait Duncan Jones au tournant, le réalisateur ne trouvant pas de financement pour des projets personnel, le réalisateur se rabat sur une commande de studio proche des thématiques qui le travaille pour livrer un divertissement plaisant.
Source Code tient tout les promesses et limites de son concept, Duncan Jones tire le meilleur d’une boucle narrative SF déjà mainte fois vu au cinéma et sur petit écran pourtant le réalisateur parvient sans cesse à relancer son intrigue en évitant soigneusement toute répétition rébarbative, Source Code est rythmé au millimètre près.
Un divertissement bien calibré qui trouve une incarnation dans le regard totalement impliqué de Jake Gyhenhall, Source code lui offre une palette de ton varié à interpréter, on passe ainsi de la du thriller paranoïaque à la comédie romantique en passant par l’introspection dramatique. Là se trouve aussi la limite du film, qui
n’offre que des scénettes plutôt réussi mais aussi éphémère que le postulat de son héro.
Duncan Jones emballe bien son produit entre des plans aériens de Chicago et espace confiné clostrophobique mais il n’évite pas quelques passages aseptisé de la tour de contrôle à un final mielleux virant à l’effet clispesque estompant quelque peu le charme d’un film assez sombre sur un système qui exploite les restes de ses combattants.
Un voyage convaincant en terre de science fiction cela reste assez rare pour apprécier le trajet mais à la manière d’un Moon tout cela reste un poil trop à la surface pour être pleinement prenant et mémorable.
7/10