moricenlive a écrit:Je ne préfère pas non plus Peur Bleue. Tu connais depuis longtemps mon avis sur le film Banner. ça ne devrait en rien gêner le tiens.
Val a écrit:Pour la critique sur l'idéologie, je ne suis pas d'accord. Je pense pas que Spielberg est décidé de diaboliser le requin blanc pour en faire un ennemi public n°1. Si les réals doivent maintenant faire même attention aux répercussions de leurs films, on est pas sorti de l'auberge.
Et pis bon quoi, va falloir arrêter de nous faire croire que le requin blanc est animal sympa.
A aucun moment dans le film, on en parle comme d'un animal. A aucun moment on parle de protéger la plage plutôt que de le tuer, ou même de le capturer pour l'éloigner. Le film traite d'une espèce qui existe, et qu'on essaie aujourd'hui de protéger.
excuse je parlais de cette intervention. T'arrives pas à comprendre que la bête elle symbolise PEUT-ETRE leurs peurs ancestrales et infondées, leurs peurs d'eux-même et qu'en voulant s'en débarasser ils essaient d'exorciser des peurs grégaires enfouies depuis des siecles ? Que l'animal il n'est là que pour se faire massacrer et être le receptacle de toutes ces peurs devenues insurmontables, que sa présence (réelle ou non ?) les entraine dans l'acmée de la peur et de la haine de ce qui cause cette peur incontrôlable ?
Tu veux du fond ba voilà je t'en donne. Dis-moi que je plane c'est pas faux.Voilà quoi : t'es bardé de réflexes interprétatifs et quand tu regardes un film tu n'attends qu'une chose. Que ton horizon d'attente soi comblé. Que les êtres agissent comme toi tu le ferais. Tu essaies de te construire par projection de toi-même, devant un film. Grandis laisse-toi happer accepte l'insaisissable, le surprenant, ce qui te déstabilise.