[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Oue mais ça le Lumet, c'est un rythme pépère et c'est du film qu'on a déjà vu, on se repose quasiment uniquement sur Newman, bon vu que c'est Newman on passe un putain de bon moment, mais j'imagine le même film avec Guillaume Canet ( exemple pris totalement au hasard bien entendu ) bein ça a même pas la moyenne.

[Heatmann]

ouai mais c est la que lumet montre qu'il est un des plus grand directeur d acteur qui est exister et qu'il peut transcander et rendre prenant un truc qui sur le papier reste quelconque . perso je dirait pas pepere , mais plutot calme
canet moi ca me derange pas qu on le charge , on peut pas dire qu il facilite pas la tache quand meme

[Scalp]

Blindman, Le Justicier Aveugle Ferdinando Baldi - 1971

Bon bein un peu déçu au vue de la réputation du truc ( encore un truc qui doit ça répute juste parce que ça a été vu par 4 clampins ), c'est sympa mais voilà c'est du Baldi ( Texas Adios c'était déjà pas bien fameux ) donc faut pas s'attendre à un grand truc.
Donc on a un aveugle qui doit retrouver 50 femmes, séquestré par un méchant et son crew et être aveugle ça aide pas trop quand même, en plus d'être aveugle on peut pas dire que ce soit un gros nerveux y vit à son rythme ( pendant qu'il s'amuse avec Magda bein tout les femmes se font massacré ).

Le gros truc sympa c'est que malgré un humour un peu trop présent et pas drôle ( faut voir les répliques pinces sans rire d'Anthony qui ne font jamais mouche, ) c'est bien violent et ça va assez loin dans le traitement des femmes qui ici sont toutes martyrisées, battues, violées ou tuées, y a une scène de massacre dans le désert qui fait pas dans la dentelle, la première scène ou on voit les 50 femmes fait très WIP :
Par contre niveau action c'est pas spécialement très imaginatif, c'est juste correct, y a peu de truc à retenir et la cécité du héros est pas utilisé comme elle devrait à part la scène des fausses femmes et du serpent on s'en sert pas plus que ça, par contre vu qui voit rien bein y tire sur son adversaire jusqu'à ce que celui ci ne bouge plus
C'est pas Daredevil, y se déplace difficilement et pour ça il est aidé par son cheval qui fait office de labrador et sa canne bein c'est son fusil baïonnette et on peut lui faire des blagues.

Tony Anthony plombe un peu le film, ce sosie de Frank Dubosc à autant de charisme que lui ce qui est un peu gênant quand on doit être premier rôle d'un spaghetti ici on est loin d'un Nero ou d'un Milian ( division 1 ), et ça atteint même pas le niveau d'un Hilton ou d'un Gemma ( division 2 ) , on boxe plus dans la division 3 et pis bon son personnage à part le fait qu'il soit aveugle bein c'est un peu de la merde, le méchant c'est Ringo Starr le Beatles et il est très méchant et barbu, il s'en sort plutôt bien, Magda Konopka ( qui a bien oeuvré dans le spaghetti avec Un Tueur nommé Luke et Ciel de Plomb notamment ) est ici la méchante et elle sera humilié par le Blindman : , le casting féminin est très agréable à regarder il est emmené par Agneta Eckemyr ( qui a posé pour playboy, histoire de situer le truc quoi ) et elle est très mignonne la miss

Ca manque d'une BO digne de ce nom pour un spaghetti.

Bon ça a le mérite d'être moins chiant que certains Zatoichi ( mais bon les Zato reste quand même tous mieux réalisé ) et en plus y a plein de nibards.
Et une dernière capture en bonus que je trouve jolie :

5,5/10

[Heatmann]

non mais il a fait des bon film ringo star or what ? deja qu 'avec lea beatlles euuh...

[Eikichi Onizuka]

tu fous la moyenne alors que tu descends littéralement le film, heureusement que y'a du cul et des nichons

[Scalp]

Bein c'est rigolo quand même et pis la scène de massacre des femmes c'est un grand moment

[Scalp]

Echec et Mort Bruce Malmuth - 1990



Fuck you and die!

