[alinoé] Mes Critiques en 2011

[Jeff Buckley]

Vous avez fini de lui dire qu'elle vous a passé l'envie, je vous rappelle qu'alinoe est une dame qui se respecte...

[zack_]

J'ai souvenir d'en avoir déjà vu une ici, impossible de me rappeler de qui est de quels films

Le jour où la Terre s'arrêta

Avec le nouveau référencement révolutionnaire (à venir) faudra qu'on trouve un moyen pour le poster sous deux noms ( voir 3 quand c'est une trilogie)

[Kakemono]

Mouais pas convaincu, j'ai le souvenir d'une critique plus récente. Bref, ca changera pas grand chose. Et a force de nous parler du référencement "révolutionnaire", on piaffe d'impatience.

[Jeff Buckley]

Vous y croyez encore ? Allons...

[Kakemono]

On nous fait miroiter ca pour qu'on reste, mais c'est l'Arlésienne, le truc qu'on verra jamais, et nous, on mord.

[Mr Malgouzou]

Le Jour où la Terre s'arrêta Zack

Pour la double critique il y a eu celle de Man on fire de francesco



Sinon vraiment une superbe critique Alinoé

[zack_]

Vous y croyez encore ? Allons...

C'est pas un projet c'est en construction
Je pense que c'est fini à 90% (ca changera rien pour vous par contre )
Après y a le portail a faire

Et merci pour le titre du film: Le jour... je me suis trompé dans mon topic mais aussi référencement - en faite j'ai toujours mal dit ce film

[Kakemono]

Que t'ai mal dit ce film c'est pas grave, c'est de la merde donc bon, on s'en fiche.

Pour la double critique il y a eu celle de Man on fire de francesco

Merci, c'est celle à laquelle je pensais.

[alinoe]

The Town

Réalisé par Ben Affleck Avec Ben Affleck, Jon Hamm, Rebecca Hall, Jeremy Renner, Blake Lively Trhiller, USA, 2h30 - 2010

8/10

Un polar efficace qui nous offre une plongée passionnante dans un des quartiers les plus sensibles de Boston, berceau des pires bandes de voleurs de la ville. Pour les autorités, Charlestown est une verrue dans la ville, qu’elles tentent d’isoler après chaque braquage. Pour certains habitants de ce quartier défavorisé, les 300 banques de Boston sont une manne financière à portée de main.

Ben Affleck, nous embarque dans la vie de petits criminels issus de la classe populaire. Des gens sommes toutes plutôt ordinaires avec leurs problèmes du quotidien. Une œuvre presque filmée du point de vu des voleurs qui humanise en quelque sorte ces bandits, auxquels on s’attache malgré la violence toujours plus prononcée de leurs actes. On se surprend à espérer qu’ils échapperont à la vindicte de cet agent du FBI venu pour mettre fin à leurs exploits criminels. Un certain fatalisme se dégage aussi du film avec ce fleuriste, sorte de « parrain » local qui détient les fils du destin de chacun. La spirale de la violence se propage de père en fils, dans un quartier ou toute la vie sociale repose sur le communautarisme et dont on ne peut s’échapper que dans la tombe.

The Town, c’est aussi l’histoire de Doug MacRay, le leader et stratège de la bande, un homme déchiré entre son attachement à ses amis devenus « sa famille » et son désir de tout lâcher, de tout recommencer, de partir vers de nouveaux horizons avec cette jeune femme qu’il est censé surveiller et à laquelle il s’attache. Un amour impossible sur fond de violence urbaine, d’amitié et de braquage. En contre point, il y a James Coughlin, celui qui vit de la violence, qui ne saurait vivre ailleurs et autrement, et surtout qui ne le souhaite pas. Deux visions d’un même quartier parfaitement bien interprétées par Ben Affleck et Jeremy Renner. Blake Lively est excellente dans le rôle de Krista, cette paumée de la vie et Rebecca Hall parfaite dans le rôle de Claire, cette directrice de banque fragilisée et traumatisée par l’expérience vécue lors du braquage, qui essaie de se reconstruire avec cet homme charmant et prévenant. Tout au plus, peut-on reprocher un manque de crédibilité du personnage, sur le fait qu’elle soit prête à pardonner si rapidement.

