[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

ah bah rambo je peut pas en parler objectivement alors je le ferais pas

[Scalp]

Ah Rambo 3

[Heatmann]

oui c est con-con mais alors niveau action , ca ment pas quoi et meme bien shooter , jolie scope , on sent un peu les 2 metteur en scnes mais c est pas grave du tout , pis le rambo 2 alors la .......... voyez je peut pas en parler normalement

[David Banner]

Rambo II j'avais été le voir en 1985 dans un ciné de quartier (fermé en 2009)
Le gars a demandé 3000 euros au conseil régional du nord pour restaurer un peu la cabine de projection mais ils ont refusé... Par contre il ont donné 600 000 euros à Dany Boon pour son film de merde... J'en suis malade.
Un ciné dans un petit village où j'avais découvert pleins de films pendant les 80's... L'ambiance des petits cinés de quartier cela n'a rien à voir avec les multiplexes sans âmes... Ceux qui ont connu La dernière séance comprendront.

[Alegas]

Rambo (John Rambo) de Sylvester Stallone

(2008)

20 ans après le troisième épisode, Sylvester Stallone refait vivre le personnage de Rambo pour un dernier baroud d'honneur à la manière de ce qu'il a fait pour Rocky. Tout d'abord, on s'étonnera de voir à quel point le film se détache de ses prédécesseurs en terme de récit puisque, hormis la présence de quelques rapides flashbacks, on ne trouvera que rarement des liens avec la passé de la saga. C'est donc avec cette volonté de faire un film pouvant être considéré comme un one-shot que Rambo trouve son premier défaut : celui de ne pas se concentrer assez sur la psychologie de son personnage. Hormis quelques lignes de dialogues disséminées, la vision, pourtant très intéressante, de John Rambo sur le monde qui l'entoure est totalement passé à la trappe. Dommage donc car il y avait vraiment de quoi faire l'épisode bouclant la boucle dont parle Trautman dans le troisième opus, avec un épilogue vraiment très bien trouvé et qui saura toucher les nostalgiques. L'autre point noir du film, c'est sa durée, en une heure et vingt minutes Stallone propose un spectacle visuellement impressionnant et sans concessions, mais que l'on aurait aimé voir s'allonger beaucoup plus avec quelques autres scènes de traque. Dommage car cet opus aurait bien pu se hisser au niveau du premier film. Mais le plaisir est bien toujours là, et c'est le principal. Merci Sly pour ce baroud d'honneur violent et classe.

NOTE : 7,5/10

[Alegas]

The Night Of The Hunter (La Nuit du Chasseur) de Charles Laughton

(1955)

Deuxième vision pour ce film que j'apprécie toujours autant sans toutefois l'aduler. Je dirais même presque que je rehausse un peu mon jugement vis à vis de l'œuvre tant j'avais oublié à quel point la réalisation est magnifique sur bien des points. Pourtant, quelques défauts font que je ne peux considérer le film comme un réel chef-d'œuvre.

Tout d'abord, après avoir vu The Night Of The Hunter, on ne peut que regretter amèrement que ce soit l'unique film de Charles Laughton, lui qui a réussi à prouver en un seul film qu'il avait le potentiel visuel à peu près égal à celui d'Orson Welles. Car s'il y a bien une chose qu'on ne peut reprocher à son film, c'est bien son ambiance et ses plans. Entre le récit gothique et le conte de fée, Laughton s'amuse à promener son public parmi plusieurs genres différents, ce qui amène des plans véritablement mémorables, à l'image de ces coupes transversales de pièces (ceux de la cave et de la chambre sont magnifiques), du passage onirique de la fuite en barque (où la nature prend une place importante) et surtout cette image superbement morbide de la femme noyée, cheveux blonds dansants au gré du courant. Quand au noir et blanc, on ne le voit que très rarement aussi bien utilisé, Laughton jouant énormément sur les contrastes et leurs significations. En parlant de fond, notons aussi que The Night Of The Hunter regorge de possibilités d'interprétations, ce qui en fait une œuvre véritablement très riche.

Pourtant, on ne peut s'empêcher de remarquer quelques défauts au film, notamment les dix premières minutes avec un montage plus que bancal où les scènes s'enchaînent assez maladroitement, le film souffre aussi de la prestation du jeune fils, surjouant à mort pendant la totalité du récit et décridibilisant la plupart de ces scènes, au contraire de sa jeune sœur toujours correcte et surtout au contraire de Robert Mitchum, magistral. Un film révolutionnaire pour son époque (hélas pas reconnu à sa sortie) avec une qualité qu'on aimerait voir plus souvent, mais aussi un film un poil trop surestimé aujourd'hui.

NOTE : 7,5/10

[Logan]

Assez d'accord avec toi c'est vraiment surestimé comme film, la premiére partie est sympa mais à partir du moment ou les gosses partent en fuite c'est vraiment moyen et y a pas mal de défauts que tu cites d'ailleurs qui font que c'est loin d'être un grand film au sens propre du terme.

[Alegas]

Bah pour le coup je préfère largement la seconde partie. C'est simple : à partir du moment où la femme meurt, l'histoire devient vraiment intéressante.
La première demi-heure c'est un peu trop brouillon, on sent que Laughton a plein d'idées et qu'il cherchait à toutes les caser au début de son film, d'où le mauvais enchaînement des scènes.

[moricenlive]

Nan mais cherchez pas, c'est brouillon du début à la fin.

[Alegas]

[Scalp]

Toi ta connerie elle est vraiment pas brouillonne par contre, c'est du 100% concentré.

[moricenlive]

Et le plus triste là-dedans, c'est que j'ai raison. il a de trop gros défauts qui mettent vraiment en doute la valeur de sa popularité.

[Scalp]

Oue pis la tour montparnasse ça a zéro défaut et ça vaut 10.

[moricenlive]

Un 10/10 à une comédie, c'est forcément pas objectif. Donc ça n'a rien à voir. Surtout que je ne lui ai pas mis 10.

[Scalp]

Ca tombe bien objectif tu l'es jamais.