Mieux rythmé que Nico et plus sympathique niveau action mais ça n'égale pas le meilleur Steven qui restera à jamais Justice Sauvage.
Le film commence super bien avec le massacre de la petite femme à Steven où Steven se prend des coups de shotgun mais y continue à péter des bras mais y peut rien faire et finalement tombe dans le coma, 7 ans plus tard avec son look de Jesus il ressuscite et forcément y veut péter des bras et pour ça il va être aidé par son infirmière ( forcément sexy et ici c'est Kelly LeBrock qui deviendra d'ailleurs madame Seagal). Bon par contre je sais qu'il faut pas trop s'arrêter sur les détails du scénario mais le tueur qui bute 1 flic et 1 infirmier mais qui pour une raison magique veut pas tuer une infirmière et donc s'empêche de tuer Steven sur un lit d'hopital à 2 mètres c'est quand même bien ridicule.
L'histoire on s'en fout ce qu'on veut c'est voir le Steven de la grande époque faire le kéké et péter des tronches et là il le fait bien et se permet même d'humilier ses adversaires ( pourquoi les tuer avec son flingue alors qu'il peut le faire à main nue ou avec une queue de billard ), dommage qu'on ai pas plus d'action car les gunfights sont bien sanglant et Steven était en pleine forme sur ce film, y court, saute, conduit, tire, baise, balance des punchlines badass, tout ce qu'il ne peut plus faire maintenant.
Et puis ça dure même pas 1h30, la durée idéale.

6/10

[Heatmann]

roh ouai c'est un tout bon celui la . LE vrai petage de bras , et ca fait pas semblant , il le pete en deux quoi !

[Scalp]

J'aime bien le début, y a un pauvre gars qui se fait buter et Steven il est là stoïque, y s'en fout, tout ce qui veut c'est péter des bras , et le massacre de sa femme c'est bien hardboiled aussi, j'en avais des souvenirs pas top et finalement c'est vraiment un des meilleurs Seagal.

[Heatmann]

ouai hard to kill c'est vraiment la ou il passe en mode steven violent impassible , pis les punch line ca arrache quoi et le dialogues ou il parlent des oscars

[Alegas]

Apportez moi la Tête d'Alfredo Garcia Sam Peckinpah - 1974

"Why? Because it feels so goddamn good!"

Si c'est pas le meilleur film de Peckinpah c'est peut être celui qui le caractérise le plus, lui cet amoureux des losers et causes perdues, il signe ici une histoire tragique avec un des couples les moins glamour de l'histoire du cinéma.
On suit donc ce couple à la recherche de la tête de Alfredo Garcia pour empocher les 10000 dollars de prime et dans cette quête Benny, petit truand de bas étage, ne croisera que des crapules pire que lui : violeurs, homme de main ( dont un qui s'appelle Fred C. Dobbs en clin d'oeil au chef d'oeuvre de Huston ) et enfin grand patriarche sans coeur, même si on est dans le Mexique aride des 70's qui sent le sable et la téquila, ici on a une nouvelle fois droit à un western crépusculaire où tout les personnages ( ou presque ) sont sans foi ni loi et tuent par appât du gain ou vengeance.
Un nouvelle fois la femme a un comportement plutôt ambigu lors d'une scène de viol comme dans Chien de Paille, puisque c'est elle qui prend l'initiative, alors c'est plutôt subtil comme traitement mais clairement on se pose des questions quand on voit cette scène, l'explication la plus valable étant son instinct de survie qui prend le dessus, toute l'ambiguité du cinéma de Peckinpah.
Isela Vega est un des personnages féminin les plus positif d'un film de Peckinpah, son amour pour Benny on y croit, la déclaration d'amour au pied de l'arbre est même une des plus belles scène de Peckinpah, elle essaye de lui faire prendre le bon chemin, parce que bon Peckinpah et les femmes y aurait de quoi en écrire rien que dans ce film la première femme qu'on voit est humilier publiquement par son père et la seconde se prend un coup de coude dans la tronche, y a un gros coté toute des salopes avec lui, aujourd'hui il sortirait un film il serait cloué au pilori. Le film fait pas mal penser à Guet Apens on suit donc un drôle de couple qui va avoir de drôle d'emmerdes.
La seconde heure plus violente et sans concession nous rappelle que Peckinpah est un cinéaste profondément nihiliste, que chez lui tout est toujours sale rugueux et sanglant, que la violence est une partie intégrante de son cinéma où les hommes au premier abord sans foi sont près à tout pour une cause, si l'espace de 2 secondes on pense que Benny va sortir on est vite rappelé à l'ordre quand on voit la horde de garde ouvrir le feu, comme dans Chien de Paille, le final est cathartique.

