[cinemarium] Mes critiques en 2011

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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Val » Mer 06 Avr 2011, 18:38

Je parlais de Répulsion et du Locataire, car Black Swan en est clairement inspiré. :wink:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 06 Avr 2011, 18:38

ouais mais ça ils z'ont du mal à comrpendre les vieux du forum. C'est pas parce qu'un film est pas le top 100 qu'on l'apprécie pas à sa juste valeur. :mrgreen: d'ailleurs pour Scalp: il fait des cacas nereux quand ya pas ou peu de films asiat mais j'ai envie de dire qu' à part l'Asie les USA Uk et FR bah ya aussi des films russes, péruviens, congolais et là il chipote pas pour eux. :mrgreen: :eheh:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Val » Mer 06 Avr 2011, 18:41

Je ne suis pourtant pas vieux, mais cette réaction comme tu dis est un peu normal quand on vois que tout les ans on doit se coltiner des "plus grand film de l"histoire du cinéma ou presque" dès qu'un film sort.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Mer 06 Avr 2011, 18:41

Bai ouai c'est con j'y peux rien si les films qui m'ont le plus marqué sont relativement récent, ça veut pas dire qu'on est incapable d'apprécier un film en noir & blanc à sa juste valeur.
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Messagepar Scalp » Mer 06 Avr 2011, 18:42

Le tiers monde on s'en fout et pis va me trouver 5 films congolais, 3 péruviens et 7 russes qui soit un minimum regardable, je te laisse jusqu'à demain.
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Messagepar Waylander » Mer 06 Avr 2011, 18:42

Val a écrit:Je ne suis pourtant pas vieux, mais cette réaction comme tu dis est un peu normal quand on vois que tout les ans on doit se coltiner des "plus grand film de l"histoire du cinéma ou presque" dès qu'un film sort.


Bah ça viens pas de nous donc tu devrais t'en foutre. :mrgreen:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Val » Mer 06 Avr 2011, 18:45

Scalp a écrit:Le tiers monde on s'en fout et pis va me trouver 5 films congolais, 3 péruviens et 7 russes qui soit un minimum regardable, je te laisse jusqu'à demain.


Russe : Tous les Tarkovski (on aime ou pas, mais c'est regardable quoiqu'il en soit) + Dersou Ouzala + Requiem pour un massacre + Eisenstein. :mrgreen:
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Messagepar Scalp » Mer 06 Avr 2011, 18:47

Regardable j'ai dit Tarmachin c'est pour les autistes :mrgreen:
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Messagepar Milkshake » Mer 06 Avr 2011, 18:51

En réal russe il y a deux réalisateur intéressant avec des réalisation très travaillé : Alexandre Sokurov et Andreï Zviaguintsev par contre c'est assez dépressif dans le ton :mrgreen:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 06 Avr 2011, 18:52

Pérou:

1. Detrás del mar de Raúl del Busto, 2005
2. El destino no tiene favoritos de Álvaro Velarde, 2003
3. Dias de Santiago de Josué Mendez, 2004
4. La prueba de Judith Vélez, 2006
5. Tinta roja de Francisco Lombardi, 2000
6. Madeinusa de Claudia Llosa, 2006
7. Paloma de Papel de Fabrizio Aguilar, 2003
8. Chicha tu madre de Gianfranco Quattrini, 2006
9. Mañana te cuento de Eduardo Mendoza, 2005
10. Imposible amor de Armando Robles Godoy, 2000


:mrgreen:
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Messagepar Scalp » Mer 06 Avr 2011, 18:52

Y a le gars de Wanted aussi :mrgreen:
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Tropical Malady - 7,5/10

Messagepar cinemarium » Dim 17 Avr 2011, 15:24

Tropical Malady
Un film d'Apichatpong Weerasethakul

7.5/10


Image


En sortant du visionnage de Tropical Malady, le spectateur est pour le moins déstabilisé, persuadé d’avoir vu l’un des films les plus atypiques de ces dix dernières années. Elevé au rang d’œuvre majeure par la presse spécialisée lors de sa sortie en 2004, encensé par une partie du festival de Cannes de la même année qui lui remettra le prestigieux Prix du jury, le film reste un représentant audacieux de ce qu’offre le cinéma asiatique indépendant dans son caractère le plus marginal. Aujourd’hui, son réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, fort d’une palme d’or pour Oncle Boonmee, peut se targuer d’avoir réussi à ouvrir de nouvelles portes narratives autant réjouissantes que repoussantes, prenant racines dans une écriture subtile, mélancolique mais inévitablement exigeante.

