[Hannibal] Mes critiques en 2011

[Jeff Buckley]

Ba laisse-les tous tomber pourquoi tu t'acharnes ? Passe ton chemin pis voilà tout ira bien tu parleras plus de leurs futurs opus (si Woody a le temps...) et tu te sentiras bien mieux.

[Scalp]

Et mais moi j'aime bien parler des trucs que j'aime pas.

[Jeff Buckley]

OUI évidemment t'as le droit... Mais tu te (nous) fais du mal. On les connait tes reproches tu les sers à toutes les sauces presque quotidiennement. T'es le roi du leitmotiv : marrant au début c'est vrai mais au bout d'un moment... Merci de nous ouvrir les yeux. BS n'est pas exempt de défauts (Hard boiled non plus). Pourquoi toujours en rajouter ? Tu connais plein d'autres choses fais-en nous profiter stp.

[zack_]

Ah le bon 10/10 de HB qui ressort avec le débat à la clef! Moi non plus je comprends pas ce 10, mais après chacun y voit ses qualités, je les décèle certainement pas toutes surtout avec des effets vieillissants (budget ou pas je note selon ce que je découvre).

[Heatmann]

n'empeche dans tout ca , le 8 et le belle critique argumenter d'hannibal sur POTC 1 est passer a la trappe

[Scalp]

Tu veux que je revienne dessus, je peux si tu veux surtout que je viens de voir un film de pirates de 84 avec Tommy Lee Jones et POTC c'est absolument pas pomper sur ce film

[Heatmann]

ah bah ca a l'air interressant ca ca me dit absolument rien , j attend ton avis donc mais me branche forcement bien ouaip

[Scalp]

J'avais mis ça en me disant allez encore une merde a virer ça me fera de la place et en fait c'est un bon petit film.

[Milkshake]

Non mais le script des fois c'est pas important hein, pour Hard Boiled il est un peu prétexte mais jamais c'est un défaut et quand on colle 9,5 à Black Swan qui pourtant dans le genre script vu revu et rerevu se pose là c'est problématique.
Hard Boiled c'est jamais cheap c'est le summum de l'action, peu de film on réussit à égaler ce monument en terme mise en scène donc bon 10 et pis c'est tout.

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Et le ralenti à 2:00 il est pas cheap peut-être ? Et c'est pas le seul, y'en a plusieurs dizaines dans la scènes. Sérieux ce genre de ralentis ça me donne l'impression de regarder un épisode de Walker Texas Ranger... Manque plus que les boîtes en carton. Si tu veux une scène d'action avec beaucoup de ralentis sans effets cheaps tu prends la scène du hall dans le premier Matrix et voilà.
Par contre, tu dis que Black Swan c'est du vu et revu ? Je serais bien curieux de savoir quel autre film arrive à parler de sujets comme l'aboutissement de soi, la recherche de perfection, le passage à l'âge adulte et la schizophrénie, le tout dans une mise en abîme d'une œuvre musicale existant depuis plus d'un siècle.

ça fait longtemps que je le dit j'ai trouvé mon compagnon de poil à gratter pour embêter Scalp

En terme de ralenti efficace pour moi c'est Snyder celui qu'il le maitrise le mieux.

[Scalp]

Bein regarde Red Cliff tu verras si Woo y maitrise pas le ralenti autant que Snyder, et si tu regardes bien les ralentis avant Matrix esthétiquement c'était moins jolie, ce qui veut pas dire que c'était moins efficace.

[Heatmann]

tu cumule aujourdhui milkshake , snyder qui gere mieux les slow motion que woo .... faut remonter a la source et la , c est bloody sam , tu verra dans 5/6 ans tu t en rendra compte

[Alegas]

et si tu regardes bien les ralentis avant Matrix esthétiquement c'était moins jolie, ce qui veut pas dire que c'était moins efficace.

WRONG, les ralentis de la fusillade de Bound c'est un must.

[Scalp]

Mouais, ce serait pas les Wachos qui réalisent tu dirais pas ça.

