Vorace de Antonia Bird
Guy Pearce et Robert Carlyle, deux grands acteurs sous employé se rencontrent dans un duel saignant
Vorace affiche clairement son ambition bis décalé dès le générique ou la réalisatrice fait un doigt d'honneur à Nietzche puis en mettant le paquet dans un diner carnivore ou les steak baigne dans le sang Antonia Bird barbouille la couleur de son film : rouge sang. Guy Pearce est vite pris d'un malaise qui le renvoi à sa propre expérience lâche et sanglante. Le départ orignal de l'histoire amène ver un huis clos à la sauce western minimaliste ou une petite troupe de joyeux luron va accueillir deux carnivore bien frappé.
Le film teint sur une idée aussi originale que ridicule, celle du Wendigo un mythe indien autour d'une bête qui absorbe l'âme humaine en dévorant ces muscles. Tout cela tient la route grâce à un Guy Pearce zombiefié magistralement perdu et un Robert Carlyle vampirisé à la dent aiguisé, tout l'intérêt du film se porte sur une relation malsaine entre les deux passant du dégout à la fascination. Les péripéties s'enchainent plutôt bien même si certaines sont rallongé artificiellement et la fin se révèle aussi surprenante que décevante. A trop vouloir jouer la carte de la dérision, le film perd de sa teneur.
Il faut avouer tout ce qui englobe le film le dessert, des seconds plus tête à claque les un que les autres à une musique totalement à la ramasse, le sujet était pourtant porteur mais au final tout cela semble bien bancal, surligné, l'arrière gout bis prédomine durant la majorité du métrage renforcé sur une dernière pirouette : Bon appétit.
6/10