6/10
Valdez is coming Edwin Sherin - 1971
Une des nombreuses adaptations d'un roman de Elmore Leonard qui se révèle plutôt plaisante malgré une réalisation loin des canons de l'époque.
Valdez c'est donc Burt Lancaster, un homme vieillissant avec des principes mais comme dans tout les westerns 70's de Lancaster c'est un homme qui n'hésite pas à tuer si il le faut, bein ouais il est pas là pour débattre sur la condition LGBT. Lancaster c'est vraiment un des plus grands et ce genre de rôle il les maitrise à la perfection, ici c'est un vétéran de l'armée ( probablement un pisteur vu ses origines mais on n'en saura pas plus si ce n'est une photo ), il est un peu fatigué de tout, mais il a des valeurs et quand il va réclamer 100 dollars pour la veuve d'un mec abattu par erreur tant pis si il se fait ridiculiser, humilier il ira même jusqu'à supplier son ennemi ( loin des figures héroïques qu'on est habitué a voir dans les westerns ), il perd pas espoir et y retourne une seconde fois bon par contre la seconde fois ça part en couille et le vieux shérif va être obligé de ressortir les armes et là c'est parti pour un petit passage survival très sympathique où le vieux shérif va gagner le respect de l'homme de main de son adversaire et là ça va vraiment à contre courant de tout car l'homme de main d'entré il est présenté comme un gros enculé sans coeur et son dernier dialogue avec Lancaster où il parle de la Sharps est plein de respect et on se rend compte que l'écriture des personnages est plus soignée qu'habituellement (Leonard quoi), Sharps avec laquelle Lancaster fera un carton :
L'histoire c'est vraiment dégraissé, ça va à l'essentiel et en 1h25 c'est torché et à la surprise générale le film se termine sur un non climax carrément surprenant et plutôt couillu par contre gros point noir du coté de la réalisation terriblement impersonnelle et sans idée, à retenir une grosse cascade avec 2 chevaux qui se pètent la gueule mais le reste c'est du western 70's avec de la violence graphique mais c'est tout, le manque de moyen se fait aussi un peu ressentir, bon le film est pas plombé mais avec un Aldrich on aurait eu là un film d'un autre niveau.
Burt Lancaster porte le film entièrement le film sur ses épaules ( bon faut faire abstraction de son maquillage pour le faire passer pour un mexicain ), le reste du casting à part Susan Clark et Jordan c'est des nobody
Bon on est loin d'un Fureur Apache ou d'un Homme de Loi ( 2 des grosses réussites 70's de Lancaster ) mais c'est du bon petit western.
6/10[/center]
MGM s'est une nouvelle fois surpassé sur cette copie avec une nouvelle fois un recadrage sauvage et là c'est encore plus flagrant que d'habitude avec notamment des personnages carrément coupé en 2