[Moviewar] Mes critiques 2011

[Scalp]

Sur grand écran ça doit être terrible

[John Lawrence]

Ca va, La Horde Sauvage çà peut tenir la comparaison avec le Eastwood (qu' il faudra que je me rematte).

[zack_]

On m'a prété le Bluray, je vais finalement le voir (même si je manque encore un peu de motiv')

[Moviewar]

Gladiator 9/10

Première vision pour ma part et c'est une belle claque. Gladiator est porté par un Russel Crowe qui tient ici son meilleur rôle (tel Mel Gibson avec Braveheart). Gladiator est un véritable péplum, un des seuls que j'ai vu et il nous plonge pendant plus de deux heures et demie dans une période très ancienne de notre histoire : les gladiateurs au temps du général Maximus, avec des combats spectaculaires dans ce fameux futur Circus Maximus.

Dès les premières minutes on est aux côtés de Russel Crowe et Ridley Scott pose une scène d'ouverture de toute beauté. Le film va se poursuivre avec un rythme tout aussi prenant, avec des combats de gladiateurs et une foule en folie de toute beauté, et tout une partie sur la vie de Commodus, sa sœur, et le poids qu'il porte pour son crime. Ajouté à cela les tentatives de Commodus (interprété par un Joaquin Phoenix d'une noirceur surprenante rendant le film plus que réaliste) pour faire tuer Maximus amenant à une confrontation finale pleine de tensions. En effet, le film est d'un réalisme absolu, avec la grande habilité de Scott à nous plonger au cœur des combats, en suivant pas a pas les gladiateurs dans les entrailles de ce Circus et avec une reconstitution historique parfaite. A noter les frissons lors de chaque entrée sur la piste avec cette foule en folie et la découverte des adversaires.

Enfin, Gladiator est doté d'un final majestueux, le tout avec une bande originale de Hans Zimmer qui vient gratiner le tout.

PS: comme j'ai pu le lire sur certaines critiques, il est vrai que le grand défaut du film sont les « retouches » historiques qui ne sont pas de très bon goût, mais bon on fait avec.

Gladiator mérite absolument d'être vu, un film historique comme on n'en trouve trop rarement. Maintenant faut que je me mate Ben Hur.

[Hannibal]

Bravo c'est du tout bon!

[Heatmann]

putain comment c est possible de decouvrir gladiator que maintenant . sinon claire que la 1er fois qu on le voit ( et meme apres tfacon ) ca fout une belle claque

[Moviewar]

eh oui et encore la liste est très longue (dont ton number one ). J'ai eu une époque où je ne me faisais que des débuts de film (20 minutes en une semaine...) donc à la fin j'avais plus l'envie de me remettre dedans, donc maintenant je rattrape mon retard ! Mettons ça sur le coup de 18 ans

[zack_]

La 20ème minute c'est le timing souvent qui m'assomme dans un film quand j'accroche peu ou que je suis fatigué

[Moviewar]

La Horde Sauvage 9,5/10

Whaaa !! Voilà comment on sort au bout de 2h30 de gunfights bien amené et de règlement de compte! La Horde Sauvage est d'une puissance sans nom. Il vient côtoyer l'un des meilleurs du genre à savoir Impitoyable.

Le film débute par l'arrivée de cette horde habillée en soldats, les enfants « jouent » avec des scorpions et des fourmis rouges, et viennent contraster la froideur de ces hors-la-loi par leur éclats de rire et leur jeunesse. C'est alors que l'on est surpris par une embuscade de mercenaires employés par la police du coin. On assiste à un véritable bain de sang. Ça tire dans tous les sens, de tous les cotés, mais toujours avec la plus grande harmonie et sans aucun ressenti de brouillon. Peckinpah sait ce qu'il fait et donne à cet échange assez rude, une harmonie magistrale. Les enfants, les femmes, les balles ne font aucunes distinctions. La cruauté est présente et le restera jusqu'à la fin du film.