Un film poétique
Tropical Malady est un film bercé par une prose narrative douce et sensuelle qui puise ses fondements dans une histoire d’amourette homosexuelle particulièrement touchante. Keng et Tong, deux jeunes thaïlandais que tout semble séparer – le premier est soldat, le second est un campagnard sans emploi – vivent au rythme des saisons, sans contraintes, sans soucis, sinon celui de satisfaire l’autre partie de leur existence. A l’image de leurs sorties urbaines ou bucoliques, ponctuées de rencontres autant sincères que diversifiées – la famille de Tong, une chanteuse de rue, une campagnarde spirituelle –, leur amour ne cesse de se développer autour d’une reconnaissance mutuelle cachotière et enfantine. La communication se fait par des sourires, des tendresses inestimables, des signes non verbaux à la richesse rare.

Si cette histoire d’amour dispose inéluctablement d’une quantité importante de sincérité tant les composantes qui la composent brillent par leur crédibilité – les deux jeunes acteurs, irréprochables ; l’environnement sublimé par une photographie lumineuse ; les dialogues savoureux –, ce récit poétique dispose d’un cachet particulièrement mystérieux qui donne à Tropical Malady un son charme irrésistible : on ne sait rien – ou presque – sur les protagonistes qui n’existent que par leur présence physique à l’écran, et la réalité semble se mélanger au rêve, voire au fantasme – ce plan déstabilisant où Tong parait nous regarder à travers l’œil de la caméra durant de longues secondes. Scénariste du temps qui passe, Apichatpong Weerasethakul pose sur cette histoire faite de dualité un regard à la fois amuseur et amusé, où l’absence de réelle intrigue confère paradoxalement à cette romance toute la puissance narrative nécessaire au genre de récit à laquelle elle appartient.

Un schéma narratif expérimental

Mais un élément perturbateur va plonger le film dans un incroyable retournement de situation : un jour comme un autre, des vaches sont massacrées par un animal bestial et Tong disparait. La tranquillité qui émanait de la première heure va alors radicalement se transformer en une anxiété permanente. La jungle devient maléfique, et le jeune soldat part à la rencontre de son destin – ou de son passé ? – en pénétrant les parties les plus intimes de son être.

Contre toute attente, Tropical Malady va ainsi brutalement casser son intrigue en son milieu. Alors que la première heure du film constituait le récit classique d’un mode de vie amoureux, sa seconde partie formera un ensemble particulièrement hétérogène où les protagonistes précédemment présentés vont plonger dans une sorte d’abime onirique inéluctable. Cet éclatement du schéma narratif donnera au film d’Apichatpong Weerasethakul un caractère inédit, voire incroyable – lors de sa présentation à Cannes, certains spectateurs croyaient qu’il s’agissait d’une erreur de bobine. Keng, à la fois victime et maitre d’une nature immaitrisable, devient une personnification de l’animal en soi : il rugit, rampe et ne fait plus qu’un avec son environnement étouffant. Comme si ce message autant naturaliste que religieux – l’allusion explicite à la Vache sacrée – servait à faire questionner le spectateur sur sa situation existentielle, Apichatpong Weerasethakul développe dans cette deuxième partie de nombreux thèmes que l’on pourrait trouver à la fois audacieux et providentiels : la mémoire, le rapport de l’homme à son environnement ou encore l’impuissance de la technologie. Comme le dit lui-même le réalisateur, « Les souvenirs de la première partie fécondent la seconde, tout comme la seconde partir féconde la première. L'une n'existe pas complètement sans l'autre. Mais ce sont deux mondes différents».

La réalité semble se mêler à l’imaginaire, comme le suggère la répétition d’un plan majestueux – Keng se réveillant endormi dans un arbre. Cette anaphore visuelle déstructure alors la temporalité de ce récit linéaire, et contribue à accentuer l’incompréhension chez le spectateur, qui ne sait plus ce qu'il doit croire ni penser. L’importante spiritualité dont fait preuve Tropical Malady en fait un film au caractère expérimental évident : c’est un jeu de dissimulation permanent qui emmène son spectateur dans des profondeurs poétiques, mystiques et décapantes.
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Blood Island - 8/10

Messagepar cinemarium » Mar 19 Avr 2011, 21:26

Blood Island (bedevilled)
Un film de Jang Cheol-soo

8/10


Image


Récompensé par le très élogieux Grand Prix au dernier festival du film fantastique de Gérardmer, Blood Island (bedevilled dans sa version originale) est un film choc qui puise toute sa puissance dans un scénario autant poignant que révoltant, jonchant avec une habilité certaine entre le violent film d’horreur, le drame familial et la satire sociale. Bien plus qu’un simple et vulgaire slasher, Blood Island est un film polymorphe qui prouve, de la plus belle des manières, que violence peut aussi rimer avec intelligence.