Niveau mise en scène j'ai trouvé ça moins bluffant que ses autres grands films, alors on a bien quelques ralenti ( sur les voitures arrivant a plein vitesse notamment ) et des gunfight surdécoupé ( pour l'époque ) mais c'est pas aussi flamboyant que d'habitude et c'est pas aussi violent que d'habitude ( Chien de Paille ou Wild Bunch sont plus corsé à ce niveau ), par contre la fin a un coté lyrique très réussit.
Et pis quel plan final typiquement Peckinien avec ce canon de mitraillette et le nom de Bloody Sam qui s'affiche, un plan qui a lui seul peut résumer le cinéma de Peckinpah.

"Nobody loses all the time."

Warren Oates fidèle du réalisateur trouve ici enfin un vrai premier rôle ( Peter Falk était envisagé au départ pour le rôle mais il n'a pas pu se libérer du tournage de Columbo ), jusque là chez Peckinpah il était cantonné à des seconds rôle et il se révèle plus que convaincant dans son rôle de anti héros losers, petit brigand pas bien malin, désabusé, cynique et qui va petit à petit adopter une fuck you attitude qui va le conduire à sa perte lors d'un baround d'honneur de toute beauté sorte de rédemption pour le personnage et malgré que ce personnage ait rien pour lui, on s'attache à lui ici c'est vraiment son meilleur rôle, celui où son talent évident est le mieux mis en valeur, le reste du casting est composé d'acteur peu connu à part bien entendu Kris Kristofferson qui a ici un petit rôle ( plutôt marquant d'ailleurs ), enfin parait Sela Vega était une star mexicaine à l'époque, en tout cas elle s'en sort très bien dans un rôle pas facile ( un rôle au début envisagé pour Aurora Clemente alors compagne de Peckinpah ), le reste du casting est composé de bonne tronche de truands patibulaire et c'est du tout bon.
Si l'influence de ce film semble évidente sur Tarantino et son Kill Bill notamment, on pense évidemment aussi à Miller et Sin City pour cette séquence ou Oates parle à la tête, de l'humour noir qu'on a pas l'habitude de voir chez Bloody Sam, mais on va pas comparer le cinéma de Rodriguez avec celui de Peckinpah ce serait une insulte.
Si c'est pas mon film préféré de Peckinpah, je trouve que c'est celui qui synthétise le mieux son cinéma. Un road movie funèbre, Peckinpah le cinéaste du désespoir.

"I've killed people... and worse, a whole lot worse."

7,5/10[/center]

[Kareem Said]

Warren Oates cantonné au second rôle dans Wild Bunch, ici il nique l'écran, une sacrée prestance. Cet Alfredo Garcia est une tuerie. Ce n'est pas le meilleur Peckinpah mais en même temps Peckinpah a signé que des tueries mise à part sa fin de carrière avec Le Convoi et Osterman Week-end.
Alfredo Garcia un western urbain avant l'heure, il mérite sa place dans le top five à l'aise. J'aimerai trop voir débarquer le BR.

[Scalp]

Urbain pas vraiment, car on est un peu dans le trou du cul du Mexique mais western oui carrément.

[Heatmann]

la classe ce film , peckinpah c'est un genie pis c'est tout , un createur majeur . fact . ici je croit que sont obsession du desespoire , de la noirceur c'est encore plus pesant et maitriser, putain ces elan de violence lyrique pffff , tient envie de revoir wild bunch moi

[Scalp]

faut que je choppe son livre d'interview ça a l'air sacrément burné.