[Hannibal]

Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit de Gore Verbinsky

J'en avais un bien meilleur souvenir! Bon attention, je ne dis pas que tout est à jeter mais j'ai eu un peu de mal avec toute la première moitié. Je trouve que c'est super lent avec plein de passages qui ne servent pas forcément l'histoire (qui au passage est moins prenante que celle du premier).
Alors attention, visuellement, c'est toujours aussi magnifique, des décors de malade, le pognon est sur l'écran, pas de problème on y croit. On a toujours le droit à de beaux morceaux de bravoure, des combats à l'épée super bien chorégraphiés et toujours plus impressionants (combat sur la roue).

Toute la deuxième partie, avec le climax Kraken, est plutôt bien foutue, les CGI sont top et servent bien la toute puissance du monstre. Johnny nous refait son show et prouve qu'il est véritablement Jack Sparrow. Le nouveau méchant de l'histoire est Davy Jones, pirate maudit transformé en calamar géant avec tout son équipage (Chapeau pour l'animation de son visage!). Toutes ces faces de moules sillonent les mers et coulent tout ce qui se trouve sur leur passage. Bien sûr il y a un contentieux entre Jones et Sparrow et cela donne quelques poursuites en mer et sur terre entre ces faces de moules et nos héros.
J'ai été nettement moins pris par ce second volet, je l'ai trouvé un peu long même si agréable à regarder pour la beauté de sa photo.

Ce deuxième opus est un peu moins bon que le premier mais bien meilleur que le troisième donc on ne fera pas trop la fine bouche et on apprécie ce qu'on voit sur l'écran même si par moment, c'est un peu long et lent.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Mon nom est personne de Tonino Valerii et Sergio Leone

Mon nom est personne est un western spaghetti tout à fait particulier dans la filmographie de Leone car il comporte une grosse dose de scènes humoristiques voire potaches. Leone partage ici son fauteuil de réalisateur avec Valerii. Les deux hommes ne se sont pas entendus sur le tournage et se sont même affrontés sur certaines scènes.
L'histoire nous fait suivre le chemin vers l'exil d'une gachette veillissante de l'ouest (Fonda) qui est harcelé par une star montante de l'Ouest (Hill) car il veut le voir accomplir un dernier coup d'éclat avant qu'il ne se retire.
Les relations entre les deux hommes sont le point fort du film tant ils sont différents. Fonda incarne le sage, fatigué de ces éternels combats et qui souhaite se retirer. Hill incarne la fougue de la jeunesse, l'espièglerie, et l'humour.

Le gros point fort du film est la musique de Morricone qui livre une fois de plus une partition incroyablement variée et qui colle parfaitement à l'esprit du film. Le thème de Personne est devenu culte, il est tout en gaieté et doté d'une touche enfantine qui correspond parfaitement au personnage. Le titre qui accompagne la charge de la horde sauvage est très étonnant car il intègre une variante à l'harmonica de la chevauchée des Walkyries. C'est troublant mais fichtrement bien vu tant ça fonctionne bien. Et ça renforce vraiment le registre "on a fait un western spaghetti mais différent car on a mis plein d'humour dedans". On dédramatise pas mal l'action avec ce côté là et ça explose même un peu les codes du genre.
Leone et Valerii livrent quand même de très bonnes scènes voire des scènes cultes : l'intro chez le barbier est un modèle du genre. On est ici dans l'incarnation parfaite du western spaghetti tel qu'on l'aime. Certaines scènes d'humour sont bien senties et offrent à Terence Hill l'occasion de briller : la scène de la pêche ou certains combats ou gunfights. On a l'impression que Leone a voulu lui faire reprendre son rôle de Trinita (d'ailleurs il est habillé pareil).
Ce qu'on peut reprocher au film c'est qu'il mélange beaucoup les deux genres (humour et western donc) et qu'il va parfois super loin. Ainsi on a par moment l'impression d'assister au Terence Hill show avec des scènes parfois venues de nulle part : la scènes des baffes dans le saloon ou celle des pissotières.

Personnellement, je trouve que c'est un bon film, je ne m'y suis pas ennuyé, j'ai aimé le revoir, j'ai apprécié les scènes cultes de western spaghetti qu'il délivre et le mélange avec l'humour du perso de Terence Hill ne m'a pas gêné même si par moment, le spectateur peut se sentir perdu tant l'humour est potache. Par contre on a vraiment un score impeccable de Morricone.

NOTE : 7,5/10