Un film pessimiste
Suite à une altercation professionnelle, la séduisante Hae-won se rend à Moodo, une île coréenne à proximité de Séoul, sur laquelle elle avait passé des vacances dans sa jeunesse. Elle y retrouve une amie d’enfance, Bok-nam, qui souffre désormais du comportement autoritaire de son mari mais aussi de sa famille. Voyant dans la venue de Hae-won une opportunité de liberté, Bok-nam va tout faire pour se détacher de sa misérable existence, ponctuée de travail forcé et d’humiliations journalières.

Si le scénario de Blood Island pourrait s’avérer, à première vue, d’un classicisme assez déroutant – pour ne pas dire inintéressant –, celui-ci peut néanmoins se targuer de disposer d’un réel fil conducteur, dilué au compte-gouttes au fil de minutes de plus en plus intrigantes. Les premiers instants, qui présentent de manière méthodique le caractère profondément égoïste de Hae-won, permettent d’immiscer le spectateur dans un univers paranoïaque, malsain et très déséquilibré – on y voit une femme tabassée et défigurée en pleine rue. L’arrivée de la citadine sur cette mystérieuse île apparait alors comme le prolongement logique de ce malaise, qui rappelle que la folie n’est pas un comportement exclusif à la grandeur de la ville. En ce sens, le film dispose d’une profondeur sociologique exaltante, démontrant avec une neutralité étonnante que le contraste entre ces deux modes de vie – la modernité, la tradition – n’en reste pas moins un vecteur possible de rassemblement. La citadine se ressource à la campagne, alors que la campagnarde voit en la ville une entité fantasmatique.

Néanmoins, Blood Island reste un film profondément pessimiste. Rythmé par une violence autant physique que morale, le récit impose au spectateur des images brutales et sans espoir – une femme battue, trompée, sombrant dans une folie meurtrière inéluctable. Si le dernier plan du film laisse entrevoir une relative once d’optimisme, le constat dressé par le film de Jang Cheol-soo reste sans appel : l’homme est un animal qui dispose du mal en lui.

Une ode à la vengeance
La grande force de Blood Island est ainsi de proposer une multitude de points de vue sur une même situation. La confrontation des portraits, qui perturbe le spectateur dans son besoin d’identification et dans sa volonté de jugement, assure à la lecture du film une intelligente profondeur. Qui est le personnage principal ? De quel coté est le spectateur ? Difficile de répondre, tant l’ensemble des protagonistes possèdent une forme de folie qui leur est propre – la violence incontrôlée, l’égoïsme écœurant. Si la première heure du film focalise l’ensemble de sa description sur Hae-won et son arrivée sur l’île, le point de vue fond intelligemment sur celui de Bok-nam pour en faire un personnage de cinéma à part entière. Le spectateur accepte alors son désir de vengeance avec facilité, tant celle-ci apparait comme la victime d’une société toute entière : cette île est un purgatoire qui confine son être dans une folie inéluctable. Néanmoins, l’atrocité des massacres perpétués sera inévitablement condamnée par la conscience choquée du spectateur. Tout est ainsi abordé avec un subtil contraste : rien n’est assumé ni approuvé.

Le traitement affligé à l’image brille lui aussi par sa justesse. Sans jamais tomber dans un excès condamnable d’hémoglobine, la caméra de Jang Cheol-soo produit des images sublimes à l’aide de contrastes saisissants et d’une photographie audacieuse. Bien que les dix dernières minutes sombrent dans un délire que l’on pourrait qualifié d’hollywoodien, le spectateur ne s’ennuie jamais devant ce conte horrifique particulièrement maitrisé.

Et le DVD ?
Disponible en vente à partir du 3 mai 2011, l’édition DVD du film se relève assez décevante. Si la qualité de l’image reste correcte, les bonus présents sur l’édition visionnée ne sont qu’au nombre de deux : une présentation du film par Charles Tesson, et une simple galerie photo. Dommage, car la qualité formelle du film méritait amplement mieux.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 19 Avr 2011, 22:24

ptain j ai le dvd Uk de ce truc depuis un bail et j ai jamais envie de le mater , la , ca me le fait bien remonter en haut de ma pile :super:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2011

Messagepar nicofromtheblock » Mar 19 Avr 2011, 22:51

Il sort déjà le 3 mai ?
Je vais peut-être attendre sa sortie pour le regarder alors.
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