Numéro quatre
Réalisé par D. J. Caruso
Avec Alex Pettyfer, Timothy Oliphant, Teresa Palmer, Diana Agron
Résumé : Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui… Les mots me manquent face à tant de nullité cinématographique. C’est mal écrit, mal joué, profondément ennuyeux et ça s’engouffre dans tous les stéréotypes du film de lycée (l’ado mal dans sa peau, sa jolie copine, le copain geek informatique, le rival sportif complètement abruti…). Si encore, c’était drôle, mais non, les dialogues sont affligeants de platitude et pleins de guimauve (mention spéciale à la Grande Ours, étoile préférée de notre charmant couple). En fait, ce film est juste là, pour que les petites demoiselles qui n’en peuvent plus d’attendre la suite des aventures d’Edward/Robert Pattinson, puissent se prendre d’amitié pour John Smith/Alex Pettyfer. Un film ersatz en attendant Twilight 4.1.
Et pourtant, le thème de la fuite perpétuelle face à des ennemis implacables, les Mogadorians, aurait du être intéressant. Malheureusement, l’aspect science-fiction est relégué au second plan, sauf dans le final et quelques trop rares scènes, pour s’orienter sur un teen-movie, dans lequel le héros découvre ses nouveaux pouvoirs et se fait des amis. Seulement,
DJ Caruso n’est pas
Sam Raimi et tout est mal amené. On ne nous épargne rien des poncifs éculés du film d’ados, notamment la fête foraine et cette ballade « romantique » à bord d’un train fantôme.
On retiendra, de ce film, la confrontation finale avec une débauche de pouvoirs, de monstres, de chimères et d’effets qui pendant quelques minutes parviennent à nous tirer de notre léthargie, ainsi que tous les passages avec Numéro six (Teresa Palmer), presqu’un clone de Buffy, un personnage autrement plus intéressant que le fade John Smith.
Contentez-vous de visionner la bande annonce, vous aurez vu l’essentiel d’un film qui ne donne aucunement l’envie de découvrir le roman dont il est adapté.
3/10