En résumé, après s'être fait avoir par les forces de l'ordre, la Horde Sauvage va se mettre en route de récupérer des armements lourds lors d'un braquage de train. On assiste encore une fois à une mise en scène spectaculaire (je devrai plutôt réserver cette adjectif pour le final...), la pression est omniprésente, on est happé par le film.

Puis après différents accords passés, la Horde Sauvage, qui se diminue au fil des combats se retrouve en pleine hostile et le final est doté d'une réalisation tout simplement hallucinante. Les échanges sont soutenus, les hommes tombent de chaque coté, on ne fait pas de pitié. Le film se finit donc magistralement.

En dehors de tout ça, La Horde Sauvage arrive aussi à développer les aspects psychologiques de chaque personnage. Bon on pourrait reprocher d'être un peu trop long par moment, avec des séquences de fêtes et de repas un poil trop calme (faut dire que Peckinpah nous envoi du lourd en permanence, dur pour lui de nous reposer avec ces séquences.) seul point négatif du film.

Les conditions du ciné ont rendu ce bijoux de western encore mieux. Les cadrages sur les visages nous sautent au visage. De plus comment oublier cette affiche, qui est une des plus belles affiches de ciné. Bien évidemment pas besoin de s'étendre sur les qualités des acteurs qui, dans chaque camps sont remarquables.

Peckinpah, avec sa Horde Sauvage vient marquer le western. Quelle claque cela a du être en 1969 !

[Scalp]

[Moviewar]

En voila une motivation pour faire des critiques

[Scalp]

j'ai oublié de te la donner pour Unforgiven, ça t'en fait une double en faite

[Heatmann]

pff wild bunch , tout a ete dit , magistrale , en plus tient je l ai revue y 3/4 jour , moi jlui lache meme sont 10 , un western et un film phenomal d une puissance dingue et des perso comme on en a pas vue bcp avant et comme on en vera peut apres .

[Moviewar]

Memento 9,5/10

Je continue dans mes séances rattrapages de grands films. La claque de la semaine (voir du mois) est attribué à Mémento. Mémento fait parti de ces dizaines de films commencés et arrêtés au bout de 20 minutes. Autant dire qu'ici il faut le mater d'un seul bout.

En effet la très grande force de Mémento c'est le scénario et la réalisation. A l'instar d'un Inception qui nous fait traverser à travers des espaces temporelles divers et complexes, ici Nolan nous propose un chef d'oeuvre dans le genre : raconter l'histoire à l'envers. Épreuve qu'il réussit magistralement. La scène d'intro nous saute en plein dans le cerveau, on n'a même pas eu le temps de s'apercevoir de quelque chose que l'on connait déjà « la fin » de l'histoire, tout simplement « whouaa ». A partir de ce moment là on part pour deux heures de pur récital. Parsemé par des flash-backs en noir et blanc qui viennent découper le récit, Nolan assemble à merveille ses pièces.

De plus, tel Léonard, cette réalisation vient nous bousculer dans notre réflexion et l'on doit noter avec précision chaque éléments que nous apprenons pouvant relier ces pièces de puzzles offertes sur un plateau à chaque scènes. Pas de photo polaroid, seulement notre mémoire, et l'on assiste au déroulement de cette histoire. Quelques mots sur l'histoire sans trop spoiler, Léonard (Guy Pearce) est à la recherche du tueur de sa femme. Dans cette quête il sera accompagné de Teddy (Joe Pantoliano) et Natalie (Carrie-Anne Mosse).

Enfin le clou du spectacle, c'est cette fin ou plutôt ce début, car en ce qui me concerne, grosse claque et énorme surprise. Après cela on se remémore le film à plusieurs reprises et on se dit que Christopher Nolan a réussi un coup de maitre.

Enfin, concernant la réalisation rien de transcendant, mais des effets de style et de montage parfait. Le trio est excellent, avec notamment un Guy Pearce pour qui l'on se prend d'affection.

Loin des effets visuels d'un Inception, d'un show Prestigieux ou de la noirceur de la chauve-souris, Nolan avait déjà un talent extraordinaire, dont Memento en est une preuve irréfutable.

[Scalp]

J'aime beaucoup mais le film perd un peu de sa puissance au fil des visions.