[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Logan]

Bof slumdog j'ai pas aimé donc je me rangerais plus de votre côté pour le coup

[Scalp]

Oue bein même si j'ai des réserves sur Slumdog au moins ça raconte une histoire pas chiante.

[Scalp]

Lady Yakuza : La Règle du Jeu Norifumi Suzuki - 1968

Second volet un peu supérieur au premier épisode, en grande partie grâce à la petite touche Suzuki ( qui signait ici son premier film ), d'ailleurs ce film est bien précurseur des autres films de Suzuki avec notamment une petite séquence de torture, une petite touche érotique via le personnage de la joueuse ( et de son vilain mari émasculé, acteur que j'ai vu je sais plus où mais dont on reconnait bien la sale trogne ) et une violence qui commence doucement à être graphique.
Bon l'histoire c'est du Zatoichi like, Oryu aide toujours les plus faible mais ici elle va aussi vouloir se venger du meurtre d'un noble yakuza qui l'avait héberger, en route elle tombera amoureuse d'un gentil yakusa vieillissant ( car oui dans les films il y a 2 types de Yakusa, les gentils et les méchants, les gentils étant très gentils et les méchants très méchants ) : Koji Tsuruka elle jouera la liberté d'un pauvre gars aux dés ( séquence très réussit ), réconfortera plus que maladroitement une femme venant de se faire violer et réussira sa vengeance, bon c'est pas follement passionnant tout ça faut vraiment mais vraiment aimer le genre pour a mon avis se taper les 8 épisodes car au 2 ème ça tourne déjà en rond mais bon c'est pas déplaisant, heureusement cette seconde histoire est moins bordélique que la première qui se perdait dans trop de sous intrigue.
Sur la forme le film est plus réussit que le premier qui avait un coté trop plan plan, il y a notamment une scène de combat sous la pluie avec Oryu tel Lady Snowblood se battant avec son ombrelle, toute cette séquence est vraiment réussit ( y a un super ralenti d'un projeter par dessus Oryu notamment : ) et la photo de ce passage est vraiment sublime, le climax final ne fait pas dans la dentelle ça défouraille du Yak par paquet de douze au gun et katana, les combats sont une nouvelle fois pas très bien réglé ( les coups passent largement a coté ) mais est ce vraiment un problème.
Fuji Junko dans le rôle titre s'en sort bien ( mais on a vu mieux dans le genre woman warrior quand même ), le bad guy c'est Sugawara Bunta et comme à son habitude il déborde de charisme et éclipse sans trop de mal le reste du casting, Wakayama Tomisaburo fait une petite apparition rigolote en gros balourd avec la moustache du kaiser et plein de tâche de rousseur heureusement le ridicule ne tue pas.
A conseiller donc uniquement au fan du genre ( pis vu le prix du coffret c'est mieux ), en tout cas j'attends beaucoup du 3 considérer comme le meilleur de la série.

6,75/10

[Heatmann]

le mec sur l affiche on dirait le flic jap dans blsck rain ( j adore cette acteur d ailleur ) , et le screen sous la pluie il est magnifique

[Scalp]

C'est pas lui par contre l'acteur ( Ken Takakura qui s'appelle ) joue dans pleins d'autres épisodes de Lady Yakusa

Et le passage sous la pluie c'est de loin le meilleur passage du film ( c'est à ce moment là que j'ai su que quoiqu'il arrive j'allais mettre la moyenne )

[Heatmann]

ah les pluie torentiel , et de nuit , ca fait toujour grave de l'effet ken takakura , voila, j adore ca tronche , vais aller sur sa page imdb tient

[Scalp]

Y joue dans l'excellent Yakusa de Pollack aussi.

[Heatmann]

ah bah voila , je croit que je l ai pas vue et je l ai ma soirer de caler tient

[Scalp]

Sinon tu peux mater Into the Sun, c'est le remake avec Steven

[Heatmann]

ah deja vue celui la quesque tu croit et je le trouve pas nul pour un steven , genre 4 quoi

[Alegas]

7.5/10

Buried de Rodrigo Cortés - 2010

CA SPOIL !!

La grande question était de savoir si ça pouvait se revoir une seconde fois vu que c'est un film qui se repose uniquement sur son concept, et bien la réponse est oui alors que 127h était pourri et rempli de vide dès la première vision (toujours utile de rappeler que Boyle est un mec qui fait que des mauvais films), Cortès réussit ici tout ce que Boyle avait foiré dans son film et notamment le plus important, nous intéresser au sort de son personnage.
Bon le film n'évite pas un petit coup de mou compréhensible, vers la 50 ème minute me disait que ça commençait à tourner en rond mais ça repart bien, car bon faire 1h30 tendu de bout en bout ça reste compliqué.
Le gros point positif c'est que Cortés évite tout les artifices à la con pour sortir du cercueil : pas de flashback familiale, pas de rêve à la con façon 127 heures, pas d'hallucinations ( enfin y en a une mais on reste dans le cercueil ), non le film réussit le tour de force de rester 1h30 dans ce putain de cercueil et arrive à maintenir constamment notre intérêt, sur la fin j'avais un peu peur d'un retournement de situation bidon ou d'un twist et non, c'est pile poil la fin qu'il fallait même si je trouve que le film aurait put se terminer 5 minutes plutôt, nous faire croire qu'il va s'en sortir à ce moment là du film c'est plus vraiment nécessaire même si la réplique que balance le gars est bien cinglante "-It's Mark White", je crois pas que cette fin apporte vraiment un plus, une fin plus calme aurait été tout aussi appréciable.

