[Auteur] James Ellroy et ses oeuvres

[Scalp]

Pfff va falloir que je cherche pour savoir c'est quel numéro, de mémoire ça doit être dans les 160, j'essaye de te trouver ça.

[Waylander]

J'ai trouvé c'est dans le 165.

[Scalp]

Vérifie alors parce que c'est possible que l'entretien soit sur 2 numéros ( c'est déjà arrivé quand l'interview est vraiment fleuve comme pour celui de Friedkin ).

[Waylander]

j'ai regardé les couv des 166 et 164 et dessus ya pas écrit "Ellroy bidule machin". Que le 165. Je vais voir sur les autres.

[Scalp]

Tient là y a le sommaire et dans le 164 y a bien du Ellroy aussi.

[Waylander]

exact. Merci mec.

[Milkshake]

Je pense pas qu'il soit sympa à voir comme ça et à discuter.

pour l'avoir croisé 2 fois en dédicace, c'est un (grand) bonhomme,au contraire, trés charmant et plein d'humour, loin du cinéma qu'il fait devant les médias, et qu'il reconnait faire d'ailleurs. Alors que je m'attendais à un excité de première. après cela reste superficiel comme rencontre...

+1 c'est un géant plutôt calme totalement différent de ce qu'il montre en "show" quand il fait ces interview.

[Waylander]

Fuck No, Videogame are for Geek.

vu le mode de vie qu'il a (d'après ce qu'il dit) on peut le définir comme un geek.

[Scalp]

Du bon petit Ellroy, alors j'ai eu par moment du mal à tout lire, genre la partie avec le gars du FBI m'a pas trop passionné mais alors tout ce qui touche au tueur c'est carrément ultime, on pénètre dans la tête d'un gars complétement dérangé sans que l'on soit choqué par ses agissements.

[Milkshake]

Ouai pourtant de mémoire ça délire bien dans la tête du tueur c'est plus trash que du Ellis, le meilleur bouquin sur un serial Killer, un point c'est tout.

Après ça reste un petit Ellroy.

[Scalp]

Non c'est pas trash, le gars délire pas sur les meurtres, ça s'étend pas sur le coté psycho, quand il tue c'est rapide ( comme du Friedkin )

[Milkshake]

ouai mais on entre dans ses pensées de viscelar, c'est plus trash (c'était pas le bon mot à choisir) que de longues descriptions de meurtre.

Et non ça ressemble en rien à du Friedkin, Ellroy le dit lui même ses perso masculin, le seul à s'en être rapproché au cinéma c'est Scorsese, tu vois les affranchis là il y autant de densité dans le récit que dans les pages d'Ellroy.

[Scalp]

Y a pas que la densité narrative qui compte, Live and Die t'enlève le coté gay du perso ce serait un pur Friedkin ( le fusil à pompe ithaca c'est un gimmick de Ellroy et là on est servit chez Friedkin ).

Pour en revenir sur la route d'un tueur, j'ai pas trouvé le bouquin trash du tout, on est dans la tête d'un gars pour le meurtre est une normalité quasiment, c'est pas un sadique qui va s'amuser à torturer ou violer non lui y tue et c'est souvent rapide et radical.

[Milkshake]

ouai après ma lecture ça doit remonter à 5/6 ans ... sinon l'argument du fusil à pompe ça me semble être un détail, je parle des personnages des ordures qu'on aime adorer alors que chez Friedkin on les déteste.

[Scalp]

Le coté Borderline des personnages chez Friedkin se rapproche beaucoup des perso badass de Ellroy.