Ben Affleck s’attache à décrire la mécanique d’un braquage, par toute une série de petits détails préparatoires fascinants pour ne laisser aucune trace et brouiller les pistes des enquêteurs de la police scientifique. Il nous montre toute l’envergure de son talent de réalisateur à susciter la tension, à rendre le danger palpable, lors de trois scènes intenses, rythmées et totalement maîtrisées :

• la scène d’ouverture avec le braquage d’une banque.
• le braquage d’un fourgon blindé par des malfaiteurs déguisés en nonnes qui s’achève en course poursuite.
• le braquage du stade qui s’achève en fusillade en pleine rue.

Un film de braquage très réussit qui exclu toute vision manichéenne et une carrière de réalisateur prometteuse pour Ben Affleck.

[jean-michel]

un texte bien construit et détaillé, bravo ma chère alinoe!!

[Tyseah]

70%, pas 90%.

[zack_]

Hâte de le revoir en BD celui-là, bonne surprise

[alinoe]

un texte bien construit et détaillé, bravo ma chère alinoe!!

Merci Jean-Michel.
Tu te fais rare en ce moment sur le forum et cela fait un moment que tu n'as pas posté de critiques. Manque de temps ?

[jean-michel]

oui, je bosse énormément en heures supp les fins de semaines et je suis occupé a regrouper ma famille Portugaise sur facebook...des cousines retrouvés et que j'avais pas vue depuis mes 13 ans! et je lis beaucoup, j'ai découvert les romans de Douglas Kennedy que j'aime !

[alinoe]

Very Bad Cops

Réalisé par Adam McKay Avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Steve Coogan, Michael Keaton, Eva Mendès Comédie policière, USA, 1h56 - 2010

5/10

Résumé : dans la police, il y a les cadors… et les autres, comme Gamble et Hoitz, deux petits inspecteurs sans envergure. Pourtant, un jour ou l’autre, chaque agent rencontre l’occasion de passer à la postérité, mais encore faut-il savoir saisir sa chance…

Une comédie policière à l’humour lourdingue, potache et limite scatologique que j’ai trouvé interminable et que j’ai suivi avec un très léger intérêt, tant ce n’est pas le genre de propos qui me fait rire. La plupart des dialogues sont tout simplement consternants de grossièreté, le sur-jeu tout en hurlements hystériques de Wahlberg et tout en fausse retenue de Ferrell devient complètement insupportable à la longue. Sans compter les passages inutiles qui s’éternisent trop sur la vie des deux loosers. La bande-annonce semblait si alléchante, présageant une parodie des buddy-movies qui avaient fait les beaux jours des années 80 et 90, mais malheureusement il n’en fut rien et le film est limite insipide.

Pourtant, l’histoire avait si bien commencé, par une introduction explosive avec le duo de choc Dwayne Johnson et Samuel L. Jackson, dans des rôles vraiment à mourir de rire. Un petit quart d’heure parodique qui ne réussit cependant pas à sauver le film. Danson et Highsmith, voila un duo de policiers qui mériterait amplement un film entier, tant Johnson et Jackson sont excellents dans le registre de la satire policière.

Meilleure scène du film

La volonté perpétuelle d’enfoncer le clou avec des gags pipi-caca récurrents, comme celui de la voiture, ça devient franchement lourd et ça dynamite, une histoire qui aurait pu être intéressante, s’il y avait eu un peu plus de légèreté dans l’humour. Car j’ai trouvé plutôt original, que le sujet du film, ce soit la délinquance en col blanc. Cette délinquance si feutrée, si bien éduquée qui a fait bien plus de mal à la société et bien plus de victimes que n’importe quel voleur de banque ou gang de rue. De ce point de vue là, le film est une critique exemplaire du système financier et le générique de fin est édifiant.

Que reste-t il de ce film ? Un sourire ébauché devant les quelques pas de danse classique de Mark Wahlberg, la prestation de Steve Coogan en escrocs de la finance, la présence de Michael Keaton qui se fait vraiment trop rare sur les écrans, quelques poursuites en voitures, un cambriolage à la boule de démolition et un hélicoptère descendu à coup de balles de golf.

Un film à voir une fois et puis à oublier.
2 points pour l’introduction avec Jackson et Johnson, 2 points pour le sujet sur les scandales financiers et la prestation de Steve Coogan et 1 point pour Michael Keaton et le quota poursuite-explosion du film.