Alors bien entendu y a des trucs très maladroit genre le patron qui le vire j'ai trouvé ça un peu gros et pas spécialement nécessaire et pis tout ce qui est critique de la guerre en Irak c'est super maladroit, le début avec tout les services qui pinaille c'est redondant mais là encore c'est pas vraiment un défaut au final et c'est surtout là pour jouer sur le stress du perso et on stress pour lui. Le tout sans aucune esbroufe, c'est fort. Et quand on sait que ça a été tourné en 17 jours, ça impose le respect.
Tout ce qui est problèmes dans le cercueil j'ai trouvé ça bien géré, le coup du serpent c'est bien vicieux, bon alors après on peut épiloguer longtemps sur le portable qui capte ou la réserve d'oxygène qui ne baisse pas, pourquoi il utilise le zippo alors que son téléphone fait de la lumière mais on s'en fout.
Cortés filme son cercueil sous toute les coutures, tout les angles différents avec tout les travellings possible et ça rend le film vraiment dynamique et y a quelques zoom qui dynamite vraiment tout ça de manière très réussit, et y a surtout un gros travail sur la lumière mais encore plus sur le son, le son qui ici apporte réellement un plus et qui rend le film vraiment immersif.
Ryan Reynolds est bon, quand il s'en donne la peine et qu'il joue pas dans Deadpool ça peut être un acteur convaincant et là il porte le film entièrement sur ses seules épaules, c'est pas chose facile et il réussit avec brio, il réussit vraiment a faire passer toutes ses émotions.
La BO est vraiment excellente et rend les séquences vraiment stressante.
Quand un tel film réussit a tenir notre intérêt lors d'une seconde vision c'est que c'est vraiment un bon film. Bon par contre quand on voit la gueule de son film suivant, on se dit que c'était ptet bien un coup de chance ce film.

[Heatmann]

je trouve au contraire que cette fin est meme un des point fort , le : its mark white , j etait comme ca cortes c est un sacrer real , putain de concept qui aurai pue etre relou mais enfait c est hyper scotchant

[Kakemono]

Bien belle surprise que ce Buried.
Ca tient en haleine, c'est prenant, pas d'esbroufe, du tout bon!
A confirmer sur une seconde vision par contre...

[Dunandan]

Le Samourai du Crépuscule Yoji Yamada - 2002

Je voulais lui redonner une seconde chance car à l'époque où je l'avais vu c'était un de mes premiers chambarra et j'avais trouvé ça très très chiant, bon ça passe mieux aujourd'hui mais ça reste loin d'être une grande réussite tout de même.
Le film plus drame intimiste que véritable chambarra se laisse suivre grâce à des acteurs impliqués et une histoire plutôt touchante, le film dresse le portrait d'un samourai de bas niveau sans sou, méprisé de tous ( personne ne sachant que c'est un bretteur hors pairs ) et dont le seule préoccupation ( au détriment de toute vie social et de reconnaissance ) est de s'occuper de ses 2 filles mais dans un univers où les faibles sont presque réduit à l'état d'esclavage difficile de s'en sortir, le film se veut profondément humaniste via l'histoire d'amour toute en subtilité et pudeur que Yamada va nous conter, par contre la subtilité pour la condition du samourai est laissé de côté, Yamada n'hésitant pas pendant plus d'une heure à charger la mule sur la vie quotidienne ce pauvre samourai.
La seconde heure est là pour nous rappeler qu'on est bien dans le Japon Féodal sur le déclin où les seigneurs ont le droit de vie ou de mort sur leur sujet et que les querelles entre clan sont là.
L'utilisation de la voix off pendant tout le film m'a parut inutile, sauf à la rigueur à la fin même si c'est pour dire un truc qu'on avait compris, que le samourai malgré sa petite condition avait été heureux.
La grosse déception que j'ai du film c'est surtout au niveau de la forme, la photo est franchement moche, alors le coté terne s'accorde bien avec l'ambiance voulu mais à ce niveau là ça donne carrément un aspect téléfilm franchement déplaisant et quand en plus la réalisation ne fait pas d'étincelles, c'est sans idée, tout mollasson ( on sent bien l'âge du réalisateur sur le film ), d'une platitude endormante, bon à la rigueur le face à face final dans la maison plongé dans l'obscurité c'est une bonne idée mais les cadres choisit ne sont jamais les meilleurs ( y a un moment y a pourtant un chouette mini travelling mais ça dure 2 secondes ), la scène reste quand même marquante tant le face à face verbal se révèle finement écrit.
Le casting toute en retenue avec Sanada Hiroyuki et Miyazawa Rie est vraiment convaincant, les 2 livrant vraiment une excellente prestation, Sanada trouvant à coup sûr ici son meilleur rôle, le gars qui joue le tueur à la fin est génial lui aussi.
Alors c'est sûr le film a un coté old school ( alors que la concurrence à l'époque c'était du Azumi ou du Gojoe ) mais bon les Kuro, Gosha et autre Misumi c'est quand même d'un autre niveau, j'espère que la Servante et le Samourai sera un peu plus abouti sur la forme.

5/10

[pabelbaba]

Le réalisateur est quand même sacrément oldschool à la base, il a réalisé presque tous les épisodes de Tora-san depuis les années 60. Comme toi, je me suis un peu fait chier quand même!