[Jean-Michel] Mes critiques en 2011

[jean-michel]

non je n'aurais pas mis plus....il y a vraiment légion dans le genre romanesque, un genre très classique, difficile d'avoir de l'originalité! mais tu pense peut-être à beaucoup moins!

[Alegas]

Attention, Jean-Michel devient difficile. Ça va chier.

[Jeff Buckley]

Je me suis fait chier comme un rat mort devant ce "film"

[jean-michel]

bon là je vais me matter " le père de mes enfants"

[jean-michel]

Père de mes enfants (Le)

Réalisé par Mia Hansen-Love
Avec Chiara Caselli, Louis-Do de Lencquesaing, Alice de Lencquesaing
Long-métrage français , allemand . Genre : Drame
Durée : 01h50min Année de production : 2009

Un beau film. Un métrage sobre et précis qui montre l'envers du décor. Le cinéma c'est cette part des producteurs indépendants qui prennent des risques pour faire distribuer des films que personne ne veut et ce métrage de part son scénario en est une démonstration parfaite.
il y a une vérité bien mis en image, une réalité de la vie de ce producteur parfaitement mené. La dramatisation de l'histoire n'en est qu'une partie.

Les destins en raccourcis, le portrait de cette famille en reconstruction après le suicide du père est superbement observé par l'œil de la caméra qui ne laisse aucune expression, aucunes larmes nous échapper. Nous sommes au milieux de cette famille à vivre leurs deuil, chacune dans leur particularité correspondant à leur caractère.

La réalisation cherche à appréhender de l'intérieur les tourments des personnages. les acteurs presque inconnus donne une touche de réel encore plus accentué par leurs jeux sans esbroufe. J'aime les images et j'aime l'ordonnancement des scènes. Cette vérité, cette crédibilité de tous les instants, c'est la force du film. 8/10

[francesco34]

Un beau film, et tiré d'un fait divers tragique en plus

[jean-michel]

A contre-courant

Réalisé par Peter Callahan Avec Joseph Fiennes, Justin Kirk, Elizabeth Reaser Titre original : Against the Current Long-métrage américain . Genre : Drame Durée : 01h34min Année de production : 2009

7/10

Pour célébrer le 5ème anniversaire de la mort de son épouse, Paul Thompson demande à ses deux meilleurs amis de l'aider à remonter à la nage l'Hudson River.

Un film au rythme lent qui donne attention aux lieux et aux liens entre les trois personnages principaux. Le film se développe au fur et à mesure de l'avance dans le trajet anniversaire. L'histoire va se révéler très vite dramatique et émouvante , l'interconnexion entre les trois personnages va aller en s'épaississant et la musique accompagne de manière magnifique les belles images du film.

Les étapes du soir permettent à l'histoire de se densifier et à mieux comprendre les motivations de chacun. L'aspect dramatique attendue a la fin du voyage ne fait qu'accentuer la pression sur les personnages qui sont mis en vie par des acteurs de talents.

Les règles de la vie sont remises en cause sans être remplacées par quoi que ce soit de positif. un dosage précis d'émotions est observé par le réalisateur, les situations sont très bien minutés et la cohérence de l'ensemble est très confortable pour un suivis facile de cette belle histoire.

Un film intime ou la priorité c'est de prendre le temps pour gouter à ces paysages, cette vie autour du fleuve. un métrage simple qui interroge mais qui n'impose pas, ont sent que la fin est inéluctable et que rien ne pourra la changer.

[jean-michel]

Prix du silence (le)

Film de Rod Lurie (Nothing but the truth, USA, 2008) 105 mn Avec Kate Beckinsale, Matt Dillon, Angela Bassett, Alan Alda, Vera Farmiga, David Schwimmer.

7/10

Un petit film sympathique qui aurait gagné si les personnages de Matt Dillon et Vera Farmiga avaient été plus développé. Le procureur aurait donné plus d'énergie au scénario et l'agent de la CIA plus d'intérêt dans une confrontation plus poussé avec la journaliste. Là le scénario reste fixé sur les évènements qui s'attaque à Kate Beckinsale qui ne démérite pas mais qui ne densifie pas l'œuvre comme cela aurait pu se faire.

sortie de cette légère frustration c'est un métrage efficace, sincère et très cohérent dans le rendu de l'histoire. Les acteurs sont excellents et les personnages qu'ils font vivres intéressants. Un film de qualité qui se voit avec intérêt.

Lien vers l'ancienne critique

[nicofromtheblock]

Tu veux qu'on référence celle-ci ou qu'on laisse l'ancienne ?
Tu avais mis 8/10 et c'était légèrement plus développé ...

[jean-michel]

ah merde!!! j'avais pas fais attention!!! j'avais du le prendre en loc....nico garde celle qui te parait la mieux écrite! merci!

[Kakemono]

Bon petit film d'ailleurs.
et cette dernière scène je la garde encore bien en mémoire!

[Val]

Oulà, il devient vieux Jean-Mi, il se rappelle même plus des films qu'il a déjà vu.

[jean-michel]

oui! 45 ans c'est le début du déclin!! je suis mon pays en cela!! sinon c'est vrai que la dernière scène est drôlement bien fichue et l'on comprend beaucoup mieux l'obstination de la journaliste au silence!!

[Heatmann]

ouaip bon film , tout le cast est bon , ca tient en halaine , bon twist , tout est pas mal effectivement

[jean-michel]

dents de la mer (les)

Réalisé par Steven Spielberg Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss Titre original : Jaws Long-métrage américain . Genre : Action , Epouvante-horreur , Thriller Durée : 02h04min Année de production : 1975

10/10

"Les dents de la mer " en 1975 fut le premier des soubresauts qui révolutionna l'ère du nouvel Hollywood et de ses personnages atypiques (Scorsese, Coppola, William Friedkin, John Cassavettes, etc.).

Spielberg ne fait pas partie de cette nouvelle vague, ou drogues, sexes, est le quotidien, il se place comme Georges Lucas dans une veine classique de réalisateur.

Ce film d'horreur dont tout le monde pensaient voir la chute fut un choc ! il explosa le box office d'une phénoménale manière ! Spielberg devint riche du jour au lendemain !
Ce succès vint en partie de l'aspect technique, le requin mécanique fonctionnait très mal et ses réactions étaient peu crédibles, le retard du tournage prenaient des proportions importantes.

Désespéré, la production chercha l'idée qui pourrait les sauver du naufrage.....
Elle fusa brusquement pourquoi ne pas visualiser le requin par des effets de caméra qui donnera l'impression au public d'être au contact direct du monstre ! et puis caractérisons son arrivée par un passage musical menaçant et personnalisé ! idée de génie !

Cette approche filmique aidée par le scénario brillant, dense en épisodes chocs et par l'interprétation de personnages bien écrits assura la construction narrative du métrage d'un formidable manière. Les trois rôles principaux qui font cause commune pour tuer le Requin sont particulièrement opposé, un océanologue pacifiste, un flic , un chasseur dont la haine des requins provient d'un évènement de son passé horrible.

Spielberg fit un film superbe et ce fut la seule fois où il permis cette assemblage de compétences et de foisonnement d'idées. ce microcosme humain délimité par la petite ville côtière est un concentré d'humanité ou l'intérêt personnel, l'égoïsme, la bassesse, la corruption domine, cette observation sociale couplé à l'horreur des attaques mortelles est ce qui a de plus intéressant dans ce métrage.

film tiré d'un livre de Peter Benchley et d'un fait réel survenu sur les côtes du New Jersey en 1916.