Spring Subway de Zhang Yi Bai - 2002
Un peu à la manière de
Away We Go qui m'a redonné foi dans la comédie romantique,
Spring Subway me redonne goût au film intimiste chinois au sens large (Mainland, HK et Taïwan confondus). A part Wong Kar Wai, tout ce que j'ai pu voir dans le style m'avait laissé de marbre. Pourtant c'était pas gagné d'avance, les tics bien relous de ce genre de production sont bien présents comme les persos qui parlent à la caméra (Brrr...) ou les scènes surréalistes qui s'avèrent n'être que des songes.
Heureusement l'utilisation de ces procédés diminue au fur et à mesure que le film avance.
Du coup, on peut se concentrer sur ces petites et grandes histoires d'amour qui se construisent et se délitent face au quotidien et à la routine. Enfin, on en suit surtout une, celle qui part en cacahouète. Le choix de placer l'action principalement dans des apparts ou dans le métro (il faut bien justifier le titre!
) est bien vu, puisque la routine va justement être le mal pointé du doigt. Facile alors de se reconnaître dans ce genre de situation.
A côté de cette histoire principale plusieurs autres sont présentées de façon originale, et leur traitement, légèrement comique ou dramatique, fait un peu penser à du Lelouch façon
Homme/Femme Mode d'Emploi, ce n'est donc pas désagréable.
Formellement, rien de transcendant, mis à part les effets utilisés pour les songes comme le ralentis et les effets utilisés pour filmer les métros (accéléré), c'est bien plat. Mais le film n'a pas besoin de plus que ça.
6,75/10